de jolan » 23/01/2017 22:13
Raah, à chaque fois ça me fait le même coup, j'ai plein de ses premiers films dans mes archives, mais pas encore vus, bon alors ça nous fera ( beaucoup de notes seront revues à la baisse avec mon oeil d'aujourd'hui ) :
1957 : Les Copains du dimanche de Henri Aisner
Un gentil petit film bien vieilli et bien inutile, mais c'est amusant de le voir dans son premier rôle, avant le Godard.
6/20
1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné
Peu de souvenirs. Mais ce n'est plus du Carné poétique d'avant, c'est sûr. On s'approche de la Nouvelle Vague.
7/20
1959 : Charlotte et son jules de Jean-Luc Godard
Bof.
?/20
1960 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard
En bon adolescent cinéphile, j'adorais ce film. Aujourd'hui, je pense que ça m'ennuierait assez vite. Une plus longue promenade romantique avec Jean Seberg dans les rues de Paris aurait suffi pour que j'en garde un meilleur souvenir.
10/20
1960 : Classe tous risques de Claude Sautet
Un très bon petit polar. On revient à du classique, mais paradoxalement nettement moins vieilli que le précédent.
12/20
1960 : Moderato cantabile de Peter Brook
Un beau film. Belle histoire, belle ambiance, belle réalisation.
10/20
1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville
Me souviens avoir trouvé ça austère, mais beau. Deux beaux acteurs.
9/20
1961 : Un nommé La Rocca de Jean Becker
Comme ça fait très longtemps que j'ai vu les deux versions, je ne saurais les comparer. Je crois cependant que le N&B et la présence de Vaneck étaient plus à mon goût. Et puis Giovanni, un médiocre écrivain et médiocre réalisateur, comparé à Becker fils, donc oui ça y est ça me revient celui-ci est bien meilleur.
/20
1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville
Un bon polar, au scénario relativement bien ficelé ( je ne me souvenais plus de l'intrigue, et j'ai été saisi par la manière dont elle se joue de nous ). Un mix intéressant du cinéma des années 50 et de la Nouvelle Vague en la personne de Belmondo - un point axial sans doute. Et une réalisation assez "relâchée", sans classicisme extravagant, tendue vers la modernité. On marche, on court, on doute, on comprend, et on assiste impuissant à la fin des espérances. Un bon film. Seul point faible : pas de femmes, ou si peu... Un film d'hommes, de voyous, avec leurs trahisons.
12/20
1962 : Cartouche de Philippe de Broca
Le plus beau film de capes et d'épées qui soit. Une comédie légère, et en même temps un des final les plus émouvant qui soit : le carrosse dans le fleuve.
12/20
1962 : Un Singe en hiver d'Henri Verneuil
C'est drôle, loufoque, émouvant, parfaitement dialogué, joué et réalisé, bref, un grand moment de cinéma dont je ne me lasse pas. Verneuil était alors dans sa meilleure période.
14/20
1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls
Un bon petit policier ( c'est Sautet qui a écrit le scénario, et on peut en effet penser à « L'Arme à gauche » ) dans lequel le duo Belmondo-Moreau fonctionne à merveille. C'est dommage qu'on ne les diffuse pas plus souvent ces petits films méconnus, tout comme l'excellent « Classe tous risques » ( qui est néanmoins un cran au-dessus ).
8/20
1963 : L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville
Un road-movie américain, qui sent en bonne partie l'improvisation, avec une réalisation balbutiante de caméra en voiture. Pour ce qui est de l'intrigue, lors de la fuite du banquier véreux pour récupérer son argent, on apprend qu'il y a trois sortes d'hommes : le mouton, le léopard, et le chacal. Et en effet, le vieux Vanel et le jeune Belmondo se disputent la médaille du chacal le plus froid, cynique, lâche, vénal ( ah ah, Vanel vénal... ) et odieux. Au final, le vieux n'a pas réussi à faire du jeune son fils de substitution, et le jeune se révèle un peu plus humain qu'il ne le laissait entrevoir. Mais il est déjà trop tard. D'ailleurs, la deuxième heure est beaucoup trop longue et ennuyeuse.
7/20
1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca
Les aventures de Tintin bidasse au Brésil. J'aimais beaucoup, ado. C'est enjoué, rythmé, il passe son temps à courir, l'intrigue est très dispensable, mais on passe un bon moment de divertissement exotique. Avec la regrettée Françoise Dorléac.
