La future loi HADOPI et vous

[Miel_]

Message précédent :
Un petit répit en attendant qu'ils ressortent le même texte sans les articles censurés, ce qui vide cette loi de tous sens, et à venir : Loppsi 2 le retour... Jamais ce gouvernement n'a l'humilité de reconnaître ses erreurs pour progresser. Un tel entêtement prouve la volonté de contrôle.

[HOCHET Gabriel]

En tous cas, ce “topic“, passionnant, doit avoir la palme — et de loin — des plus longues interventions....
Z’êtes pas manchots sur le sujet, et pour beaucoup, limite en mode “légiste”....
Bravo, les mecs

[fleur]

je n'ai pas de conviction très tranchée sur cette loi: moi-même je ne pirate pas ou très peu: une chanson sur un CD audio une fois tous les 6 mois à tout casser! et je ne télécharge pas: rien que l'idée de chercher comment on fait, ça me fatigue!

Je crois quand même que si on voulait sanctionner les pilleurs d'oeuvres, il faudrait d'abord sanctionner les arnaqueurs question vente: moi j'achète Appaloosa aujourd'hui, je le paie presque 20 euros, j'ai 4 promos de films en intro que je n'ai pas demandées, un son qui craque toutes les 5 secondes, des suppléments propres aux éditions prestiges, mais comme ya pas l'édition pas prestige j'ai pas le choix: j'ai quoi comme recours?

Même si et aussi parce que c'est un bon film, je me donne le droit de le filer à copier à au moins 5 autres personnes pour compenser si le machin n'est pas protégé.

Quand l'éthique n'existe pas chez les producteurs ou les diffuseurs, on ne peut l'exiger des consommateurs... ceci dans le cadre uniquement commercial.

Si je me pense amateur d'art et pas consommatrice, je paie pour le DVD ou le CD, je participe à la rémunération de ceux qui m'apportent tant par leur travail et leur talent.
C'est sûr que j'en ai moins en stock que certains... mais ceux que j'ai, ils servent plusieurs fois
Quand on décide de ne garder que ce qu'on achète: on sélectionne

[HOCHET Gabriel]

j

Bravo, belle analyse fleur....
Apaloosa, je l’ai pas encore vu, bien que je l’ai déjà copié
Mais n’oublie surtout pas que ceux qui roulent en Rolls Royce c’est ceux qui produisent les films ou les CD de concert... C’est pas nous... Donc
Y’a p’têtrte d’autres chats à fouetter....

[e m]

... j'ai quoi comme recours?

Prendre la bonne résolution de ne plus acheter de dvd, ni de cd...
Ca fera toujours ça de moins pour les lobbys.

[quetzacoatl]

Achetez vos cd et dvd en brocante!
C'est beaucoup moins cher. Il faut être patient, c'est tout!!

[smileybone]

faut aussi se lever à 4h du mat et pas sur que toutes les séries US y soient!

[logan1973]

sinon y a les sites anglais, c'est largement moins cher et y a toutes les séries US

[fleur]

Si je me pense amateur d'art et pas consommatrice, je paie pour le DVD ou le CD, je participe à la rémunération de ceux qui m'apportent tant par leur travail et leur talent.
C'est sûr que j'en ai moins en stock que certains... mais ceux que j'ai, ils servent plusieurs fois
Quand on décide de ne garder que ce qu'on achète: on sélectionne

je précise quand même que je suis plus dans ce cas de figure...
ceci dit sans porter de jugement sur ceux qui font d'autres choix, chacun a ses raisons

[reddef]

Une simple attestation sur l'honneur pour échapper à l'Hadopi ! Disque dur contre loi molle

Avant la censure du Conseil constitutionnel, le gouvernement avait déjà pressenti le caractère bancal du projet Création et Internet au point de le rendre inopérant avant même son entrée en application.




D’abord, un bref rappel : dans la version initiale, l’abonné dont l’adresse IP avait été flashée sur les réseaux P2P n’avait que trois possibilités d’échapper à la sanction : prouver la fraude d’un tiers (preuve impossible à apporter), prouver un cas de force majeur (la foudre est tombée sur son clavier et a pressé la touche Download) ou la mise en place d’un logiciel mouchard antipiratage apte à le disculper…

Une simple attestation sur l'honneur pour échapper à l'Hadopi

Toutefois, dans les observations faites au Conseil constitutionnel, et pointées par La Tribune, le gouvernement a admis en dernière ligne droite d’autres possibilités non explicitée par le texte : l'abonné aurait pu « produire le dépôt d'une plainte pour intrusion à son domicile, ou tout élément établissant son absence à l'heure où l'acte incriminé a été constaté ». Une remarque qui rappelle l’affaire de Guingamp (un abonné mis en cause par son IP dans une affaire de diffamation alors qu’il était en vacances au moment des faits) laquelle avait été relativisée par Christine Albanel...

Mieux encore, à défaut d'autres éléments probants à sa disposition, l’abonné poursuivi par la machine HADOPI aurait pu « se borner à produire une attestation sur l'honneur déclinant sa responsabilité, sous réserve de l'éventuel engagement de poursuites pénales en cas de mensonge ». De fait, une simple main droite levée et un « je le jure » devant la Hadopi aurait suffi à échapper à la coupure ! Autant dire que le gouvernement savait que son texte était déjà mort-né avant même l’examen du Conseil constitutionnel et qu’il n’y a donc aucun regret à avoir lorsqu’on voit une telle porte de sortie.


Et pour le logiciel de sécurisation, une simple facture

Dans le même sens, sur les logiciels de sécurisation cette fois. Toujours dans ces fameuses observations faites au Conseil constitutionnel, il est fait explicitement mention de solutions faisant « obstacle à l'utilisation des logiciels nécessaires pour procéder aux échanges de pair-à-pair », ce qui dessine dans l’esprit de la Rue de Valois la mise en place d’un filtrage protocolaire, alors que tout circule sur les réseaux P2P, des contrefaçons comme des données parfaites légales (mises à jour de logiciels, etc.).... Mais peu importe.

L’une des incertitudes dans l’usage de ces solutions logicielles était la preuve de leur utilisation. Comment Madame Michu, dont l’IP a été flashée le 1er avril à 10h30, pouvait-elle démontrer que son logiciel de sécurisation était actif à l’instant T ? Christine Albanel n'a jamais répondu à cette question devant la représentation nationale. Mais nous avons un début de réponse dans les observations devant le Conseil Constitutionnel : « Il va de soi que la démonstration qu'un moyen de sécurisation a été utilisé pourra être effectuée par tout moyen (courriel reçu de la part du fournisseur d'accès, relevé d'état du système, attestation du gestionnaire de pare-feu...) et qu'elle ne portera que sur l'installation d'un tel système et pas sur la preuve que celui-ci aurait été activé à tout instant ». Là encore, le gouvernement se serait satisfait d’une bête attestation d’un éditeur de logiciel ou d'une facture d'achat de licence auprès d'un FAI qui aurait proposé victorieusement à l’abonné une telle solution. Après, libre à Mme Michu de l’installer ou pas : dans tous les cas, elle aurait été disculpée à la seule production de cette attestation ! Si l’on en croit ces observations, il n’y aurait donc pas eu de monitoring global pour savoir si le logiciel était activé tel jour à telle heure…

« Internet et Création [est] là pour créer un cadre psychologique » a expliqué plusieurs fois Christine Albanel. Un cadre psychologique avec des contraintes juridiques fantomatiques pourrait-on rajouter…

Rédigée par Marc Rees le lundi 15 juin 2009 à 09h49 (

[tdg]

Une simple attestation sur l'honneur pour échapper à l'Hadopi ! Disque dur contre loi molle

Avant la censure du Conseil constitutionnel, le gouvernement avait déjà pressenti le caractère bancal du projet Création et Internet au point de le rendre inopérant avant même son entrée en application.




D’abord, un bref rappel : dans la version initiale, l’abonné dont l’adresse IP avait été flashée sur les réseaux P2P n’avait que trois possibilités d’échapper à la sanction : prouver la fraude d’un tiers (preuve impossible à apporter), prouver un cas de force majeur (la foudre est tombée sur son clavier et a pressé la touche Download) ou la mise en place d’un logiciel mouchard antipiratage apte à le disculper…

Une simple attestation sur l'honneur pour échapper à l'Hadopi

Toutefois, dans les observations faites au Conseil constitutionnel, et pointées par La Tribune, le gouvernement a admis en dernière ligne droite d’autres possibilités non explicitée par le texte : l'abonné aurait pu « produire le dépôt d'une plainte pour intrusion à son domicile, ou tout élément établissant son absence à l'heure où l'acte incriminé a été constaté ». Une remarque qui rappelle l’affaire de Guingamp (un abonné mis en cause par son IP dans une affaire de diffamation alors qu’il était en vacances au moment des faits) laquelle avait été relativisée par Christine Albanel...

Mieux encore, à défaut d'autres éléments probants à sa disposition, l’abonné poursuivi par la machine HADOPI aurait pu « se borner à produire une attestation sur l'honneur déclinant sa responsabilité, sous réserve de l'éventuel engagement de poursuites pénales en cas de mensonge ». De fait, une simple main droite levée et un « je le jure » devant la Hadopi aurait suffi à échapper à la coupure ! Autant dire que le gouvernement savait que son texte était déjà mort-né avant même l’examen du Conseil constitutionnel et qu’il n’y a donc aucun regret à avoir lorsqu’on voit une telle porte de sortie.


Et pour le logiciel de sécurisation, une simple facture

Dans le même sens, sur les logiciels de sécurisation cette fois. Toujours dans ces fameuses observations faites au Conseil constitutionnel, il est fait explicitement mention de solutions faisant « obstacle à l'utilisation des logiciels nécessaires pour procéder aux échanges de pair-à-pair », ce qui dessine dans l’esprit de la Rue de Valois la mise en place d’un filtrage protocolaire, alors que tout circule sur les réseaux P2P, des contrefaçons comme des données parfaites légales (mises à jour de logiciels, etc.).... Mais peu importe.

L’une des incertitudes dans l’usage de ces solutions logicielles était la preuve de leur utilisation. Comment Madame Michu, dont l’IP a été flashée le 1er avril à 10h30, pouvait-elle démontrer que son logiciel de sécurisation était actif à l’instant T ? Christine Albanel n'a jamais répondu à cette question devant la représentation nationale. Mais nous avons un début de réponse dans les observations devant le Conseil Constitutionnel : « Il va de soi que la démonstration qu'un moyen de sécurisation a été utilisé pourra être effectuée par tout moyen (courriel reçu de la part du fournisseur d'accès, relevé d'état du système, attestation du gestionnaire de pare-feu...) et qu'elle ne portera que sur l'installation d'un tel système et pas sur la preuve que celui-ci aurait été activé à tout instant ». Là encore, le gouvernement se serait satisfait d’une bête attestation d’un éditeur de logiciel ou d'une facture d'achat de licence auprès d'un FAI qui aurait proposé victorieusement à l’abonné une telle solution. Après, libre à Mme Michu de l’installer ou pas : dans tous les cas, elle aurait été disculpée à la seule production de cette attestation ! Si l’on en croit ces observations, il n’y aurait donc pas eu de monitoring global pour savoir si le logiciel était activé tel jour à telle heure…

« Internet et Création [est] là pour créer un cadre psychologique » a expliqué plusieurs fois Christine Albanel. Un cadre psychologique avec des contraintes juridiques fantomatiques pourrait-on rajouter…

Rédigée par Marc Rees le lundi 15 juin 2009 à 09h49 (

Ha ouais, quand même

[superscream]

une bonne idee je trouve :
http://www.neteco.com/282476-uk-musique ... ersal.html

[zanzibar]

-
non puisque les artistes de chez la maison moisie pourrie de chez Virgin on t'encule à sec avec du verre pilé, n'augmente pas le salaire des artistes qu'ils ont soi-disant parrainé ( arnaqué!!) une fois de plus.
Bref très mauvaise idée!!
-

[superscream]

sa promet !!!
http://www.generation-nt.com/hadopi-cre ... 59511.html

[noise]

En ces temps de crise, je reste fasciné par l'energie déployée pour cette loi

[choregraphe]

la version entendu l'autre jour sur une radio me parait cohérente pour expliquer l'entêtement sur ce dossier

Sarko vit entouré de gens du milieu de la musique et de l'art populaire, qui n'ont pour la plupart plus produit grand chose depuis longtemps voir jamais rien produit .
Ils ne veulent plus mettre l'habit de lumière et aller faire des concerts Etc.....
en gros ils restent persuadés que des millions de français téléchargent ce qu'ils ne vendent plus

Il ne reste plus qu'à trouver ces mauvais français qui téléchargent du ( Johnny, Bruni, Macias, Etc .... )

Si ceux qui sur ce forum ont téléchargé les dernières productions pouvaient se denoncer pour qur tout rentre dans l'ordre, nous pourrions encore éviter HADOPI .

Reste plus qu'à trouver des volontaires pour télécharger ces gigantesques daubes

[Manu85]

.

[Thorgal Aegir]

Bon Fredo reprend le flambeau? Va t'il faire mieux que Cricri?

[reddef]

Bon Fredo reprend le flambeau? Va t'il faire mieux que Cricri?

Un moment tu m'as fait peur, j'ai cru que c'était Frederic Lefevre qui avait le poste...

[sheshpanck]

Lefevre ou MitterranT (La ded' à BG) peu importe, il fera ce que lui dira le p'tit Nicolas. Un ministre n'est jamais qu'une petite main, le changer ou le désavouer c'est de la poudre aux yeux.

[tdg]

Lefevre ou MitterranT (La ded' à BG) peu importe, il fera ce que lui dira le p'tit Nicolas. Un ministre n'est jamais qu'une petite main, le changer ou le désavouer c'est de la poudre aux yeux.

Plus que jamais en effet...