Genug a écrit:Alors bien sûr si tu parles de l'idéal (que je connais pas à fond, hein), alors bien sûr on est sûrement nombreux (peut-être même de plus en plus nombreux) à pouvoir se rejoindre sur ce point. Le concept, dans ce qu'il peut avoir de lecture rousseauiste -- voire christique (je suis rousseaulâtre et athée) --, évidemmenton veut bien en rêver tout éveillé -- conscients que jamais on ne verra appliquée où que ce soit par qui que ce soit.
Si tu es rousseauiste, tu dois savoir que
du contrat social et
Les Rêveries du promeneur solitaire entre autres, sont des ouvrages qui ont eu un impact très important sur les intellectuels de son temps et qu'ils ont irrigué et inspiré la pensée des générations suivantes (cela m'étonnerait beaucoup que Marx n'ai pas lu Rousseau).
Je pense que le problème de fond c'est que l'on n'a pas encore trouvé le dosage idéal entre liberté et égalité.
La révolution américaine a fait le choix de la liberté au détriment de l'égalité, et cela donne le capitalisme moderne avec une économie au dessus des lois, qui ne profite qu'à une toute petite minorité (dont ce guignol de Trump

) sur le dos de l'essentiel de l'humanité.
La révolution française a fait le choix de l'égalité au détriment de la liberté individuelle et cela a donné la terreur et inspiré la révolution soviétique qui s'est terminée dans le bain de sang que l'on sait. Idem pour les autres totalitarismes communistes.
Le monde actuel est un chaos car les idéaux et la morale ont été récupérés par la religion avec les dérives intégristes que l'on sait et par les populistes xénophobes. A l'opposé, le capitalisme amoral par définition abouti à la marchandisation totale, et n'engendre que frustration permanente et désespoir (le No futur des punks et des jeunes des banlieue).
Moi qui suis intéressé par le bouddhisme et les philosophies orientales, je pense qu'il existe une voie du milieu qui nous reste à inventer, qui place le curseur quelque part part entre liberté individuelle et égalité.
Mais tout cela, ce n'est que l'opinion de mon insignifiante personne