9/20
1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil
Plus trop de souvenirs.
?/20
1964 : Échappement libre de Jean Becker
Les retrouvailles de Belmondo et Seberg ( très en beauté, bien plus femme fatale que dans « A bout de souffle », façon Grace Kelly ou Eva Marie Saint ). Je n'avais absolument jamais entendu parler de ce film, ni du fait qu'ils avaient tourné un second film ensemble. Comme dans beaucoup de films de Belmondo début 60, on a de l'aventure, des gangsters, des magouilles, de l'exotisme, de l'humour, de la désinvolture, un brin de romantisme macho, du rythme et des rebondissements. Ce que je préfère, ce sont les retrouvailles à Brême, à la fin.
8/20
1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil
Revu ce très bon film. Dans mon esprit, la jeune femme était jouée par Marie Dubois, mais elle n’a qu’un rôle minuscule, et c’est en fait la ravissante Catherine Spaak, la fille du célèbre scénariste. Je ne sais pas pourquoi Verneuil avait cette fascination pour les plages comme symbole de la guerre, comme dans « Un Singe en hiver ».
12/20
1965 : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard
En bon adolescent cinéphile, j'adorais ce film. Un grand film, une grande expérience cinématographique libre et poétique. Aujourd'hui, je crois que ça me ferait un peu pouffer.
10/20
1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca
La suite des aventures de Tintin par le duo Belmondo/Broca. Ca commence bien, puis on se lasse.
7/20
1966 : Tendre Voyou de Jean Becker
Une petite comédie sympathique.
7/20
1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément
Un beau film classique. Je ne comprends pas trop les notes ci-dessus, c'est un film très réussi.
10/20
1969 : Le Cerveau de Gérard Oury
Comme tout rouennais, je suis attaché à ce film ( comme pour « Adieu Poulet » ), on reconnaît des endroits, et la Statue de la Liberté conservée non loin, mais bon, je serais bien incapable de vous dire de quoi ça parle, et puis le cinéma façon Oury, perso...
7/20
1969 : La Sirène du Mississippi de François Truffaut
Un film que j'aime beaucoup. Grave et romantique, noir et lumineux. Peut-être le dernier grand rôle de cinéma de Belmondo... après il ne jouera que lui-même.
12/20
1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch
Un voyage en Californie en compagnie de madame Lelouch d'alors, Annie Girardot. Un grand sentiment d'improvisation. Ils filment leurs vacances, c'est cool.
6/20
1970 : Borsalino de Jacques Deray
Il y a du beau monde au scénario, mais perso je ne retiens de ce film que la restitution des années 30. Maigre.
6/20
1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau
Vu une fois il y a trop longtemps. Ca doit être bien, je me souviens que c'était bien.
?/20
1971 : Le Casse d'Henri Verneuil
Euh, bien nul d'après mes souvenirs.
5/20
1972 : Docteur Popaul de Claude Chabrol
Un petit Chabrol gentiment amoral.
6/20
1972 : La Scoumoune de José Giovanni
Tiens c'est bizarre qu'il n'ait fait qu'un seul film avec Giovanni, mais bon il en a fait plusieurs « d'après » Giovanni.
6/20
1973 : L'Héritier de Philippe Labro
Un film qui m'avait beaucoup marqué, étant enfant, même si je ne comprenais rien à l'intrigue. On voit bien la fascination de Labro pour les Etats-Unis, mais je m'aperçois qu'il n'y a aucun moment où le personnage de Belmondo soit vraiment humain. C'est pour cela que Denner est aussi attachant. Quant à la scène finale, maintenant que je la vois avec des yeux plus aguerris à la réalisation, elle tombe tout bonnement à plat.
10/20 ( pour le souvenir d'enfance )
1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca
Encore un excellent film du duo Belmondo/Broca, encore une comédie exotique, mais qui cette fois se passe dans la grisaille parisienne. Le soleil, c'est Jacqueline Bisset, qui n'a jamais été aussi belle. Je veux la même voisine.
10/20
1974 : Stavisky... d'Alain Resnais
Jamais trop aimé ce film. Je ne comprends pas trop ce qu'il fait dans la filmographie de Resnais, bon passe encore si j'avais aimé, mais non, je m'étais ennuyé.
