Aujourd'hui, pour la quatrième semaine consécutive, de nombreuses manifestations sont prévues dans toute la France, y compris dans des communes de moyenne importance (sous-préfectures, etc...)
Manifester, si l'on considère la chose du point de vue du pouvoir autoritaire et totalitaire, c'est comme si on pissait dans un violon.
Mais pour les manifestants, ça permet de se rendre compte de qui est dans la rue : c'est le peuple, dans toutes ses composantes, toutes ses couches sociales, dans toute sa diversité et donc avec toute la richesse de cette diversité.
On y fait des connaissances, on tisse des liens. Des avocats, des médecins, des infirmiers sont venus vers moi lors des trois précédentes marches. Moi aussi, je viens vers les autres, quand un panneau ou un propos me séduit. La semaine dernière, j'ai discuté longuement avec des femmes berbères, jeunes ou moins jeunes, portant foulard ou non, mais toutes sympathiques et avec les neurones fonctionnant parfaitement. On se fait ainsi de nouveaux amis.
C'est la vie, et nous profitons du reliquat de libertés qui nous reste, sachant que l'avenir qu'on nous promet n'est pas rose.
Raison supplémentaire pour s'accrocher et défendre ce qui reste de nos libertés publiques et individuelles et de nos droits sociaux, si chèrement acquis (CNR en 1944-45) et désormais reniés et bafoués sans vergogne. Cela, à l'échelle planétaire, dans un mouvement inédit à la fois par son ampleur et sa violence soudaine. Qu'on ne peut comprendre sans remonter, au minimum, à 1972 et au Club de Rome qui relança la machine fasciste (machine déjà en place depuis les années 20, mais qu'on ne voyait pas tisser et étendre sa toile d'araignée dans l'après 1968).
Pass sanitaire ou green pass (ainsi nommé en Israël, en Italie), c'est la même merde, avec un papelard ou un QR code. La finalité de la Covid ou de l'exploitation des changements climatiques, c'est de tracer les gens et de restreindre leur liberté. Pour des raisons obscures, vaguement écolo ou sanitaires, les autorités décident de quelle liberté de voyager chacun dispose, de combien de km on pourra faire en avion, en voiture, à vélo ou à pied.
On parle déjà d'un confinement en septembre avec rayon de 2 km. A gerber...