Je viens de lire...

[Le Tapir]

Message précédent :


Très intéressante cette petite bd! Une lecture réjouissante et instructive que je conseille vivement!

[Nirm]

La chronique de Brèves d'école T1 par A. Perroud est en ligne.


La chronique de L'existence relativement sordide de martin grospeiller par A. Perroud est en ligne.

[Polyphile]

Première participation à ce sujet pour ma part !

J'ai lu, que dis-je ! j'ai dévoré Tant pis pour l'amour, ou comment j'ai survécu à un manipulateur de Sophie Lambda hier soir.


C'est un ouvrage à mettre entre toutes les mains, féminines comme masculines, qui propose une histoire vraie dont on ne décroche pas tant on se sent sombrer avec l'auteure/protagoniste aux mains de ce manipulateur dont elle fait le récit.

Les concepts de psycho abordés sont présentés de façon plutôt ludique, claire et simple et n'apparaissent que vers la fin pour donner les clefs de décodage du comportement des manipulateurs et comment sortir de leur emprise. Pas besoin d'avoir vécu la même chose que l'auteur pour apprécié l'ouvrage, bref, j'ai aimé !

[Nirm]

La chronique de Lorem ipsum dolor par Y. Machado est en ligne.



La chronique de 4 vieux enfoirés par A. Perroud est en ligne.

[yannzeman]

J'ai lu, hier soir et d'une traite, cet album :



Quelle claque !!!!!!!!

J'ai cru que derrière le nom de l'auteur se cachait un artiste confirmé, sous pseudo, tellement le dessin est impressionnant de maturité. Pour un 1er album, c'est un coup de maitre.
On en prend plein les mirettes, c'est beau, c'est original, c'est dépaysant.

Je me suis surpris à m'arrêter sur des cases, subjugué par le travail accompli.

Ce monde est déroutant, mais dessiné à la perfection, qui le rend crédible et ne déstabilisant absolument pas le lecteur ; et chaque personnage est immédiatement reconnaissable. J'avais ressenti la même chose à la lecture du "cycle de Cyan", de Bourgeon, qui avait réussi à créer de toute pièce un monde imaginaire, sans les repères habituels (des animaux aux plantes et habitations), mais pourtant totalement crédible, totalement cohérent, et foisonnant de détails.

Les couleurs sont de toute beauté, on en prend plein les mirettes, entre couleurs, décors et personnages.

L'histoire n'est pas en reste.
Bien sur, on ne comprend pas tout, parce que ce monde qui nous est présenté est déroutant, échappant (en apparence) à la logique à laquelle nous sommes habitué. Mais je me suis laissé embarquer dans l'histoire de cet inconnu et de ce peuple de la pierre.


J'ai eu l'impression de revivre le choc de la découverte de "la source et la sonde", le 1er tome du "cycle de Cyan" à sa sortie en 1993. A la différence que Bourgeon, son auteur, n'était pas un inconnu, et avait déjà à son actif "les passagers du vent" et "les compagnons du crépuscule", pour nous habituer à son talent.

Hervé Leblan, l'auteur de ce "sucre de la pierre" est un extraterrestre, et je suis bien content de la rencontre de ce type !

[Marion N]

Chronique de Billy Symphony par Y. Machado.



Chronique de Camus. Entre justice et mère par A. Perroud.

[toine74]

La chronique des Grands maîtres de la BD mondiale est en ligne !



La chronique de Fils de sorcières est en ligne !

[toine74]

La chronique de L'association des femmes africaines est en ligne !



La chronique de Merci l'Amour, merci la Vie ! est en ligne !



La chronique de La maison aux souvenirs est en ligne !

[rennois]

J'ai mis plusieurs mois à "avaler la bête" ( plus à ça près pour ce cadeau de noël d'il y a 3 ans ), mais quel festin !

Toute l'évolution d'un indépendant pur et dur, intransigeant par exemple avec ses journalistes sur la déontologie maison...

L'ouvrage est beaucoup plus décousu dans sa 2eme partie, des notules plus ou moins grandes remplaçant souvent les grands articles de fond début de siècle, le journal suivant en cela le rythme de lecture de l'époque.
On ne comprend pas l'humour de tous les dessins jusque vers les années 30, faute d'être en prise dans l'actualité du moment, mais rien qui ne puisse lasser.

Il est un fait reconnu aujourd'hui que l'ensemble de la classe politique est fébrile le mardi soir quant à savoir ce qui va lui tomber sur la tronche à chaque livraison hebdomadaire. Mais pourquoi s'inquiètent-ils ?
Si on retient une récurrence exemplaire au fil des années depuis que le "canard" sort des affaires ( rejoint par Mediapart de nos jours ), c'est l'extraordinaire impunité judiciaire dont ont pu bénéficier les hommes et femmes politiques, jouant avec toutes les procédures et l'étirement possible de celles-ci, quand la pirouette du non-lieu n'apparait pas bien à propos. Sans compter ceux s'en étant fichu royalement, intouchables continuant leurs "affaires" comme si de rien n'était. Hallucinant quand tu as ici le décompte en 600 pages qui n'épargne personne, au fil des années...

