J'ai 40 euros en poche, j'achète...

[LeJoker]

Message précédent :
Ce topic n'a de sens que pour les gens honnêtes.

Je le précise, pour éviter que vous soyez comme moi complètement désorienté et déstabilisé par la question.

[Erik Arnoux]

mais je me rends compte qu'avec 50 € on ne va plus très loin.

Voilà, voilà… on atteint des prix de plus en plus élevés, les éditeurs compensent la baisse des ventes par des augmentations des prix (c'est une des raisons, pas la seule évidemment, les paginations s'envolent également (de 46 standard, on passe à 150 et plus de plus en plus souvent) et les livres coûtent plus cher en fab)

[Casou]

mais je me rends compte qu'avec 50 € on ne va plus très loin.

Voilà, voilà… on atteint des prix de plus en plus élevés, les éditeurs compensent la baisse des ventes par des augmentations des prix (c'est une des raisons, pas la seule évidemment, les paginations s'envolent également (de 46 standard, on passe à 150 et plus de plus en plus souvent) et les livres coûtent plus cher en fab)

C'est grosso modo ce que m'a dit mon libraire quand il a encaissé mon tome 3 de la Cour des miracles :" Purée ! 15,50 ? Ce format-là, je le vendais 12,50 euros il y a 5 ans.." Et moi, j'ai dit :" Ah oui, quand même !" et j'ai tendu ma carte bancaire. J'ai toujours eu beaucoup de réparti.

[DamBDfan]

A Johnny Fletcher, merci pour ta confirmation pour "L'angélus"

En lisant ta liste, je me dis que tu cherches plutôt des récits fictifs marquants qui font voyager ou qui permettent de s'évader.

Tout à fait.

Pas sûr que la Bombe, malgré ses qualités indéniables, correspondent. Pour ma part, je l'ai refermée en me disant que je ne la relirais probablement pas et je l'ai donc revendue. Oui, la démonstration est exemplaire, la masse d'informations compilées évidente, mais personnellement je ne regarde pas le documentaire Apocalypse sur la 2nde GM tous les ans.

Oui. Je pense notamment à un livre comme MAUS qui est un chef-d'oeuvre et bien, il est dans ma biblio, lu une fois et plus jamais ouvert...
Après, il m'arrive de m'égarer, j'avais acheté et bien apprécié "Cigarettes, le dossier sans filtre" alors que je suis non-fumeur et que je déteste ça. Ou encore, "Monaco-Luxe, crime et corruption" dont je doute fortement le pouvoir de relecture.
Alors pour la Bombe, je me dis que je suis capable. Mais bon, tout ça reste des exceptions, car 95 % du temps, je me tourne vers de la fiction qui invite à la déconnexion et à la fantaisie.

Pour le reste, j'en prends bonne note

Au final, pour finir l'année, je me sens bien partir sur l'intégrale Secret/Angélus, Killilana Song, et l'intégrale Condor.

mais je me rends compte qu'avec 50 € on ne va plus très loin.

Voilà, voilà… on atteint des prix de plus en plus élevés, les éditeurs compensent la baisse des ventes par des augmentations des prix (c'est une des raisons, pas la seule évidemment, les paginations s'envolent également (de 46 standard, on passe à 150 et plus de plus en plus souvent) et les livres coûtent plus cher en fab)

C'est grosso modo ce que m'a dit mon libraire quand il a encaissé mon tome 3 de la Cour des miracles :" Purée ! 15,50 ? Ce format-là, je le vendais 12,50 euros il y a 5 ans.." Et moi, j'ai dit :" Ah oui, quand même !" et j'ai tendu ma carte bancaire. J'ai toujours eu beaucoup de réparti.

Moi c'est le dernier Largo Winch. Je ne me rappelais plus qu'il fallait presque 15 balles pour un Largo à 46 pages. Quelle époque

[Le Complot]

mais je me rends compte qu'avec 50 € on ne va plus très loin.

Voilà, voilà… on atteint des prix de plus en plus élevés, les éditeurs compensent la baisse des ventes par des augmentations des prix (c'est une des raisons, pas la seule évidemment, les paginations s'envolent également (de 46 standard, on passe à 150 et plus de plus en plus souvent) et les livres coûtent plus cher en fab)

Tout-à-fait, mais faut surtout pas le dire ici, sous peine de se faire insulter..
Avec 40 balles, tu n'as même pas 2 Sin City etc...
Faut faire des choix de plus en plus drastiques, me concernant.

[Casou]

" Au final, pour finir l'année, je me sens bien partir sur l'intégrale Secret/Angélus, Killilana Song, et l'intégrale Condor."

Ok, ça m'intéressera d'avoir ton retour sur ces titres à l'occasion. Je ne connais ni Secrets L'Angelus ni Condor.

Et si tu as des indispensables dans ta bibliothèque qui ne figurent pas dans ta liste Bdgest, je suis preneur aussi.

