Diddu a écrit:Surtout, j'ai eu l'impression à la lecture de ce dernier chapitre qu'il a passé beaucoup de temps à travailler avec de petits éditeurs, pas forcément bien fiables ou costauds, qui disparaitront d'ailleurs assez rapidement pour un certain nombre d'entre eux.
Gilles Ratier ne dit pas vraiment qu'il s'est fâché avec Dupuis, Dargaud, Le lombard, Pilote, etc... mais je trouve ça curieux tout de même que quelqu'un de sa trempe en soit à débaucher de petits éditeurs.
A mon avis, Charlier avait été assez échaudé par ses relations avec les gros éditeurs.
Il avait une formation de juriste, et savait très bien lire les contrats, et défendre ses droits.
Très tôt, il s'est arrangé pour travailler avec plusieurs éditeurs, pour ne pas être livré pieds et poings liés à la merci d'un seul.
Par ailleurs, travailler avec des petits éditeurs lui permettait sans doute d'obtenir un meilleur pourcentage que chez les gros.
Il est possible aussi (je n'en sais rien, à vérifier) qu'il avait pris des participations chez certains de ces petits éditeurs, ce qui là aussi lui permettait d'obtenir une plus grosse part du gâteau sur la vente des albums...