Jesse Custer a écrit:Je partage une petite note un peu légère avec vous, parce que nos compagnons c'est aussi ça :
Ma Pépite est en très bonne santé (femelle chat d'environ 8 ans) ; preuve en est la balafre qu'elle vient de me faire sur la moitié de l'avant bras/main pour "jouer", malgré des ronrons mignons avant de me scarifier
Elle est généralement très câline/ronrons/frotti-frotta, et d'habitude a les yeux ultra dilatés quand elle est en mode chasse + un timbre de voix très identifiable, du coup je me suis pas méfiée, et elle m'a chopé la Pestouille !
Pourtant elle connaît la notion de pattes de velours, mais après avoir disséqué ces temps-ci plusieurs geckos, dont elle laissé généralement uniquement la tête trôner dans le salon, il semblerait qu'elle ait oublié toute convenance....
Quoi rajouter à part : Vive l'été et vive le spray désinfectant

Je compatis
Tiens je partage avec vous une petit info que j'ai glanée je ne sais plus où.
J'ai lu que lorsque nous caressons un chat, il est plus ou moins réceptif à nos caresses et pendant une durée donnée, un peu comme une "dose admissible", qui va varier en fonction de son caractère général, de sa sensibilité, de son humeur du moment, de la personne qui le caresse, de la façon dont on le caresse, etc...
En effet, le chat est un animal qui respecte de nombreuses conventions sociales avec ses congénères, et les caresses en font partie, de façon codifiée. Les chats qui acceptent les caresses le font donc pendant un certain temps seulement, parfois jusqu'à se sentir "saturés" (l'intensité nerveuse est extrème pour eux) et déclencher une "explosion" d'un seul coup, avec griffures et morsures.
Or le chat envoie toujours des signaux précurseurs qui sont des signes d'énervement, souvent subtils (bien plus discrets que le feulement brutal car le chat est très social et respecte des formes de bonnes conduites et une gradation dans ses échanges), et que nous pouvons très bien ne pas voir, pris dans l'intensité du moment et notre propre plaisir (que nous croyons partagé et constant) ou à cause de la subtilité justement de ses signaux : queue qui se met à se balancer, dos qui se creuse pour éviter la caresse, patte qui repousse notre main à plusieurs reprises, tête qui fuit la gratouille, etc...
Si nous ne voyons pas ses signaux, nous devenons un agresseur pour lui, et il nous chasse alors violemment, genre "t'as pas vu que je te repoussais depuis une minute, abruti ?".
C'est pour cela aussi qu'il ne faut surtout pas se venger à ce moment-là, en le tapant en retour par exemple. Il est impossible de lui apprendre une forme de "bonnes manières" de cette façon là (genre "on ne mord pas la main qui vous caresse") , parce que c'est nous l'agresseur. Cela ne peut que le rendre encore plus rétif aux caresses car il craindra d'être puni pour un comportement qui était, au début, social : accepter nos caresses et exprimer le souhait d'y mettre fin.
Une forme de respect de son propre consentement.