6/20
1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil
Un film en deux parties, sur deux intrigues, ce qui donne du rythme, mais aussi un certain déséquilibre : d'abord l'histoire avec le braqueur, puis avec le tueur de femmes. Les poursuites sur les toits près des Nouvelles Galeries et l'Opéra, puis dans le métro vers Bir-Hakeim, sont gravées dans ma mémoire d'enfant. Tout comme le duo Belmondo-Denner, qui a marqué mon enfance avec « L'Héritier ». Mais la fin est ratée, c'est de l'esbroufe Bébel clinquante et inutile ( car c'est avec ce film réussi que Belmondo est devenu le Bébel des navets à venir ).
9/20
1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca
Mouais, on retrouve la fantaisie des films du duo Belmondo/Broca, mais c'est pas folichon. Un peu de poésie lors des scènes dans leur maison de banlieue, c'est un peu tout ce dont je me souviens.
7/20
1976 : L'Alpagueur de Philippe Labro
Aucun souvenir.
?/20
1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil
Le premier de la série des Bébel ( à moins que ce ne soit le précédent ? ). Je croyais que c'était avec Lautner, mais non, c'est bien une création de Verneuil, dans la continuité de la fin de « Peur sur la ville ». Vu et revu, mais bon y a quand même de sacrées répliques. « Si vous appelez ce genre de filles des hôtesses, qu'appelez-vous au juste une pute ? »
7/20
1977 : L'Animal de Claude Zidi
Une petite comédie, plus témoignage de l'époque qu'autre chose.
7/20
1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner
Le flic ripoux il voit la fille de Belmondo, mais bon, c'est normal, il ne se pose pas de question. Bon, enfin c'est du polar très basique.
5/20
1980 : Le Guignolo de Georges Lautner
Bon alors à partir de là ça va être compliqué, je ne saurais pas trop dire quel film est quel film, ils se ressemblent tous.
Celui-là est un peu trop lourdingue pour moi.
6/20
1981 : Le Professionnel de Georges Lautner
La musique Royal Canin de Morriconne. L'hélicoptère. Voilà voilà...
7/20
1982 : L'As des as de Gérard Oury
J'aimais bien ce film quand j'étais petit ( j'étais ultra fan de Belmondo quand j'étais jeune, et celui-ci j'étais allé le voir au cinéma ). Je pense qu'il vaut mieux que je ne le revoie pas.
8/20
1983 : Le Marginal de Jacques Deray
Comme le Professionnel, en plus virile. De la castagne, des filles, des bagnoles, mouais, pas ma vision du cinéma.
6/20
1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil
Vu une fois, je m'étais bien ennuyé. Maintenant que je suis devenu amateur de Verneuil, je pourrais peut-être le revoir à la hausse, mais je crains qu'il n'en vaille pas la peine. Me souviens surtout de la réplique de Marie Laforêt : « c'est bien la première fois qu'il fait des étincelles avec sa bite »
5/20
1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner
Un peu hystérique et sans intérêt. Le Lautner des années 80, bah c'est pas top.
5/20
1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady
C'était sympa comme petit film. Je crois même me rappeler qu'à aucun moment il n'y est question de juifs ou de trucs du genre dont est trop coutumier le bonhomme ( Arcady ), donc ça fait du bien.
8/20
1987 : Le Solitaire de Jacques Deray
Le Marginal bis. Le dernier Bébel.
6/20
1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch
LE film de sa fin de carrière, avec le Klapisch onze ans plus tard. Un beau film.
12/20
1992 : L'Inconnu dans la maison de Georges Lautner
Rien que pour les dialogues, superbes. A part ça, c'est plat.
7/20
1995 : Les Misérables de Claude Lelouch
Oui alors c'est pas mal, original comme adaptation et comme parti-pris, mais bon, pas un grand film non plus. Mieux vaut voir les vraies belles versions.
8/20
1998 : Une Chance sur deux de Patrice Leconte
Un bon gros navet. L'entreprise était louable, réunir les deux monstres sacrés Belmondo et Delon trente huit après après « Borsalino », mais le résultat est trop loin de nos attentes.
4/20
1999 : Peut-être de Cédric Klapisch
Peut-être, et sans doute, le film dans lequel Géraldine Pailhas est la plus magnifique.
10/20
2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier
C’est pas drôle. Seule la fin est un peu émouvante, mais sinon je me suis énormément ennuyé. Grave fait chier même.
4/20
2000 : Amazone de Philippe de Broca
Nul
3/20
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.