[Karzak]

Il est un fait reconnu aujourd'hui que l'ensemble de la classe politique est fébrile le mardi soir quant à savoir ce qui va lui tomber sur la tronche à chaque livraison hebdomadaire. Mais pourquoi s'inquiètent-ils ?
Si on retient une récurrence exemplaire au fil des années depuis que le "canard" sort des affaires ( rejoint par Mediapart de nos jours ), c'est l'extraordinaire impunité judiciaire dont ont pu bénéficier les hommes et femmes politiques, jouant avec toutes les procédures et l'étirement possible de celles-ci, quand la pirouette du non-lieu n'apparait pas bien à propos. Sans compter ceux s'en étant fichu royalement, intouchables continuant leurs "affaires" comme si de rien n'était. Hallucinant quand tu as ici le décompte en 600 pages qui n'épargne personne, au fil des années...

Tu oublies juste que le Canard a un rôle d'information, de lanceur d'alertes diraient certains aujourd'hui, mais n'est pas un tribunal. Alors oui, il fait état de choses souvent graves avec un cynisme délicieux qui donne envie de le lire chaque semaine (ce qui est mon cas d'ailleurs).

Disposer de suffisamment d'informations cohérentes, issues de sources diverses et qui, recoupées, permettent de considérer qu'un sujet peut être publié c'est une chose (et au demeurant, la démarche du Canard dans leur approche de l'investigation est relativement irréprochable).

Disposer d'éléments de preuves suffisants pour que, dans un Etat dans lequel le principe en matière pénale est la présomption d'innocence, une personne soit condamnée, c'en est une autre.

Et je passe sur tout ce qui, dans le Canard (et c'est l'essentiel du papier chaque semaine), n'est pas répréhensible pénalement (parfois moralement, mais la morale est subjective) : les petites phrases, les coups tordus, les astuces populistes, tout ça, tout ça.

Bref, point d'angélisme dans mon discours bien entendu. Pas d'oeillères non plus sur ce que peut être (et a pu être) le pouvoir ou l'influence de certains pour étouffer des affaires et ainsi donner lieu à une justice à deux vitesses. Reste qu'il ne faut pas voir, amha, ces 600 pages comme autant de preuves pénales.

[Marion N]

Chronique de Le Joli Coco par L. Moeneclaey.


Chronique du Trésor du Cygne noir par Y. Machado.

[toine74]

La chronique d'Un coeur en commun est en ligne !



La chronique d'Hitler doit mourir est en ligne !

[toine74]

La chronique de Meurtre à la compta est en ligne !

[rennois]

Il est un fait reconnu aujourd'hui que l'ensemble de la classe politique est fébrile le mardi soir quant à savoir ce qui va lui tomber sur la tronche à chaque livraison hebdomadaire. Mais pourquoi s'inquiètent-ils ?
Si on retient une récurrence exemplaire au fil des années depuis que le "canard" sort des affaires ( rejoint par Mediapart de nos jours ), c'est l'extraordinaire impunité judiciaire dont ont pu bénéficier les hommes et femmes politiques, jouant avec toutes les procédures et l'étirement possible de celles-ci, quand la pirouette du non-lieu n'apparait pas bien à propos. Sans compter ceux s'en étant fichu royalement, intouchables continuant leurs "affaires" comme si de rien n'était. Hallucinant quand tu as ici le décompte en 600 pages qui n'épargne personne, au fil des années...

Tu oublies juste que le Canard a un rôle d'information, de lanceur d'alertes diraient certains aujourd'hui, mais n'est pas un tribunal. Alors oui, il fait état de choses souvent graves avec un cynisme délicieux qui donne envie de le lire chaque semaine (ce qui est mon cas d'ailleurs).

Disposer de suffisamment d'informations cohérentes, issues de sources diverses et qui, recoupées, permettent de considérer qu'un sujet peut être publié c'est une chose (et au demeurant, la démarche du Canard dans leur approche de l'investigation est relativement irréprochable).

Disposer d'éléments de preuves suffisants pour que, dans un Etat dans lequel le principe en matière pénale est la présomption d'innocence, une personne soit condamnée, c'en est une autre.

Et je passe sur tout ce qui, dans le Canard (et c'est l'essentiel du papier chaque semaine), n'est pas répréhensible pénalement (parfois moralement, mais la morale est subjective) : les petites phrases, les coups tordus, les astuces populistes, tout ça, tout ça.

Bref, point d'angélisme dans mon discours bien entendu. Pas d'oeillères non plus sur ce que peut être (et a pu être) le pouvoir ou l'influence de certains pour étouffer des affaires et ainsi donner lieu à une justice à deux vitesses. Reste qu'il ne faut pas voir, amha, ces 600 pages comme autant de preuves pénales.

