chinetok a écrit:Enfin, selon votre logique, Mourier pour « les feux d’Askell », vu que c’est plein de détails, à la gouache (donc colorié au pinceau) en couleurs directes, il aurait du travailler sur un super grand format pour obtenir ce qu’il a obtenu.
chinetok a écrit:Sinon, partant de votre principe, ton compas quand il fait des petits cercles, c’est des cercles mais quand tu fais des grands cercles, ce n’est plus des cercles parce que l’amplitude, le geste, le mouvement, le frottement de l’air et tout le tralala n’est pas le même que quand c’est fait en petit. Désolé, c’est du n’importe quoi.
chinetok a écrit:Je me répète pour la énième fois, le geste, la technique, le style resteront exactement identiques. Ils seront simplement exécutés à plus grandes ou plus petites échelles. C’est bien pour ça qu’on reconnaît bien du Frank Pé sur un dessin d’un mètre comme sur un dessin de 20 cm.
chinetok a écrit:Ce qui fait bien la patte d’un artiste c’est justement sa manière de faire (ce qui donne son style), et cette gestuelle, il l’a quelque soit le format et l’amplitude de ses mouvements. Au lieu de bouger tout le bras s’il dessine sur un mur, il bougera uniquement le poignet mais le geste sera le même. Au lieu de prendre un pinceau taille 1 il prendra un pinceau taille 4 selon le format. C'est tout.
En terme de mouvements de doigts et de poignet pour le dessin, on travaille autrement pour ces fresques, avec le bras, sinon le corps entier !
Je sais que ce n’est pas le cas pour certains autres dessinateurs, mais ce passage en grand format a été pour moi un plaisir autant qu’une libération ! L’énergie du dessin qui est contenue dans la main lorsqu’on travaille sur la planche, s’est communiqué au bras lors des dédicaces, puis à tout le corps pour les fresques. Bouger son corps lorsqu’on dessine, c’est également retrouver la sensation physique de ce qu’on représente. En dessinant le dos d’un tigre de trois mètres de long, je ressens réellement l’animal sous mon pinceau !
La discussion ne porte pas sur la peinture, la colorisation, mais sur le trait.
(...)
Tout le débat porte sur l'influence de l'espace, du geste, sur la forme finale du trait.
On parle donc de trait, à l'encre.
Et toi tu déplaces le débat sur la peinture
Et cette remarque illustre bien le fait que tu bloques sur la problématique du zoom, et non du geste.
Le geste a une influence sur le trait.
Ainsi que l'espace à disposition.
Tout le travail sur l'oeil, les cils, la paupière, le volume qu'il apporte n'est possible que parce qu'il a la place et l'espace pour travailler avec des gestes amples. Sur un petit format, il ne pourrait pas le faire.
Et si tu écoutes les auteurs, utiliser son bras, sa main, son poignet, n'est pas du tout la même chose.
chinetok a écrit:Le geste et le mouvement reste le même, c'est l'amplitude qui s'adapte à la surface. C'est fait à une autre échelle simplement. C'est ce que je me tue à t'expliquer.
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