On apprend effectivement quelques règles dans ce manga (merci pour le lexique, au passage).
Le but : c'est d'avoir le plus grand territoire.
Tu as un goban (un plateau quadrillé de 19 * 19 cases, si je ne m'abuse) et 2 séries de pierres : des noires et des blanches.
C'est toujours noir qui commence, sauf dans certains cas (lorsque celui qui joue noir bénéficie de pierres de handicap ce qui lui donne une légère avance sur son adversaire puisqu'il bénéficie d'un territoire potentiel. En général, on bénéficie de pierres de handicap lorsque le niveau des adversaires est conséquent et lorsqu'on débute).
Les joueurs placent leurs pierres de façon à délimiter des territoires (chaque intersection libre entourée de pierres noire ou blanches. Lorsqu'il n'y a plus d'action possible, le jeu est terminé et on "compte les points", c'es-à-dire le nombre d'intersections des territoires blancs et noirs. la différence indique quel joueur a gagné.
Il est possible de manger les pierres de l'adversaire.
Différentes combinaisons et formes existent.
Il est très important d'avoir toujours plusieurs "libertés" (= sorties) pour les pierres, mais je n'entre pas dans les détails.
Le manga nous montre des stratégies, mais il faudrait avoir un goban a côté de soi (sauf si on est très fort) pour bien saisir les subtilités présentées dans le manga et les rejouer soi-même. Les parties ne sont jamais décrites pierre par pierre, mais on voit toujours le résultat final, c'est à dire le plateau avec l'ensemle des pierres posées. Dans ce cas, on peut le reproduire et essayer de "lire" la partie. On apprend donc effectivement l'existence de telle stratégie et le manga montre les personnages l'utiliser. On a droit aux explications (au début en tout cas), mais cela n'aide pas forcémen le joueur néophyte.
Je pense qu'il faut avoir déjà un peu de pratique du go pour bien visualiser les parties et les stratégies rencontrées dans l'oeuvre
.
J'éspère n'avoir pas raconté trop de bêtises. Je suis encore une joueuse néophyte
"Chacun appelle 'barbarie' ce qui n'est pas de son usage". Michel de Montaigne