Reçu sous le sapin. Jamais trop accroché à la série mère, ni à Iris et Hugo (mon dieux qu'ils sont cons et masochistes ces amoureux romantiques), me voilà face à Werner et Charlotte et au premier tome de Maxime et Constance.
Premièrement, le graphisme et l'ambiance sont à tomber. Charlotte et Werner en jeune premiers n'ont aucun interêt. Ce sont les amoureux adolescents fâlots, sans épaisseur et sans saveur. Mais Jeanne Marie, quel personnage: infecte, fascinante, malsaine et si fragile à la fois. Autant je n'ai aucune empathie pour Charlotte, autant je suis touchée par sa mère. Bref, triptyque tragique qui se clôture dans le sordide à souhait.
Avec Maxime, on monte d'un cran au niveau sordide
Après Jeanne Marie violée par son père qui tombe enceinte de ce fils qu'elle n'a pas reconnu, ce qui fait que le gamin est son fils, son neveu, son petit fils à la fois, on passe au chevalier qui viole ses enfants. A peine suggérées, les scènes sont à la limite de l'insoutenable. Et on assiste à la création d'un monstre.
Bref, c'est toujours aussi beau, quelques incohérences historiques (robes de 1785 et non pas de 1775, comment les enfants de Maxime peuvent-ils être adultes en 1793 alors qu'il est un enfant en 1780), mais sympa, si on aime les ambiances romantiques (et le romantisme c'est souffrance...)