http://www.eurosport.fr/basketball/nba/2010-2011/james-le-roi-dechu_sto2834001/story.shtmlextraits :
En un an, celui qu'on appelait jadis "l'Elu", a vu sa cote descendre en flèche. Il est devenu l'un des athlètes les plus détestés aux Etats-Unis. Avant le match 6 de la finale, un sondage montrait ainsi que 73 % des Américains soutenaient les Mavs. Sur les 50 Etats fédérés, seule la Floride penchait en faveur du Heat. Du jamais vu. En général, le pays est davantage partagé. Mais James n'a rien fait pour que le cela change. Au contraire. "Les gens se réjouissent de mon échec ? Ça ne me fait rien, a-t-il asséné après la défaite. Finalement, tous ces gens qui avaient misé sur mon échec, ils vont se lever demain et leur vie n'aura pas changé. Ils auront toujours les mêmes problèmes personnels. Moi, je vais continuer à vivre ma vie comme je l'entends. Ils peuvent passer quelques jours, quelques mois ou autant de temps qu'ils veulent à se réjouir du fait que moi, comme le Heat, n'avons pas atteint notre but. Mais, à un moment, il faudra qu'ils reviennent à la vraie vie". Des propos pour le moins maladroits qui sont mal passés...
Un jour, LeBron James (26 ans) gagnera un titre. Chamberlain a fini par y parvenir, à 31 ans. Michael Jordan, lui, a attendu ses 28 ans. "Je suis en NBA depuis 8 ans et rien ne pourra m'empêcher de me battre pour gagner un titre. Même pas vous, lançait-il dimanche soir à l'endroit des journalistes présents dans la salle de presse. Je n'écoute quasiment plus ce qu'on dit sur moi, mon jeu ou ma carrière." Mais peut-être a-t-il compris qu'il ne sera pas si facile de remporter "pas un, pas deux, pas trois, pas quatre, pas cinq, pas six mais sept titres de champions", comme il l'affirmait l'été dernier. Les Mavs sont venus rappeler au "meilleur trio de l'histoire", selon les termes de Wade, qu'il manquait encore quelques ingrédients au Heat, comme la maturité ou l'esprit d'équipe
et pour finir, son fidèle lieutenant chez les Cavs qui s'était jusque là abstenu de tout commentaire sur son ancien compagnon :
"Dallas a juste soigné mon coeur", a commenté sur Twitter Mo Williams, son ancien lieutenant chez les Cavs.