J'avai mis ça de côté à revoir plus tard, je rebondis...
Tout à fait, Karzak; il est impossible que je puisse nier que mes années et mes années d'abonnement/lecture auront pu me faire considérer cela d'un oeil primaire et subjectif
( D'autant que "le canard" admet toujours ses tords du fin fond du bout de la plume, et toujours en remettant une petite charge derrière ).

Néanmoins, "autant de preuves pénales", non, effectivement mais pourquoi, ça...
Sur tout le siècle, et par exemple, si on fait le compte de la quantité industrielle de recours tueurs dans l'oeuf, de requêtes à la virgule mal placée, de juges "déplacés" au moment adéquat, voire de morts suspectes, on a un bon paquet de preuves choppant le Covid en cours de route.
Sans compter le paquet de non-lieux irrationnels avec le contenu des dossiers...
Enfin bref

Pour en revenir au "canard", retour à un 4 pages cette semaine, comme il y a 100 ans. Même si on n'a pas connu, ça fait drôle !

En conclusion, pour recentrer également sur les dessinateurs du journal, j'ai ressorti celui-ci de la pile cette semaine :

Merveilleux Petillon, faisant passer ses impressions quotidiennes sans méchanceté ( ça fait du bien ), avec une telle évidence dans la simplicité que ses dessins confinent à l'intemporalité.

Le duo Cabu/Petillon, chacun dans sa façon, la meilleure période du journal ? Pas loin de le penser.
Mais piédestal fragile : Aranega/Lefred/Bouzard et Cie, c'est très très fort de nos jours !

[a.aaaaaaa.3]

[toine74]

La chronique de Rencontres africaines est en ligne !



La chronique de Les enfants trinquent est en ligne !

[unrefractaire]

Tombé par hasard sur cet album qui n'est pas le plus connu de l'auteur, et quelle réjouissance!
Polar poissard, Tardi a réussi le pari si souvent déjoué de planter le roman noir en France, ici en banlieue parisienne. N'ayant pas lu le roman de Véran, je ne sais pas si cela revient au seul génie de Tardi. Toujours est-il qu'il a parfait ce qu'il faisait sur Nestor Burma: le décor de banlieue avec ses lieux phares et typiques (le train aérien, le café, les rues, immeubles et maisons) est très bien rendu. Les personnages, totalement aliénés, englués dans leurs désirs, leur naïveté et leur avarice, leur soif de biens matériels, le destin des ces prolos prêts par tous les moyens nécessaires à fuir cette ville minable, morne et moche, phagocytée par la capitale qu'ils ne voient jamais.
Ne croyez pas ceux qui disent que les couleurs sont criardes. Tardi a réussi à rendre la luminosité si particulière à l'Île-de-France au mois d'août par une solution assez audacieuse : la couleur orange inonde les pages. Le rouge et le brun sont orangés, la carnation est orangée, les façades sont oranges, la lumière d'août (qui pourrait être un titre bis) et sa chaleur inonde chaque page, chaque case, et les scènes nocturnes sont physiquement rafraîchissantes.
Et toujours quelques visions de cauchemar comme Tardi les aime tant.
Le résultat final (et là à mon avis c'est du fait de Tardi) est une sorte de Jim Thompson franchouillard - Thompson qui avait si bien réussi la ruralisation du polar noir habituellement urbain - bien plus réussi que les adaptations cinoche qui ont pu être commises ici ou là.

[rennois]

Tiens, refractaire, il tombe bien, ton avis.
C'est une particularité que j'ai relevé dans la journée : à l'heure ou bcp annoncent pouvoir lire pendant le confinement ( le font-ils ? ), très très peu donnent d'avis sur les bds qu'ils sortent de leur pile !?!
Je trouve ça curieux sur un tel forum : ça n'intéresse personne de "chroniquer" ses ressentis ?
On n'est quand même pas là à la base pour les topics "sport" ou "actu/politique", non ?

C'est un questionnement...

[Nirm]

Tu découvres juste que la majorité des gens postent de leur taf...

[unrefractaire]

Tu découvres juste que la majorité des gens postent de leur taf...

C'est l'impression que j'ai aussi... Ne taffant pas, je reste sur mon petit rythme...
Je viens de finir Tueur de cafards cet après-midi et La débauche il y a quelques jours ainsi que Histoires urbaines de Julius Knipl, photographe de Ben Katchor (Casterman).

[rennois]

Tu découvres juste que la majorité des gens postent de leur taf...

Je ne sais pas de quelle façon je dois prendre cela...

Néanmoins, quid de l'effet d'annonce de beaucoup, à droite, à gauche ? Une vaste ironie communautaire ?

Avec ta seule répartie, je me demande ce que je fous sur ce forum, d'un coup