J'ai tourné autour de cette série plusieurs années, avec toujours une excuse pour ne pas me lancer, dont le style graphique. Puis je l'ai oubliée
Finalement, c'est "le ventre" et "les petits ruisseaux" qui m'ont rattrapé. Enfin, faut quand même être sérieux, Rabaté est un auteur majeur de la BD française contemporaine

. Donc je me lance

.
Premier constat, graphiquement c'est formidable. Je me rends compte que Rabaté a sans doute été un précurseur sur ce point, et que ce style est beaucoup plus répandu (et développé) aujourd'hui. Polina, Blast par exemple juste pour 2011. Bref, maintenant je suis mûr.
J'attaque la lecture en commençant quand même à entrevoir que, pendant tout ce temps, je suis passé à coté d'une perle insoupçonnée. Enfin, insoupçonnée pour moi
![Renverse [:lega]](./images/smilies/lega.gif)
L'histoire est éminemment romanesque, comme seuls savent les faire les écrivains russes du XIX siècle. Et puis, c'est encore du Rabaté.
Méfiez-vous de Rabaté. C'est un fourbe.
Il vous vend un objet à priori banal. Mais une fois qu'on l'ouvre et que l'on a lu les 3 premières pages, on se fait happer sans autre forme d'avertissement. Et on ne peut plus poser le livre.
Salaud de Rabaté
