Avec deux paragraphes consacrés à la critique du dossier de presse, je n'en vois pas l'intérêt car les lecteurs n'auront jamais ces dossiers de presse (sauf à les acheter à prix d'or sur un célèbre site de ventes aux enchères).
Alors de la vraie critique bd, un peu comme les autres : [:kusanagui:6]
C'est moi qui ai écrit ce texte et effectivement, ce je suis pas Smyrn
Derrière l'évocation du dossier de presse, c'est bel et bien une critique de l'œuvre. Une forme d'approche que certain appellent "un coup de billard à deux bandes" ou "par ricochet'. Il est évident que lorsque le dossier de presse est évoquée, l'on retombe constamment sur ce qui définit les livres d'Aurélia Aurita. Parler d'un reflet n'est pas plus faux que de parler de l'objet qui s'y reflète, c'est juste changer d'angle. Ce qui est, me semble-t-il, d'autant plus utile que Fraise et chocolat fut commenté de façon unanime et de la même manière. Après que vous ne soyez pas d'accord, je le comprend.
Ce qui n'est pas clair, peut être, est pourquoi j'évoque autant le dossier de presse ? Pourquoi je choisi cet angle?
Ce n'est pas gratuit. Pour moi, le dossier de presse est constitutif du livre dans ce cas précis, puisque je perçois avant tout Fraise et Chocolat comme une grosse opération marketing (efficace).
Un forumeur, la page d'avant, exultait contre l'omniprésence de ce livre dans la presse. Et bien ce n'est pas un hasard. Ni le fait que TOUS LES CRITIQUES qui l'encensaient se trouver à (ré)citer le même texte et les mêmes références. Il y a vraiment quelque chose de particulier dans ce cas.
Je peux dire que c'est tout pourri, comme chronique ?
Nan mais parce que le gars qui en veut aux responsables de la com, ok, pourquoi pas, mais qu'il puisse rester objectif quant à l'objet et non à comment il est vendu, ce serait mieux, enfin, plus journalistique, quoi.
Et vouloir absolument rapprocher Aurita de références et d'intentions que je ne sens pas du tout au travers de ses livres puis lui reprocher d'en être loin, ce n'est pas de la chronique, ni même de la critique. C'est de l'auto-moussage vain, inutile, qui en dit bien plus sur son auteur que sur l'objet qu'il est censé chroniquer.
Fraise et Chocolat n'est pas une oeuvre, c'est un produit au même titre que XIII. C'est justement cela que je veux dire. Quant aux références que je cite et que j'attaque, elles ne sont pas de moi. Nin et Reiser font partis d'un joli plan de communication relayé PAR L'AUTEUR ET LES EDITEURS (auteurs eux-mêmes je le rappelle). que toi tu ne vois pas ces références nous donne un point commun, car moi non plus je ne les vois pas. Mais le fait est que l'auteur ne cesse de les revendiquer pour défendre son livre, que son service de com ne se construit que là dessus, et que les journalistes fainéants n'ont fait que de recopier cela sans jamais ce poser la question de savoir si c'était vrai.
Mon approche était de confronter ce que défend l'artiste par rapport à la réalité de sa production. Et ej persiste à dire que son travail est plus proche de Jean Marie Bigard que des ascendances qu'elles se trouvent pour faire chic.