Pour appuyer mon propos, je répète simplement qu'entre ta chronique et celle de Xavier Guilbert, il y a beaucoup de différences. La sienne ressemble à une démonstration. La tienne ressemble à un monologue conséquent d'une réflexion, je dirai même d'un cheminement de réflexions personnelles qui, sorties de but en blanc, n'expliquent aucunement comment tu as pu arriver à tes conclusions.
Tu as parfaitement raison, et c'est l'une des grandes chances du9 : la place. Moi aussi parfois j'aimerai développer, mais les formats de la presse professionnelle ne te l'autorisent pas trop. Pire, souvent l'on constate que le public ne suit pas. Du coup, tu trouves des astuces pour faire passer le message, en essayant d'indiquer que tu y as réfléchi, mais sans développer tes arguments pour autant. Quand c'est de l'éloge, personne ne dit rien. mais si c'est une descente, ça peut mal passer.
Et c'est ça qui me gêne, sûrement pas l'envie de donner un autre angle à une chronique. Angle que tu ne présente aucunement d'ailleurs. Ajouté au style recherché que tu t'efforces à ciseler, ça donne un ton péremptoire, légèrement méprisant, prétentieux au point de se présenter comme la seule vision possible, ta vision. Ca, je ne peux pas le cautionner.
Dans une revue non universitaire, je ne peux pas commencer par un sentencieux "je vais appliquer tel modèle critique...". Je le fais, sinon, tout le monde est parti avant le premier point. Quant au style, il est clairement méprisant. Je en cache pas mon mépris lorsque j'en ressens. De même que j'espère que les passionnés de l'œuvre vont s'enflammer en compliments déraisonnables.
C'est sympa de m'apprendre des trucs, tout ça, mais je déteste les généralités
Excuse moi, je ne voulais pas généraliser. Mais c'est vrai que c'est le sentiment j'ai eu suite à la répétion des "il parle pas du livre mais du dossier de presse"