Il faut que tu lances un mouvement #jesuisimprimeur en soutient pour les imprimeurs qui ne maîtrise pas leur métier, puis le coupler avec #salauddauteurspresbytes pour dénoncer ces abus
Je n'ai jamais dit que les imprimeur ne maitrisent pas leur métier, je dis que ça les emmerde car ça complique techniquement les choses. Ce qui n'est pas pareil, donc merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.
Quant à l'auteur il fait ce qu'il veut, mais en théorie, il doit être tout à fait conscient des problèmes que j'ai évoqués. C'est donc à ses risques périls.
Tu ne connais pas la fameuse technique de la diagonale ? Tous les auteurs de BD la connaissent. Elle te permet, en fonction du format de parution de calculer la taille de ton original pour éviter d’être trop petit ou trop grand, afin d’éviter les problèmes que j’ai cités (entre autres)
Un autre exemple, un mec comme Serpieri, c’est plein de petits traits et de détails et ça passe très bien à l’impression. Pourquoi ? Parce que ses originaux ne sont pas très grands (selon les albums ça va à du un peu plus grand que du A3 à du A3). La plupart de ses illustrations à l’aquarelle ne dépassent pas une feuille A3 non plus. Donc malgré la multitude de détails, ça reste lisible.
Plus sérieusement, on s'en fout pas de ces considérations techniques ?
Absolument pas. Ni pour l'éditeur ni pour l'imprimeur car c'est réellement se compliquer la vie, pour pas grand chose comme je l'ai expliqué.
Les auteurs font ce qu'ils veulent (ou peuvent)
Autant le faire bien... dans son propre intérêt même vu le temps qu'il passe sur ses planches
Gillon, Forest, Druillet dessinaient sur des formats géants à une époque ou la reproduction était autrement plus difficile
Les formats de l'époque pour ces livres étaient aussi beaucoup plus grands que ceux actuels, en particulier pour ces auteurs, si ma mémoire ne me trompe pas. Quant à l'impression de ces BD, excuses moi, mais elles n'avaient rien d'extraordinaire. Les livres de Druillet n'étaient pas spécialement lisibles et le rendu des couleurs, par extraordinaire...
cela n'a pas empêché des éditeurs connaissant leur boulot de sortir des chefs-d’œuvre
C'est plutôt l'imprimeur qu'il faut féliciter plus que l'éditeur. Lui ne fait que passer le travail à l'imprimeur et c'est lui qui de démmerde avec tout ça pour en faire un truc potable. Toutefois la physique n'a pas changé depuis, les contraintes techniques sont restées les mêmes...