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La nef des fous
De Turf
Un univers à la fois mécanisé, fantastique, féodal et spécial. Des héros haut en rayure. Un album singulier, innovant, et inventif exécuté par un auteur en grande forme. Une œuvre mythique . Voilà, en gros, la manière dont ce titre me fut présenté. Et pourtant à la lecture de ce premier tome, je suis plus que partagé, coupé en deux, entre quelques réussites, et une exploitation maladroite et trop brève de l’écriture d’ensemble et de celle de nos héros.
Dans les réussites on peut y mettre pêle-mêle : « le talent graphique indéniable de l’auteur notamment p 7. Une ambiance fortement empreinte du « monde »Walt Disneyen ( ça se dit ?). Une ou deux répliques interessante du Roy p 15. Et une secte amusante ayant l’insigne de Delcourt . » ( Tout le monde s’en est rendu compte, je pense !).
Tout ça pour dire que la nef des fous est une cage ( dorée !) aux folles ( C .Q.F.D ). On y rencontre un Roy faitaliste , capricieux, mélomane ayant des reves prémonitoires qu’il n’écoute pas, un grand coordinateur qui met des batons dans les roues du système, se veut « calife » à la place du « calife », en d’autre termes il ourdit un complot, fait des messes basses. 2 flics habillés en rouge qui mènent l’enquete sur le trafic de coloquintes. Un fou, c’est très relatif, nommé Arthur qui s’occupe de la jeune et douce princesse. Elle-meme irritée par le monde qui l’entoure, et trop curieuse une fois à l’extèrieur du château.
Malgré tout, le problème n’est pas dans le support classique, je veux dire un royaume des complots, mais bien dans l’utilisation trop rapide et trop brève des évènements, comme une course contre la montre, et le développement des personnages principaux ne dérogent pas à cette règle de la vitesse, qui nous gache, affadit, et aplati ( et de beaucoup !) la lecture du récit.
Un récit qui ne manque pas d’interet mais qui peche par excès de vitesse.
Au final, ce premier tome laisse un gout d’inachevé dans sa conception, et l’impression maladroite d’une œuvre en demi-teinte.
Dommage ! ! !
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Tu parles d'un album qui a 15 ans... à cette époque, Turf était tout gamin, et déjà très talentueux pour pouvoir prétendre à réaliser lui-même le scénario, le dessin et la couleur... tu ne trouves pas ?...
Alors peut-être qu'effectivement, l'album est un peu trop "rapide", mais je te conseille de lire la suite... "rapidement" ... et tu pourras pleinement apprécier le monde délirant de l'Ami Turf à sa juste valeur, j'en suis certain !... Bonne lecture !
Hum ...! Je suis un peu sceptique mais je verrais bien puisque j'ai les 3 tomes qui suivent derrière.
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Moi je réponds au vieux sage qu'il n'a pas encore le T.6 dans les mains donc qu'il arrête de faire le malin...
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La nef des fous
de Turf
Pluvior 627
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Mais ce qu’il y a de remarquable, c’est le fait que l’auteur au détour d’une case « banale » fasse preuve d’une réelle inventivité graphique en perfectionnant son monde bizarroide, sa faune étrange, et sa flore omniprésente. Et aussi ce n’est pas tellement l’arrivée du Prince putatif qui représente ce petit quelque chose dont je parlais plus haut mais bien que le G.C soit en proie en une certaine mélancolie hors programme.
Et c’est ce mieux qui se révèle probant et interessant quand à la suite du récit de « la nef des fous ». L’auteur fait preuve d’un peu plus de conviction et un franchissement de trois paliers se fait ressentir qui sont àla fois graphique, scénaristique et émotionnel. Espérons que l’auteur saura continuer dans cette voie prometteuse.
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La nef des fous
De Turf
Un univers à la fois mécanisé, fantastique, féodal et spécial. Des héros haut en rayure. Un album singulier, innovant, et inventif exécuté par un auteur en grande forme. Une œuvre mythique . Voilà, en gros, la manière dont ce titre me fut présenté. Et pourtant à la lecture de ce premier tome, je suis plus que partagé, coupé en deux, entre quelques réussites, et une exploitation maladroite et trop brève de l’écriture d’ensemble et de celle de nos héros.
Dans les réussites on peut y mettre pêle-mêle : « le talent graphique indéniable de l’auteur notamment p 7. Une ambiance fortement empreinte du « monde »Walt Disneyen ( ça se dit ?). Une ou deux répliques interessante du Roy p 15. Et une secte amusante ayant l’insigne de Delcourt . » ( Tout le monde s’en est rendu compte, je pense !).
Tout ça pour dire que la nef des fous est une cage ( dorée !) aux folles ( C .Q.F.D ). On y rencontre un Roy faitaliste , capricieux, mélomane ayant des reves prémonitoires qu’il n’écoute pas, un grand coordinateur qui met des batons dans les roues du système, se veut « calife » à la place du « calife », en d’autre termes il ourdit un complot, fait des messes basses. 2 flics habillés en rouge qui mènent l’enquete sur le trafic de coloquintes. Un fou, c’est très relatif, nommé Arthur qui s’occupe de la jeune et douce princesse. Elle-meme irritée par le monde qui l’entoure, et trop curieuse une fois à l’extèrieur du château.
Malgré tout, le problème n’est pas dans le support classique, je veux dire un royaume des complots, mais bien dans l’utilisation trop rapide et trop brève des évènements, comme une course contre la montre, et le développement des personnages principaux ne dérogent pas à cette règle de la vitesse, qui nous gache, affadit, et aplati ( et de beaucoup !) la lecture du récit.
Un récit qui ne manque pas d’interet mais qui peche par excès de vitesse.
Au final, ce premier tome laisse un gout d’inachevé dans sa conception, et l’impression maladroite d’une œuvre en demi-teinte.
Dommage ! ! !
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Je dis ça avec aucune animosité particulière mais je tiens juste à réagir à ton impression sur cette série. A savoir que je ne comprend pas vraiment les arguments de ta critique... Selon moi, elle semble peut être un peu trop faite à la lumière du seul 1er tome... car ce que tu peux reprocher, cet "excès de vitesse", n'est vraiment pas l'avis de beaucoup de lecteurs à savoir qu'on est nombreux à reprocher à cette série de ne pas avancer dans son scénario.
Mais les grande qualités de cette série ne résident effectivement pas dans le scénario. Dès lors ta critique sur le 1er tome ne me parait pas juste, en tout cas à moi, et passe à coté de l'essentiel. Chose que, apparement, tu remarques au second tome... Ce n'est effectivement pas l'histoire qui semble être le point fort de la série (d'ailleurs, Turf a t il vraiment un scénario ? il semble l'écrire au grés de sa fantaisie...), mais les divers personnages riches en couleurs et les multiples scénettes burlesques. Comme tu le note également, c'est l'inventivité, la richesse qu'apporte Turf dans cette série, qui sont également les vrais points forts. Points forts en aucun cas comparable à aucune autre série et fait de cette série un petit bijoux unique.
Belle photocopie couleur en effet...
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