ubr84 a écrit:marone222 a écrit:Nucléaire : c'est une énergie à la technologie maitrisée, pilotable, sécurisée, au cout de production stable
Oui, quoi que la sécurité comment dire
marone222 a écrit:à l'abri des aléas clilmatiques et des tensions géopolitiques. Et surtout complètement décarbonée
Non, les centrales ont besoin d'eau pour se refroidir -> risque fort lors des étiages des fleuves sur l'accès à l'eau et la dégradation des milieux
Les centrales sont parfois en bord de mer -> enjeu sur la montée des eaux et des événements extrêmes
Les centrales fonctionnent avec une ressource qui n'est pas présente sur le sol français.
Et aucune énergie n'est complètement décarbonée -> c'est une fable ça ! C'est moins que le pétrole mais ça demande des installations, du béton, des infrastructures de transport, cela alimente des usages etc.
Si on veut sérieusement régler les enjeux énergétiques à l'échelle du pays comme tu dis, il faut diminuer les usages, être sobre pour de vrai au-delà des appels contextuels habituels pour passer tel ou tel pic ou crise.
il n'y a pas que les enjeux énergétiques, et tout n"est pas maîtrisable H24/J365
il y a une facette positive,
celle où l'on amalgame le "green washing", le "carbon free", le "feel good, le "way of life", le super secure
la très forte capacité de production "instantanée", à l'échelle nationale, presque en toute saison, presque tout alea confondu,
MAIS EN MÊME TEMPS,
COMME TOUT SYSTÈME COMPLEXE, NUL NE PEUT LUI SOUSTRAIRE SES AUTRES FACETTES,
QUid des périodes de "maintenance" obligatoire ?
Car, qui se souvient de la période, très récente, où 50% des réacteurs étaient à l'arrêt ? 50%...
Et qui oserait poser LA question simpliste : et si... c'était PLUS, voire 100 % ?
(oups ?)
quid des situations en mode Kalahari, en cas d'une alimentation insuffisante et discontinue en eau,
(par exemple, une sécheresse de type "1976", vous êtes trop jeunes pour vous en souvenir, sans doute, mais "à l'époque", en ouvrant le robinet, pour boire, se laver, tirer la chasse d'eau des toilettes, faire la vaisselle... il n'y avait pas d'eau courante, juste un "pissadou" 1 ou 2 heures par jour. Le reste du temps : rien.
Et je n'ai pas envie de revivre cela, sous prétexte, que l'eau que je pourrais boire pour ma survie, soit celle dont auraient besoin nos 56 réacteurs nucléaires français.
Sinon, arrêt des réacteurs, ou pire peut-être
- en mode Rambo, en cas d'une attaque militaire d'ampleur,
en mode "euh, un dôme de fer ? mais qui aurait pu prévoir qu'il en eut fallu un !"
-en mode RH
avoir un vivier de main d'oeuvre hyper qualifiée, hyper motivée, hyper bien payée, pour une maintenance extrêmement pointue et risquée dans le coeur de chaque réacteur
(édit, correction orthographique)
