Je n'ai toujours pas donné mon sentiment sur ce début, il est temps de réparer cet oubli !
Enfin... Crash et BDManiak ont déjà dit l'essentiel !
[spoiler]Pour ma part, j'ai trouvé l'ensemble très fluide, bien plus que le premier cycle. Mais c'est normal : le premier cycle donnait les bases d'un univers très très riche, il fallait faire "ingurgiter" au lecteur plein d'informations pour que la suite se lise aisément.
Ce second cycle part sur des bases nouvelles tout en étant dans la continuité. Alexia est directrice d'un CRPS qui a du mal à remplir ses missions, qui est dans le colimateur de ses "dirigeants" (qui sont-ils ? J'ai l'impression que des entités comme le Vatican ne sont pas étrangères au financement du CRPS

). Elle-même se trouve désorientée, déchirée entre sa fonction et ses pouvoirs, divisée entre sorcière et exorciste.
Voilà des bases très prometteuses pour un nouveau cycle ! Et comme on sait que ce cycle sera en deux albums, on peut se dire que ça sera très riche ! J'imagine qu'on n'aura pas toutes nos réponses, et Alexia non plus.
Je pense qu'elle se posera encore longtemps des questions sur son statut, quel positionnement prendre, etc... Ca sera très intéressant à suivre !
Voilà pour ma "critique" du scénario, qui est tout à fait alléchant !
Pour le dessin, que dire, si ce n'est encore des éloges ?
J'ai particulièrement apprécié la partie "sortie de boîte de nuit", quand Alexia s'épanche sur ses difficultés. Par le jeu des couleurs et des ombres, on a un impact visuel de ce qu'elle dit. C'est vraiment super balaise ! Je me suis arrêté sur cette planche pour l'admirer tant elle prouve une maîtrise de la technique (mais Benoît Ers a-t-il besoin qu'on le dise ?), tout en n'étant pas gratuite. Elle sert l'histoire à merveille.
C'est ce que j'aime le plus quand je lis une BD : voir des petites prouesses techniques, qu'on pourrait très bien ne pas voir tant elles sont intégrées à l'histoire.
Par exemple, j'avais vu ça dans un Sambre : une planche était parfaitement symétrique dans le découpage et à l'intérieur aussi. On peut passer à côté sans que ça nuise à la lecture, mais en le voyant, je jubile !
Sinon, c'est marrant que tout le monde s'arrête sur une prétendue homosexualité latente. Là encore, selon moi, c'est tellement bien intégré à l'histoire que ça passe comme une lettre à la poste ! Maintenant, si effectivement on tend vers ça, ça ne surprendra pas, c'est sûr ! Mais je ne pense pas non plus que ce soit le cas.
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