Pouffy a écrit:Certes c'est beau et bien fait... mais c'est tout de même très faible. Pour être poli, je vais dire que c'est très zen car il ne se passe absolument rien dans cet album.
Comme dans pas mal d'autres albums de Taniguchi
Pouffy a écrit:Certes c'est beau et bien fait... mais c'est tout de même très faible. Pour être poli, je vais dire que c'est très zen car il ne se passe absolument rien dans cet album.
MLH a écrit:Pouffy a écrit:Certes c'est beau et bien fait... mais c'est tout de même très faible. Pour être poli, je vais dire que c'est très zen car il ne se passe absolument rien dans cet album.
Comme dans pas mal d'autres albums de Taniguchi
mome a écrit:La chronique de Ice age chronicle of the earth T.1 par A. Perroud est en ligne.
HervB a écrit:Je suis tout à fait d'accord avec cet avis. Effectivement, nous sommes en présence d'un fond de tiroir sans intérêt. Pire, la gestion de la tension et du suspense est totalement ratée dans le tome 2, qui tombe dans la surenchère ridicule. Mince, moi qui essayais de me remettre à Taniguchi...
À fuir, même en étant fan de l'auteur (ce qui n'est pas mon cas).
Pouffy a écrit:
Certes c'est beau et bien fait... mais c'est tout de même très faible. Pour être poli, je vais dire que c'est très zen car il ne se passe absolument rien dans cet album.
onehmouninehl a écrit:Au pire, le T5 de la première traduction est trouvable d'occasion. C'est le meilleur de la série (on y recroise tous les protagonistes, en une sorte de triste épiphanie !)
Jirô Taniguchi, 1947-2017
Les éditions Casterman ont la tristesse d’annoncer le décès de Jirô Taniguchi, survenu le 11 février 2017.
Jirô Taniguchi avait 69 ans.
De "Quartier lointain", son plus grand succès en France, au western "Sky Hawk", en passant par "Le Gourmet solitaire" ou encore "L’Homme qui marche", Jirô Taniguchi est un maître incontesté de la bande dessinée mondiale. Véritable passeur entre le manga et la bande dessinée occidentale, il a bâti une œuvre dont la variété de tons et de genres est exceptionnelle.
Autodidacte, Jirô Taniguchi fait son apprentissage en tant qu’assistant de dessinateurs confirmés, notamment auprès de Kazuo Kamimura, au contact duquel il découvre la bande dessinée occidentale, dont il s’éprend immédiatement. De cette influence, il retient la richesse des décors et la multiplicité d’informations contenue dans chaque case. De la grammaire visuelle du manga, il garde surtout la priorité accordée au mouvement.
Il était le premier étonné de l’engouement suscité en France par son travail. Au moment de sa venue au festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2015, l’ensemble de ses titres publiés en français par les éditions Casterman s’étaient vendus à plus d’un million d’exemplaires. Jirô Taniguchi en concevait une joie et une fierté immenses sous le masque d'une grande pudeur. Mais plus encore que le prix du scénario récompensant "Quartier lointain" au festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2003, plus encore que la médaille de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres reçue en 2011, plus encore que les différentes adaptations en langue française de son œuvre hors du champ de la bande dessinée (cinéma, théâtre, télévision), ce sont sans doute les différentes expositions consacrées à son travail (Abbaye de Fontevraud en 2012, festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2015, Versailles en 2016) ainsi que les réactions de ses pairs (Mœbius, Mattotti, Bilal, entre autres) et des lecteurs qui le comblaient de reconnaissance.
Jirô Taniguchi était profondément bienveillant et doux. Si l’humanisme qui traverse toute son œuvre est familier de ses lecteurs, on connaît beaucoup moins l’homme, d’un naturel réservé et plus enclin à laisser ses récits parler à sa place.
Le regard de Jirô Taniguchi s’illuminait dès lors que la conversation portait sur la bande dessinée. C’est l’un des rares sujets qui le voyait, lui d’ordinaire discret et peu prolixe, s'éveiller avec fougue et passion. Il aimait à témoigner de sa vive admiration à l’égard des auteurs occidentaux qu’il considérait comme des maîtres, et s’empressait de partager des anecdotes savoureuses sur les circonstances dans lesquelles il avait découvert leur travail. Il nourrissait également un intérêt profond pour les formes les plus récentes du neuvième art, toujours avide de voir où la bande dessinée allait, curieux de voir éclore de nouveaux talents.
De "L’Homme qui marche" (1995) aux "Rêveries d’un gourmet solitaire" (2016), les éditions Casterman sont honorées, fières et reconnaissantes de la confiance que Jirô Taniguchi leur a témoignée pendant plus de vingt ans.
Aujourd’hui, toutes leurs pensées vont à son épouse et à ses proches.
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