[DamBDfan]

Et si tu as des indispensables dans ta bibliothèque qui ne figurent pas dans ta liste Bdgest, je suis preneur aussi.

Je ne sais pas si c'est un indispensable mais en tout cas, pas loin. Disons, un bon coup de coeur Tout récemment, j'ai été très très agréablement surpris par cette BD qui semble être une adaption d'un roman (un procédé dont je me méfie et que je ne suis pas friand en général), mais ça ne se ressent pas du tout, c'est relativement bien ficelé.



La couverture toute colorée de vert au design psychédélique donne le ton. C'est joli et on imagine qu'on va suivre une histoire en plein Flower Power, teintée d'ambiance musicale propre au genre et ça, j'aime bien.
Sauf que sous un titre à l'apparence léger, l'intrigue va partir dans une toute autre direction et se révéler plus grave que je ne le pensais. L'auteur va prendre le temps de décrire pas à pas la vie de Bibow, un personnage singulier, imprévisible qui a la faculté de n'avoir peur de rien, un don qui va le sortir de son trou perdu de l'illinois et qui va intéresser les hautes instances de sécurités américaines. S'ensuivra un long périple qui passera par la guerre du Vietnam jusqu'à un poste d'agent de la CIA.
Hélàs, on a beau avoir peur de rien mais l'humain reste une machine à émotions qui peut parfois s'enrayer...Quelques drames et désillusions seront au rendez-vous et on comprendra que le titre de l'album est finalement plutôt ironique.
L'écriture est remarquablement fluide avec parfois quelques répliques bien senties.

Puis, comme indispensable à rajouter dans ma liste, il y a ceci, lu il y a quelques mois :



Un album tout en délicatesse. Enfin "délicatesse", il faut le dire vite car cette histoire va faire preuve d'une violence assez inouïe mais je n'en dirai pas plus...

J'entends par "délicatesse", la façon dont est racontée l'histoire tout en subtilité et surtout la beauté du trait d'Olivier Grenson ainsi que sa manière de représenter ses personnages. J'aime m'attarder sur leurs gestes, leurs regards expressifs, touchants, parfois terrifiants suivant les circonstances et leurs postures justes qui communiquent beaucoup de choses en ce qui me concerne. Il a réalisé l'album en compagnie de son épouse Sylvie Roge dont c'est la première bande dessinée. Pour une première, c'est assez réussi, la lecture se fait sans accroc, la mise en scène est soignée, claire et la tension dramatique monte de plusieurs crans au fil de la lecture. Celle-ci est fort attractive, on apprend à connaître doucement les divers protagonistes, on se prend d'affection pour eux, particulièrement ces deux soeurs jumelles qui paraissent si réelles et on se dit que cette histoire a déjà dû exister de par le monde. Il suffit de voir les faits divers dramatiques du quotidien.

Par ailleurs, les thèmes abordés sont vastes et finement élaborés, il est question de l'enfance, de l'amour fraternel, du rejet parental avec toutes les frustrations qui en découlent... les choses de la vie en somme.

Ce n'est pas un énième récit larmoyant, cela va plus loin et les auteurs évitent la caricature qu'on peut parfois rencontrer dans le style "drame social". La fin possède une belle force émotionnelle. A découvrir.

La semaine passée, pris ceci



Achat non programmé, disons un brin compulsif, alors que je regarde à deux fois avant de passer à la caisse, le portefeuille n'étant pas extensible.

De plus, c'est une adaptation aussi et comme j'ai dit, je ne suis pas fan du procédé, il va falloir revoir mon jugement là-dessus car quel beau livre . Un simple feuilletage m'a séduit tout de suite grâce à un dessin vivant, expressif en diable (faut voir la gueule du chien avec ses craintes, ses traumatismes), des planches fouillées et les diverses atmosphères qui en ressortent (scènes urbaines, la déchèterie, séquence de nuit,....) L'histoire tout en simplicité, n'est pas d'une grande densité (il y a autre chose pour ça, on est pas toujours obligé de s'enfiler du John le Carré ) mais il y a de quoi faire, on passe par tout les états d'âme (drôle et touchant) C'est très bien fait. Un livre salutaire surtout en cette période hystérique morose.

[tom pouce]

On a parlé de 40€ de budget.

Tiens, il est chouette ce topic car ça me concerne. J'ai un bon d'achat de 50 € à dépenser

Ah oui. J'ai confondu avec le titre du topic. "J'ai 40 € en poché. J'achète..."

[Casou]

Et si tu as des indispensables dans ta bibliothèque qui ne figurent pas dans ta liste Bdgest, je suis preneur aussi.

Je ne sais pas si c'est un indispensable mais en tout cas, pas loin. Disons, un bon coup de coeur Tout récemment, j'ai été très très agréablement surpris par cette BD qui semble être une adaption d'un roman (un procédé dont je me méfie et que je ne suis pas friand en général), mais ça ne se ressent pas du tout, c'est relativement bien ficelé.



