Patrick75 a écrit:
Il y a aussi un tirage de tête qui va sortir. A 500 exemplaires je crois...
Oui, celui là je prends ... la version à 35 est déjà très bien mais bon, quand on aime ...
Patrick75 a écrit:
Il y a aussi un tirage de tête qui va sortir. A 500 exemplaires je crois...
Cobalt 60 a écrit:D'après les titres, les textes m'ont l'air finalement assez érudits mais plutôt courts. Avec les illustrations en plus, j'imagine que les idées ne doivent pas être très développées.
Visuellement, en quoi consiste le cahier d'art ? Galerie des personnages à partir de cases quadri agrandies ?
Cobalt 60 a écrit:
Ce cahier, ça fait quand même beaucoup de pages pour rien.
Parce que, franchement, qui ne connaît pas l'œuvre de Hergé en Europe ?
icecool a écrit:90 % des moins de 20 ans qui n'ont jamais ouvert ou lu un album, mais que leurs parcours d'élèves ou d'étudiant va peut-être amener au Grand Palais... De même que la version allégée du catalogue, cette partie est ouvertement ludique et pédagogique.
Cobalt 60 a écrit:
C'est cela qui m'embête avec ce bouquin, le côté pédagogique qui se retrouve à côtoyer l'aspect un peu érudit (si c'est bien le cas) du catalogue. Il aurait été préférable, à mon avis, de séparer les deux approches. Un livre pour les moins de 20 ans et un autre pour ceux qui connaissent déjà l'univers de Hergé.
C'est la raison pour laquelle j'hésite encore à commander ce livre.
Morti a écrit:Ce qui est marrant, et ça je m'y attendais, c'est que dans l'interview, Hergé est la plupart du temps surpris de ce que les auteurs ont été chercher et trouver là où lui n'y avait même jamais pensé.
Comme quoi quand on décortique une oeuvre, on peut y trouver tout et n'importe quoi.
Ceci dit l'univers d'Hergé est suffisamment riche pour qu'on puisse l'analyser en profondeur mais la surprise d'Hergé sur certains points est assez marrante.
Dans la première édition (Magic Strip) Peeters explique en préambule que Casterman ne l'a autorisé à utiliser que vingt-cinq cases. En revanche cette première édition comprenait une quinzaine de crayonnés à la fin.Morti a écrit:Je vais attaquer cette lecture avec l'album des Bijoux à côté de moi car bizarrement, il n'y a aucune illustration dans ce livre.
C'est d'autant plus bizarre qu'Hergé était toujours vivant donc pour une fois on ne peut pas accuser Rodwell mais Peeters ne s'attarde pas sur ce sujet.
Genug a écrit:Dans la première édition (Magic Strip) Peeters explique en préambule que Casterman ne l'a autorisé à utiliser que vingt-cinq cases. En revanche cette première édition comprenait une quinzaine de crayonnés à la fin.Morti a écrit:Je vais attaquer cette lecture avec l'album des Bijoux à côté de moi car bizarrement, il n'y a aucune illustration dans ce livre.
C'est d'autant plus bizarre qu'Hergé était toujours vivant donc pour une fois on ne peut pas accuser Rodwell mais Peeters ne s'attarde pas sur ce sujet.
L'interview des versions ultérieures, est-ce bien la toute dernière, celle qui est reprise dans Le monde d'Hergé version 1990, ou bien celle, plus en profoindeur, parue dans Minuit 25 en 1977 ?
Cobalt 60 a écrit:Argh !
J'ai de moins en moins envie de l'acheter ce catalogue. Je jetterai un œil lors de mon prochain passage à Paris et s'il est épuisé, je ne crois pas que je le regretterai.
Merci pour ces photos Genug.
Concernant l'interprétation de Tintin et de toutes les œuvres d'art en général, on touche là à quelque chose qui me gêne de plus en plus. J'ai le sentiment que les auteurs en plaquant une grille de lecture toute prête finissent toujours par trouver ce qu'ils veulent trouver : structuralisme, sémiologie, psychanalyse, etc
A tout prendre, je préfère nettement l'approche très modeste et moins rutilante d'un Philippe Goddin qui s'en tient à fouiller la genèse du monde hergéen dans ses moindres recoins sans se lancer dans des interprétations et des sens cachés parfois inventer de toutes pièces par des universitaires qui se pensent très malins. La psychanalyse en particulier me fait doucement rigoler.
Evidemment passer son temps dans les archives est certes moins flatteur pour l'ego que bâtir une belle construction théorique vertigineuse, si possible saupoudrée de termes obscurs, en se disant qu'on est le premier à découvrir cet aspect du travail de l'artiste.
Cela me fait penser à des passages du texte du catalogue de l'expo Gotlib dans lequel le directeur du musée du judaïsme voulait voir dans les cases et le lettrage de l'auteur de Gai Luron "Le souvenir des péricopes de la Torah". Admettons, mais alors quid des auteurs non juifs qui ont fait de la bande dessinée ce qu'elle est bien avant Gotlib et dont ce dernier et beaucoup d'autres se sont inspirés ?
Morti a écrit:Reste qu'il est vrai que chacun peut y trouver son compte en fonction de ce qu'il recherche, je répète que l'oeuvre d'Hergé est suffisamment vaste et diversifiée pour y arriver.
Cobalt 60 a écrit:Merci Icecool pour cette liste.
Personnellement, Tisseron et Fresnault-Deruelle me tombent des mains. Je les perçois comme incapables de se départir de leur grille d'analyse toute prête. Selon moi, ils ne cherchent dans les œuvres rien d'autre que leur validation, en une sorte de démarche narcissique et performative étouffante.
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