ghib a écrit:Légitime donc surtout quand on voit des réussites comme Last Man et Bolchoï Arena.
yannzeman a écrit:- Opportuniste quand ça ressemble trop, que les auteurs prennent des noms asiatiques, et que ce n'est pas assez travaillé.
mr_switch a écrit:yannzeman a écrit:- Opportuniste quand ça ressemble trop, que les auteurs prennent des noms asiatiques, et que ce n'est pas assez travaillé.
Tu as des exemples d'auteurs avec un pseudo japonisant ?
Hisis a écrit:
Pour en revenir à la "schizophrénie" du manfra, des auteurs vont jusqu'à choisir des pseudo japonais...pour faire "plus vrai" !...Ainsi l'équipe de "Ragnafall" se fait appeler Marujirushi (Cyril Marchiol), Shizuha (Ivan-Elfried Bussa-Bu-Kumb) et Kitahara (Romain). La dessinatrice suisse de "Green Mechanic", elle, se fait appeler Yami Shin.
Ce n'est donc plus une question de style, de sens de lecture et de rythme; mais du poids écrasant, obsessionnel, de l'héritage nippon...Ou une étrange tactique de vente ? Au point de brouiller les pistes entre "vrai" et "faux" auteurs japonais ?
Hisis a écrit:
Pour en revenir à la "schizophrénie" du manfra, des auteurs vont jusqu'à choisir des pseudo japonais...pour faire "plus vrai" !...Ainsi l'équipe de "Ragnafall" se fait appeler Marujirushi (Cyril Marchiol), Shizuha (Ivan-Elfried Bussa-Bu-Kumb) et Kitahara (Romain). La dessinatrice suisse de "Green Mechanic", elle, se fait appeler Yami Shin.
Ce n'est donc plus une question de style, de sens de lecture et de rythme; mais du poids écrasant, obsessionnel, de l'héritage nippon...Ou une étrange tactique de vente ? Au point de brouiller les pistes entre "vrai" et "faux" auteurs japonais ?
Reginhard a écrit:Hisis a écrit:
Pour en revenir à la "schizophrénie" du manfra, des auteurs vont jusqu'à choisir des pseudo japonais...pour faire "plus vrai" !...Ainsi l'équipe de "Ragnafall" se fait appeler Marujirushi (Cyril Marchiol), Shizuha (Ivan-Elfried Bussa-Bu-Kumb) et Kitahara (Romain). La dessinatrice suisse de "Green Mechanic", elle, se fait appeler Yami Shin.
Ce n'est donc plus une question de style, de sens de lecture et de rythme; mais du poids écrasant, obsessionnel, de l'héritage nippon...Ou une étrange tactique de vente ? Au point de brouiller les pistes entre "vrai" et "faux" auteurs japonais ?
Moi qui vous cause j'ai connu une époque où les chanteurs se faisaient appeler Johnny Hallyday ou Eddy Mitchell ou autre pour laisser penser qu'ils étaient un peu ricains comme leur musique.
Donc rien de scandaleux ni de nouveau sous le soleil (levant).
yannzeman a écrit:Les auteurs de manfra prenant des pseudos japonisants restent des inconnus pouvant parfaitement être des auteurs japonais, si on ne se base que sur la couverture.
Les auteurs de manfra prenant des pseudos japonisants restent des inconnus pouvant parfaitement être des auteurs japonais, si on ne se base que sur la couverture.
yannzeman a écrit:C'étaient les années 60 ; nous sommes en 2021.
Les produits importés étaient rares et chers.
Tout le monde savait que ces chanteurs n'étaient pas réellement américains. Ils passaient à la TV et à la radio, dans les entretiens.
Les auteurs de manfra prenant des pseudos japonisants restent des inconnus pouvant parfaitement être des auteurs japonais, si on ne se base que sur la couverture.
yannzeman a écrit:Les auteurs de manfra prenant des pseudos japonisants restent des inconnus pouvant parfaitement être des auteurs japonais, si on ne se base que sur la couverture.
Reginhard a écrit:yannzeman a écrit:Les auteurs de manfra prenant des pseudos japonisants restent des inconnus pouvant parfaitement être des auteurs japonais, si on ne se base que sur la couverture.
On m'aurait menti ?
papyjulio a écrit:yannzeman a écrit:C'étaient les années 60 ; nous sommes en 2021.
Les produits importés étaient rares et chers.
Tout le monde savait que ces chanteurs n'étaient pas réellement américains. Ils passaient à la TV et à la radio, dans les entretiens.
Les auteurs de manfra prenant des pseudos japonisants restent des inconnus pouvant parfaitement être des auteurs japonais, si on ne se base que sur la couverture.
Donc quand on a du succès on a le droit et si on reste un inconnu non? Il devait y avoir des dizaines de chanteurs de l'époque qui avaient americanisé leurs noms et qui ne sont pas passés à la postérité. Je ne vois pas le problème de prendre un pseudo de la culture qui nous inspire.
HervB a écrit:yannzeman a écrit:Les auteurs de manfra prenant des pseudos japonisants restent des inconnus pouvant parfaitement être des auteurs japonais, si on ne se base que sur la couverture.
Je ne vois pas où est le problème. Ce qui compte, c'est que la BD plaise ou non.
scubby a écrit:Légitime quand il y a une réelle approche artistique et qui se veut complémentaire et intégrée à une production relevant de notre culture.
Opportuniste quand on veut innonder un marché déjà saturé et faisant fi de l'histoire culturelle d'un pays et ne faire que du chiffre en produisant des produits à la mode pour simplement répondre à une demande.
yannzeman a écrit:Les japonais sont quand même les meilleurs pour produire du manga, non ?
yannzeman a écrit:Nous, ce que je voulais dire, c'est que tout le monde savait qu'un Johnny Halliday, Dick Rivers ou un Eddy Mitchell, et la ribambelle de chanteurs de l'époque, n'étaient pas américains. Parce que les chanteurs étaient populaires, une émission radio très écoutée (Salut les copains) et des magazines spécialisés dans la musique yéyé racontaient leur vie.
Les auteurs français qui se cachent derrière des pseudo japonais sont inconnu, quand l'acheteur fait face au rack des sorties de mangas. L'acheteur peut se laisser influencer par le nom, si c'est le 1er tome qu'il achète.
Par la suite, il continuera (ou pas), si ça lui plait (ou pas), mais il aura été potentiellement un peu trompé sur la marchandise, à mon avis.
Retourner vers Généralités sur la Bande Dessinée
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités