ses branlettes intellectuelle pseudo philosophico-métaphorico-symbolico-religio-mégalo-merdiques.
Bien parle, rien de tel qu'une bonne revolution populiste! Mort aux intellos, c'est rien qu'des branleurs! Manquerait plus qu'on nous oblige a penser...
Euh...
Aurais-tu compris mon propos de travers?
Moi je dis que Jodorowsky est aussi original que la bretelle de Kant. Ce n'est pas la démarche de vouloir faire réfléchir à travers une BD de SF qui est condamnable, bien au contraire, mais c'est la manière dont il s'y prend qui est complètement loupée. Probablement original au début, ce scénariste semble avoir du mal à terminer correctement ses séries. Moi, je ne vois rien d'intellectuellement honorable à nous montrer une caste de guerriers parricides sans aller plus loin qu'une série de combats et de pouvoir de plus en plus puissants et spectaculaires. Cette surenchère prévisible contribue d'ailleurs, pour moi, à une baisse du niveau de la série (ex: tête d'acier qui transforme planète d'or en une grosse fleur).
Les personnages perdent toute crédibilité. C'est TROP GROS pour être crédible (Attention: j'emploie le terme
crédible, à ne pas confondre avec
réaliste. Au théâtre, on dira
juste ou
sincère)... Et je ne parle pas des robots ridicules. Je ne parlerai pas non plus du pompage de l'oeuvre de Frank Herbert.
Pour sa défense, on pourra dire de Jodo qu'il ne nous présente pas de la SF mais, disons plutôt, une épopée sous forme de
contes allégoriques ayant pour décors un milieu space opera. C'est dans cette perspective que la série devient acceptable.
Cela dit, je pense que ses prétentions sont au-dessus et qu'il essaye vraiment de faire réfléchir son lecteur, réemployant les thèmes de sacrifice, de lutte de pouvoir ou même d'engagement politique. Mais le résultat ne vaut pas un Sin City, un Schninkel ou même Donjon Zénith (pour ce qui me vient à l'esprit).
Voilà, j'ai essayé d'expliquer rapidement pourquoi La Caste me fait l'impression d'un bol de lait caillé depuis ses derniers albums.
Paléo-Syd