Ripper Street, saison 1, épisode 1.
Londres, Whitechapel, quelques mois après le dernier des meurtres attribués à Jack, qui ne fait plus parler de lui mais occupe tous les esprits...
Manifestement cette série dispose de beaucoup de moyens, on ne voit pas de différences notables avec
From Hell (sauf qu'ici c'est mieux éclairé pour mon goût). L'histoire incorpore sans artifices plusieurs éléments historiques intéressants : le creusement du métro, les débuts du télégraphe, ceux des "images photographiques qui bougent" (
les coproducteurs américains ont été étonnamment laxistes sur le script puisque l'invention en est attribuée explicitement au Français Le Prince -- encore un précurseur génial disparu mystérieusement, comme Diesel et d'autres), et même (attention : spoiler !)
dans la foulée, l'invention du snuff movie !
Réalisation impeccable sans chichis, comédiens excellents, personnages accrocheurs (à noter une analogie tout de même surprenante avec le non moins excellent et/mais contemporain
Whitechapel : l'antipathie viscérale du sergent pour le consultant scientifique externe), avec parts d'ombre qu'on a hâte de voir dévoilées.
Un
must-see pour les ripperologistes, un régal en perspective pour les amateurs de bonne série.