L'oeuvre de Tronchet

[Nirm]

Message précédent :

"là-bas" était une petite merveille, donc vivement la sortie!

C'est la seule que j'ai lu du duo, d'où ma référence.
Bon, vivement qu'on ait plus d'infos.

[spionkop]

A propos du"fils du Yéti" , quelqu'un à fait la démarche de lire le roman puis la BD?

[edgarmint]

Il est en librairie :





L'auteur en dit :

chers amis, c'était une folie pour moi d'adapter le roman d'Anne Sibran, mais j'ai tellement adoré ce livre (pas seulement parce que c'est ma fiancée) que voila. On pourrait croire que cette histoire de mineurs boliviens ne nous concerne pas trop, mais après le rebondissement final, on comprend que si ! Merci de votre curiosité.

[silverfab]

On fait un topic dédié à ce (très intéressant) album ou on en parle ici?

[Nirm]

On fait un topic dédié à ce (très intéressant) album ou on en parle ici?

Ici ça me semble pas mal.

[MLH]

A vrai dire je n'ai pas accroché à ce nouveau Tronchet et c'est bien la première fois que ça m'arrive avec cet auteur que j'apprécie pourtant beaucoup

[edgarmint]

Même déception (et pourtant Dieu sait que je suis un adepte de Tronchet). Sensation qu'il y a d'un côté le texte et de l'autre le dessin. En fin de compte, le dessin ne fait qu'illustrer le texte mais ne raconte pas.

[Bossacdenoyau]

Avant même vos avis, je l'ai feuilleté et pas senti.
Pourtant j'ai lu récemment les Vertiges que j'ai beaucoup aimé.
Curieux...

[BDbilos]

Même déception (et pourtant Dieu sait que je suis un adepte de Tronchet). Sensation qu'il y a d'un côté le texte et de l'autre le dessin. En fin de compte, le dessin ne fait qu'illustrer le texte mais ne raconte pas.

.
Cela ne rejoint-il pas le préjugé que j'avais ( )de craindre un album rappelant "Ma vie en l'air" (album raté amha) ?

[silverfab]

Alors c'est peut être autant une question de goûts que de "références" parce que perso Tronchet ce qu'il a fait avant je ne suis pas client du tout (comme de l'humour old school Fluide / Humanos en général), mais là, déjà j'avais trouvé le Vertiges pas trop mal, j'ai bien aimé ce Monde Du Dessous.



Un ton original et un traitement peu commun pour une histoire de genres qui les mélange et sait se faire attendre.
Après certes le graphisme est typique mais bon...

Non franchement, avec une petite musique de fond décalée mais toute aussi prenante, c'est une lecture que je conseillerai, une curiosité:

http://bobd.over-blog.com/2015/06/humour-sous-terrain-le-monde-du-dessous-vs-def-trance-beats.html

[edgarmint]

[Alexander]

L’Homme qui ne disait jamais non, récit Didier Tronchet, dessin et couleur Olivier Balez

Tronchet Balez.jpg (188.9 Kio) Vu 776 fois

Violette est hôtesse de l’air. Elle prépare le concours pour devenir profiler. Depuis les attentats du 11 septembre, les aéroports recrutent ces professionnels pour repérer les comportements dits « à risque ». Violette s’est tout de suite lancée dans l’aventure. Dans l’avion, à l’approche de l’aéroport de Lyon, elle remarque un homme qui semble perdu. L’homme ne se souvient de rien. Ni pourquoi il a pris l’avion, ni de la date du jour, et pas même de sa propre identité. Violette décide de venir en aide à celui qui, selon son passeport, s’appelle Étienne Rambert et vit à Lyon. Dès lors, traînant Étienne comme un boulet, Violette va mener l’enquête tambour battant et percer, peu à peu, le secret de la véritable personnalité d’Étienne. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne sera pas au bout de ses surprises. La moindre étant celle qui conduira Étienne, toujours flanqué de Violette, à Quito, en Amérique du Sud… précisément là d’où il venait deux jours plus tôt



Dévoré d’une traite, pages tournées fébrilement, scotché par l’envie de savoir où ça emmène…
C’est donc plutôt un bon scénar par rapport aux dernièrs prod de Tronchet, mais paradoxalement au final un gout de pas très bien foutu.
Peut-être un mélange des genres trop complexe (thriller psycho humoristico road-movie sentimental ethno social) ?
La bonne idée : faire tandem avec un dessinateur réaliste aussi talentueux qu’Olivier Balez et qui semble à priori éloigné de l’univers de Tronchet (un peu à l’image de Trondheim-Oiry pour Maggy).

