Je sens le croaa persifleur, mais chacun sait que la bave du crapaud ... etc.
Je ne comprends pas vraiment les critiques. Sur le dessin "à la hache", sur les couleurs "Dulux valentine", etc.
Au gravier et au verre pilé, je préfère les smarties :d
Le dessin, je l'ai trouvé somme toute relativement constant. Il a évolué depuis le premier volume, certes, mais quel dessinateur ne voit pas son coup de crayon évoluer dans le temps (je pense à des séries comme Nash ou Travis, pour lesquelles l'évolution graphique est encore plus franche) ?
La couleur : Golden city a toujours été "flashy". On aime ou on n'aime pas, c'est selon (je précise que je n'étais initialement pas emballé plus que cela par les couleurs et le dessin - cette ligne claire très "statique").
Pour le scenario je reconnais qu'il est léger, très explicatif/rétrospectif, mais pas si inconsistant que d'aucuns ont voulu le dire. Le premier cycle était centré sur Harrison/Soeur Léa, avec notamment de longues planches explicatives sur leur enfance heureuse, leurs jeux, les différences sociales, le malheur de leur séparation (c'est bisounoursland ...). Idem avec la génèse de Golden City : amour filial et guimauve sirupeuse ! C'est pareil avec les enfants dans ce 7ème volume. Rien de bien choquant, les enfants étaient quand même une des options les plus intéressantes (voire la seule) pour prolonger le premier cycle ... et puis vu le le titre de l'album, c'était difficile de faire un album faisant la part belle à des galipettes sur une peau de bêêête avec la journaliste Miko.
Un album moins explosif que d'autres, mais un rythme qui s'emballe progressivement jusqu'à cette plongée en eaux troubles à la fin
Un truc pénible déjà moultement débattu : le changement de politique Delcourt pour les tranches : mes beaux rayonnages vont bientôt ressembler à un patchwork toulonnais
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"S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème." [Les Shadocks - J. Rouxel]