La couverture toute colorée de vert au design psychédélique donne le ton. C'est joli et on imagine qu'on va suivre une histoire en plein Flower Power, teintée d'ambiance musicale propre au genre et ça, j'aime bien.
Sauf que sous un titre à l'apparence léger, l'intrigue va partir dans une toute autre direction et se révéler plus grave que je ne le pensais. L'auteur va prendre le temps de décrire pas à pas la vie de Bibow, un personnage singulier, imprévisible qui a la faculté de n'avoir peur de rien, un don qui va le sortir de son trou perdu de l'illinois et qui va intéresser les hautes instances de sécurités américaines. S'ensuivra un long périple qui passera par la guerre du Vietnam jusqu'à un poste d'agent de la CIA.
Hélàs, on a beau avoir peur de rien mais l'humain reste une machine à émotions qui peut parfois s'enrayer...Quelques drames et désillusions seront au rendez-vous et on comprendra que le titre de l'album est finalement plutôt ironique.
L'écriture est remarquablement fluide avec parfois quelques répliques bien senties.

Puis, comme indispensable à rajouter dans ma liste, il y a ceci, lu il y a quelques mois :



Un album tout en délicatesse. Enfin "délicatesse", il faut le dire vite car cette histoire va faire preuve d'une violence assez inouïe mais je n'en dirai pas plus...

J'entends par "délicatesse", la façon dont est racontée l'histoire tout en subtilité et surtout la beauté du trait d'Olivier Grenson ainsi que sa manière de représenter ses personnages. J'aime m'attarder sur leurs gestes, leurs regards expressifs, touchants, parfois terrifiants suivant les circonstances et leurs postures justes qui communiquent beaucoup de choses en ce qui me concerne. Il a réalisé l'album en compagnie de son épouse Sylvie Roge dont c'est la première bande dessinée. Pour une première, c'est assez réussi, la lecture se fait sans accroc, la mise en scène est soignée, claire et la tension dramatique monte de plusieurs crans au fil de la lecture. Celle-ci est fort attractive, on apprend à connaître doucement les divers protagonistes, on se prend d'affection pour eux, particulièrement ces deux soeurs jumelles qui paraissent si réelles et on se dit que cette histoire a déjà dû exister de par le monde. Il suffit de voir les faits divers dramatiques du quotidien.

Par ailleurs, les thèmes abordés sont vastes et finement élaborés, il est question de l'enfance, de l'amour fraternel, du rejet parental avec toutes les frustrations qui en découlent... les choses de la vie en somme.

Ce n'est pas un énième récit larmoyant, cela va plus loin et les auteurs évitent la caricature qu'on peut parfois rencontrer dans le style "drame social". La fin possède une belle force émotionnelle. A découvrir.

La semaine passée, pris ceci



Achat non programmé, disons un brin compulsif, alors que je regarde à deux fois avant de passer à la caisse, le portefeuille n'étant pas extensible.

De plus, c'est une adaptation aussi et comme j'ai dit, je ne suis pas fan du procédé, il va falloir revoir mon jugement là-dessus car quel beau livre . Un simple feuilletage m'a séduit tout de suite grâce à un dessin vivant, expressif en diable (faut voir la gueule du chien avec ses craintes, ses traumatismes), des planches fouillées et les diverses atmosphères qui en ressortent (scènes urbaines, la déchèterie, séquence de nuit,....) L'histoire tout en simplicité, n'est pas d'une grande densité (il y a autre chose pour ça, on est pas toujours obligé de s'enfiler du John le Carré ) mais il y a de quoi faire, on passe par tout les états d'âme (drôle et touchant) C'est très bien fait. Un livre salutaire surtout en cette période hystérique morose.

OK, merci, je vais regarder ça, et ça sort des sentiers battus.

[Jey]

Allez, je rejoue :
Pour 40/50 euros : je prends les 2 tomes de


ou

[nexus4]

C'est une question ou un conseil ? ^^

[Jey]

C'est une question ou un conseil ? ^^

Les 2 : j'adore les Westerns et j'entends le plus grand bien de Ladies with guns alors mon coeur balance
Je prends TOUT : conseil, avis, questions etc ...

[Jey]

Bon ben la question ne se pose plus !
Hier en rentrant du boulot, je passe "par hasard" dans la rue de mon dealer ... et Oh suprise : une place, or, il n'y en JAMAIS, un vrai signe du destin.
J'ai donc pris les 2 tomes de "Il faut flinguer Ramirez" et c'est vraiment une tuerie
Quel plaisir, déjà finis ce matin, j'attends la suite avec une trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès grande impatience.
ça m'a fait penser (en mieux) à :

et


Même type de dessins "numérique", même trame avec les pages Bonus (pubs etc ...)