Stephane, je te rejoins complètement sur l'analyse du cadre de droite et c'est bien pour cela que j'ai retenu cette option.
Effectivement, les couleurs de la planche ne sont pas fades et encore moins délavées. C'est bien la luminosité qui ne lui permet pas de se révéler. Lors de l'achat de cette planche, ce cadre était fourni avec. Je suis allé chez mon encadreur pour voir ce qu'il pouvait me proposer et il n'a pas été réellement en mesure de proposer autre chose. Le seul truc que l'on ait fait a été de mettre une rehausse et de changer le fond afin de garantir que la planche ne soit en contact qu'avec du pH neutre.
Alors pourquoi un cadre vert et non noir... tout simplement car en fait, il n'y a aucun encrage, ni même de couleur noire sur cette planche. C'est rare, voire quasiment inexistant chez Marini, mais c'est ainsi. J'ai toujours supposé qu'il avait fait ainsi pour que l'on ait l'impression d'avoir une juxtaposition de deux séquences intercalées comme avec des flashs lumineux.
Et pourquoi un passe blanc et non noir... tout simplement pour continuer d'atténuer la présence de ces fameux phylactères vides.
L'option retenue ici est finalement que le cadre est un prolongement de la pièce et qu'il permet, je trouve, de bien mettre en valeur le rouge et donc de bien mettre en avant les Rapaces sur cette avant dernière case. En fait, tout est fait pour ne mettre que cette case en avant et je trouve que cela fonctionne pas si mal.
Quant au cadre de gauche, l’œuvre n'est pas en arrière plan et elle ne nage pas. Enfin pas pour moi en tout cas car il y a un entre deux verres. Le dessin est donc plutôt mis au premier plan et d'autant plus que le cadre est assez épais... mais la photo ne peut pas le montrer. L'avantage de l'entre deux verres permet de mettre en avant ce dessin dans son jus et de bien montrer que le cadre noir à l'encre de chine est juste nickel. Quand on regarde ce dessin de près, je vois plutôt une lévitation qu'une noyade. Mais après, tout est toujours une question de ressenti