Genug a écrit:« Bonsoir BDbilos ! »
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Genug a écrit:« Bonsoir BDbilos ! »
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kilfou a écrit:Par contre j'ai pas l'impression que ça donne une image flatteuse d'Hergé, qui m'a tout l'air d'un control freak et qui a vite tendance à oublier qu'il ne s'est pas fait seul...
carbonnieux a écrit:euh Jacobs chez Hergé ne se résume pas qu'à la couleur
Il dessine quasi tout le Lotus couleur, Le sceptre couleur, Les 7 boules , etc...
Morti a écrit:carbonnieux a écrit:euh Jacobs chez Hergé ne se résume pas qu'à la couleur
Il dessine quasi tout le Lotus couleur, Le sceptre couleur, Les 7 boules , etc...
Donc Jacobs l'a bien aidé pour la couleur...on est d'accord ???
carbonnieux a écrit:mais il réalisera une bonne partie des décors des albums mentionnés ci-dessus , détruisant selon moi la véritable ligne claire d'Hergé
Jopo de Pojo a écrit:Le Van Melk de Mouchart est à mon avis la meilleure avancée des dernières années dans la connaissance de la vie d'Hergé. Le tabou du créateur unique y est levé tout en finesse.
Sinon, j'aime beaucoup l'idée d'Hergé en "control freak"...
corentin a écrit:Jopo de Pojo a écrit:Le Van Melk de Mouchart est à mon avis la meilleure avancée des dernières années dans la connaissance de la vie d'Hergé. Le tabou du créateur unique y est levé tout en finesse.
Sinon, j'aime beaucoup l'idée d'Hergé en "control freak"...
A la lecture de cet ouvrage, on pourrait dire identiquement la même chose pour les albums de Jacobs où l'empreinte de Van Melkebeke est bien plus forte que pour Hergé au niveau des scénarii.
Et pour le dessin, il ne faut pas oublier que ses assistants n'ont jamais non plus été crédités dans les albums (Forton, les Funcken, Weinberg, et c'est également Van Melk qui dessina les 18 premières pages de l'espadon pour le journal Tintin).
Martin et de Moor ont eu également de nombreux assistants qui ne sont pas non plus renseignés.
A part Franquin qui le faisait, c'était une pratique assez courante à l'époque de faire croire au créateur unique.
carbonnieux a écrit:Et même qu'il percevait une part des droits d'auteur de la production de ses collaborateurs du studio ! Normal puisqu'ils utilisaient les ressources du maître pendant les heures de travail
zourbi le grec a écrit:Ressources qui comptaient les coloristes du studio, soit le top de la mise en couleur à l'époque.
corentin a écrit:zourbi le grec a écrit:Ressources qui comptaient les coloristes du studio, soit le top de la mise en couleur à l'époque.
Ils ont aussi réalisé les couleurs pour un Blake & Mortimer 'Le piège diabolique'.
zourbi le grec a écrit:carbonnieux a écrit:Et même qu'il percevait une part des droits d'auteur de la production de ses collaborateurs du studio ! Normal puisqu'ils utilisaient les ressources du maître pendant les heures de travail
Ressources qui comptaient les coloristes du studio, soit le top de la mise en couleur à l'époque.
SI l'on regarde la production personnelle des collaborateurs du studio (Martin, De Moor), leurs albums les plus aboutis graphiquement datent de l'époque des studios. C'est vrai par exemple, pour les meilleurs Alix et Lefranc de Martin mais également pour Cori le Moussaillon et Barelli de Bob De Moor.
carbonnieux a écrit:
A ce propos une histoire voudrait que JM alla jusqu'à utiliser le service comptabilité des dits Studios pour une toute autre optique que celle des Studios
BDbilos a écrit:Extrait de "Le duel Tintin-Spirou" , concernant Jacobs et Fred et Liliane Funcken :
Liliane : Edgar est venu chez nous parce qu’il ne se sentait pas à même de réaliser ce qui constituait une nouveauté pour lui, à savoir la séquence du Moyen Âge dans “Le piège diabolique”. Il nous a laissé les planches avec les dialogues, puis nous avons travaillé de notre côté...
Fred : Nous avons fait les crayonnés, mais c’était comique, parce qu’Edgar, à l’inverse de moi, était super-maniaque et voulait que nous nous chargions aussi du dessin de ses propres personnages parmi les autres figurants ! Nous avons accepté, mais nous lui avons dit que ce serait lui qui règlerait le problème de la ressemblance... Et naturellement, c’est aussi lui qui a assuré l’encrage de nos crayonnés : Liliane et moi étions parfaitement incapables d’encrer dans son style. Mais le résultat est curieux : on sent, en ouvrant l’album, que ces douze planches sont différentes ! C’est la main de Jacobs, mais c’est forcément une autre manière de dessiner qui pointe en filigrane... Parce qu’il nous a laissé toute liberté, et ce que nous avons fait, il l’a gardé.
Hugues Dayez : Et pourtant, alors qu’il s’agit d’une série reconnue, vous ne signez pas votre participation...
Liliane : Non, parce qu’Edgar aimait bien signer seul ses albums, et puis, nous l’avions fait pour le dépanner, par amitié...
Hugues Dayez : Vous avez été payés, quand même ?
Fred : Finalement, non !
Liliane : Il voulait nous payer, mais il y eut un contexte un peu malheureux... Nous nous sommes retrouvés au banquet annuel des auteurs du Lombard, dans un restaurant à côté du château de Beersel. Et devant plusieurs confrères, Jacques Martin et d’autres, Edgar a sorti son porte-feuille en me disant : “Ah, Liliane, à propos, combien te dois-je pour les “petites choses” ?... Un peu vexée, je lui ai répondu : “Mais Edgar, tu connais le nombre de planches, mais nous le faisons par amitié pour toi!” Il en est resté assez interloqué. Mais personnellement, j’ai déploré son attitude un peu dédaigneuse de ce soir-là...
LeJoker a écrit:carbonnieux a écrit:
A ce propos une histoire voudrait que JM alla jusqu'à utiliser le service comptabilité des dits Studios pour une toute autre optique que celle des Studios
Plus exactement ?
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