Nirm a écrit:alacoume a écrit:Je n'en doute pas - c'était juste pour parler pour ne rien dire...
Moi, ma liste est encore plus longue que le bras, elle est longue comme ma queue !!
T'as de tout petits bras ?
Nirm a écrit:alacoume a écrit:Je n'en doute pas - c'était juste pour parler pour ne rien dire...
Moi, ma liste est encore plus longue que le bras, elle est longue comme ma queue !!
T'as de tout petits bras ?
Bien vu, Jet. Tu avais raison... Tout vient à point à qui sait attendre.Jetjet a écrit:Je leur ai posé la question pour Pépito, ça parait stupide mais pour moi Pepito c'était mon premier bouquin Cornélius (enfin celui où j'avais prété attention à l'éditeur), ils parlaient à l'époque d'en sortir 3 et c'est effectivement toujours d'actualité sans plus de précisions sur une réponse. En tous cas cette série leur tient à coeur, faut dire que c'est génial à lire qu'on soit un gosse ou pas et que le premier tome est juste exceptionnel !
Donc oui Patience donc...
onehmouninehl a écrit:Ben il y a leur site...
Publié en 1972, Red Box (Akai Hako) tient une place à part dans la bibliographie de Toshio Saeki. En 1969, il quitte Osaka, où il travaillait dans la publicité, et monte à Tokyo avec l’espoir de devenir illustrateur dans le milieu de l’édition. Au cours des deux années suivantes, il publie les livres de dessins Saeki Toshio Gashuu (Agleman Publishing, 1970) et Saeki Toshio Sakuhin Shuu (Gakugei Shorin, 1971). C’est en 1972, à l’initiative de l’éditeur Haga Shoten, qu’il commence à travailler sur ce qui deviendra son livre le plus célèbre. Il est encore un tout jeune artiste mais Haga Shoten, qui est réputé pour publier les oeuvres d’auteurs influents comme Nagisa Oshima ou Shuji Terayama, lui donne carte blanche ; seul le titre lui est imposé comme point de départ.
Toshio Saeki réalise ce livre dans des conditions particulières. Sa femme, qu’il vient de rencontrer, est alors la proie d’un détraqué qui la poursuit où qu’elle aille. La menace grandit de semaine en semaine – le harceleur finira par tenter de la tuer avant de se donner la mort. Pour se protéger du maniaque, le couple est obligé de se cacher dans des tsurekomi yado, ces hôtels réservés aux amants qui souhaitent trouver un abri discret à leur relation. C’est sur les tables basses de ces chambres minuscules et dans ce climat si particulier que Toshio Saeki achève en deux mois les dessins de Red Box. De manière ironique, l’angoisse qui pèse sur le couple n’est pas sans faire écho aux visions qui constituent l’univers et la poésie macabre de Saeki.
Le livre, dont le design est confié au graphiste Keisuke Nagatomo, bénéficie d’une impression artisanale sur presse typographique, témoignant de l’intérêt que porte l’éditeur au travail du jeune artiste. Le prix de l’ouvrage s’en trouve inévitablement affecté, réservant celui-ci à un lectorat aisé. Mais la puissance et la crudité de ces images, le mélange inédit associant harmonieusement classicisme et modernité, valent à l’ouvrage d’être presque instantanément élevé au rang de livre culte, chef-d’oeuvre de la pop culture en train de s’inventer. John Lennon et Yoko Ono ne s’y tromperont pas, insérant l’un des dessins de Red Box à la pochette de leur album Sometime in New York City (1972).
Le livre fut réédité une première fois en offset en 2007 (Wairea Publishing). Mais c’est une édition entièrement nouvelle que nous proposons ici, dégagée des effets graphiques et concentrée sur les dessins d’origine, qui bénéficient de couleurs revues par l’artiste lui-même. Pour marquer cette différence, Toshio Saeki a changé le kanji (caractère) du titre, une subtilité qui échappera aux lecteurs occidentaux mais qui ne les privera pas de la force de cette renaissance.
Jean-Louis Gauthey
Cabarezalonzo a écrit:La dessinatrice avait peut-être trente ans d'avance dans l'avant-garde en BD (l'underground, même les bouquins de Crumb, se vendait mal) ; elle est arrivée trop tôt sur le marché et ça l'a desservie.
On pourrait dire la même chose du Balthazar de Bob de Moor, des histoires de Mattioli ou de Poirier dans Pif
Bossacdenoyau a écrit:Aaaah, Malabar...
Cabarezalonzo a écrit:Je ne voudrais pas écrire une bêtise mais il me semble que La Main verte fut le deuxième album cartonné et en couleurs édité par les Humanoïdes Associés, le premier étant Arzach de Moebius.
C'est dire l'estime que Jean-Pierre Dionnet mais aussi ses associés (Moebius, Druillet et JP Farkas) portaient à Nicole Claveloux vers 1977-78.
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