[toine74]

La chronique de L'homme qui ne disait jamais non est en ligne !

[silverfab]

La chronique de L'homme qui ne disait jamais non est en ligne !

Je me dis qu'il aurait presque mérité un sujet à part cet album.

J'ai trouvé ça bien fun, je suis content que ça n'ait pas été dessiné par Tronchet (ça change un peu), l'hommage et les clins d'oeil sont sympas, le scénario léger mais prenant et, hormis cette fixette sur l'Amérique centrale, Tronchet continue de surprendre ces dernières années.

Typiquement le genre de one-shot qui se marie bien avec la B.O d'une comédie des plus connue (surtout de ma génération et de la précédente) et pourtant surprenante (la B.O)

[Jetjet]

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9ration_X

Tiens je savais pas, merci pour l'info.

[silverfab]

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9ration_X

Tiens je savais pas, merci pour l'info.

Sérieux ?

[Aigle Solitaire]

Un nouveau Tronchet à paraître le 11 janvier 2017.

Régis et Valérie sont sur la route des vacances. Plus que quelques rendez-vous professionnels à plier pour monsieur et après il pourra quitter le costume cravate et enfin se détendre. D’autant qu’il a tout prévu : les adresses et numéros de téléphone de chaque hôtel, les papiers, l’assurance, les rafraîchissements pour la route… Régis pense à tout, c’est un type prévoyant. Un peu trop, même. Sauf qu’il ne s’attendait probablement pas à ce qui va lui arriver : voilà qu’après avoir bu une anodine grenadine, Valérie redevient comme par magie la petite fille qu’elle était à dix ans ! Complètement décontenancé, Régis doit à présent s’occuper de sa femme comme s’il s’agissait de sa fille. Mais cette situation improbable lui fait redécouvrir la véritable personnalité de Valérie, formant dans le même temps le miroir de sa propre enfance et de ses rêves inassouvis.

Avec le talent et la sensibilité qu’on lui connait, Didier Tronchet signe un road-movie tendre et fragile. La fable d’un homme qui va vivre un saut de conscience lorsque sa vie bien rangée se retrouve bousculée par un événement inattendu.

Premières planches : http://www.glenatbd.com/bd/livre/sortie-de-route-9782344019139.htm#page/1/mode/2up

Hâte !

[BDbilos]

merci

[Nirm]

La chronique de Sortie de route (Tronchet) par A. Perroud est en ligne.

[Alexander]

J’adore Tronchet. Depuis bien longtemps. Cet humour perpétuel, ce foutage de gueule de lui-même, cette mise en abyme de son désespoir latent, parce que même si tout y est bien souvent caricatural, on sent toujours la part autobiographique, que ses blessures de jeunesse ne sont pas très bien cicatrisées, et que si certaine anecdotes n’ont pas été vécues intimement, elles ont été pour le moins observées alentour avec le prisme de ses douleurs.
Un nouveau Tronchet, j’achète, de manière systématique, les hauts les bas je m’en fous, Tronchet j’achète.
Positif : le thème (le pitch dit-on depuis Ardisson) : Un homme est confronté à la gamine que sa femme fut. La couv, picturale, mise en espace superbe, ce gros plan sur le visage aux couleurs vives, loustaliennes, cette contre plongée sur ce mec perdu, et ce titre qui s’insère parfaitement entre les deux.
Négatif : l’auteur ne développe que l’aspect fable morale de son délire. Si bien que les persos n’ont guère de consistance, il ne prend pas le temps de nous les rendre attachants, ils ont comme quelque chose de Tennessee, euh de superficiel je voulais dire, que la lecture plutôt rapide (parce que la situation s’y prête et que les textes ne sont pas abondants) de l’ouvrage accentue…
J’ai été quelque peu déçu. C’est pas grave ceci dit, je suis toujours client.

[rennois]

Même s'il faut être clair, ça fait du bien au portefeuille, voir un Tronchet finir chez Noz à 1,50€, et en aussi grosse quantité, ça fait un poil mal au c... !
C'est pourtant une bonne bd, entre trait caratéristique de l'auteur et thèmes récurrents sur la bêtise ambiante, qui n'occulte pas la tendresse.
Il y a de ces mystères...