BDbilos a écrit::ok: Impressionnant et émouvant !
Ils ont tous deux confirmé l'endroit et les places occupées par tous .
Oui très émouvant ,j'ai une courte vidéo de cet instant où Michel Noirret nous refait part de l'incident tout en refaisant(en rouge ) son phrasé et son contenu lancé envers Goscinny le 21 mai 68 ...
Y avait du beau linge : Cabu, Mandryka, Giraud, Mézière bien sûr, d’autres dont je ne me rappelle plus, parce que ça se passait il y a tout de même *47 ans (*le mail date de 2015).
La révolution consistait à refaire la mise en page de Pilote. C’était pas très exaltant. D’autant que j’étais un p’tit peu étranger, dans la mesure où je n’étais jamais invité aux réunions de rédaction de Pilote, ce qui fait que pas mal de dits et de non-dits m’échappaient.
A dire vrai, et ce fut confirmé par la suite, certains étaient venus pour régler des comptes avec Goscinny. Mais pas moi : ils étaient tout-à-fait positifs.
Je fis tout de même remarquer qu’une bonne partie du lectorat de Pilote grimpait aux barricades et que peut-être un peu plus d’audace ne nuirait pas. Ca n’a guère soulevé l’enthousiasme.
Quelqu’un souligna qu’on pourrait envisager changer le mode de fonctionnement de la rédaction, le rendre un peu plus démocratique.
Les hostilités étaient ouvertes : «
Dans ces conditions vous allez pendre monsieur Dargaud par le cou et moi par les pieds », affirma Goscinny.
Je trouvais ça vraiment très con comme réponse.
Et ma foi, comme la connerie est contagieuse il est normal qu’une connerie en entraine une autre. Ca n’a pas raté. Je lui ai répondu, bien qu’en rigolant : Mais non, on est pacifiques, on vous foutra à la porte, c’est tout !J’avoue que parfois j’ai eu la répartie meilleure.
Et pour ce qui est de la porte… j’avais gagné ! Faut bien reconnaître, c’était plutôt dans l’ordre des choses.
C’est pourquoi je maintiens que les jeunes sont des cons. Je sais de quoi je parle, étant moi-même un ancien jeune. Et aujourd’hui, je suis plus jeune que demain.
Je ne sais pas comment la réunion s’est achevée, ça me gonflait pas mal, je suis parti avant la fin, je crois bien.
fin du mail dont est extraite la phrase reprise par Noirret le 12 septembre 2019
Pour répondre à une question qui m'a été posée
Comment sait tu que ce jour la fut le 21 mai ?
Patrice Serres avait besoin de travailler et de pouvoir le faire sereinement,pour ce il avait pensé au 63, il avait demandé une entrevue à Poïvet et c'était fixé au mardi 21 mai, jour où il a été témoin de cet épisode ... (c'est tout !) .