Merci Morti

Bon, je suis de toute façon moins généreux que vous en notation, mais le coeur y est cette fois-ci.
1960 - Classe tous risques
12/20 Excellent polar, entre classicisme et nouvelle vague
1965 - L'arme à gauche
6/20 Un petit polar exotique original, mais un peu chiant quand même
1970 - Les Choses de la vie
13/20 Le premier film typiquement Sautet, et déjà un bijou. La structure est parfaite, et on a rarement aussi bien retranscrit les émotions. Tout le cinéma de Sautet montrera des hommes blessés et des femmes qui ne savent pas être ( ou ne se sentent pas ) aimées.
1971 - Max et les ferrailleurs
12/20 De beaux rôles, une Romy superbe, mais je le trouve un peu froid.
1972 - César et Rosalie
15/20 Le chef d'oeuvre de sa première époque, avec un trio amoureux somptueux, une Romy magnifique ( et puis Frey est dessinateur BD : pour qui veut le devenir, ça marque ), le Paris pompidolien insouciant, et la Bretagne revivifiante
1974 - Vincent, François, Paul, et les autres
14/20 De bons comédiens et une ambiance générale très agréable, comme une famille lointaine. "Max" était froid, ici ce n'est que chaleur et partage, même des drames.
1976 - Mado
13/20 La rencontre de deux générations ( Piccolo-Piccoli ), dans une sorte de synthèse des films précédents ( le rôle de Romy ), pessimiste, noir, quasi-désespéré, où tous finissent par s'embourber pour de l'argent.
1978 - Une Histoire simple
12/20 Pour Romy. C'est pas gai, et on ne peut s'empêcher de penser à son propre destin futur.
1980 - Un Mauvais fils
13/20 Le face à face intime de deux grands acteurs, et un film que j'ai toujours rapproché de "Beau-père" de Blier
1983 - Garçon!
13/20 Une gentille comédie mésestimée, mais que j'aime beaucoup. Montand cabotine, mais on l'aime aussi lorsqu'il tombe le masque et qu'on perçoit les failles derrière le personnage. Et cela, seul Sautet savait l'écrire et le filmer.
1988 - Quelques jours avec moi
9/20 Je n'ai pas trop accroché à ce film, d'autant que je n'aimais pas Bonnaire à ses débuts. Je vois ce film comme une pièce de théâtre un peu vaine.
1992 - Un Coeur en hiver
16/20 Pour moi son deuxième chef d'oeuvre : un drame sentimental et musical sublime d'intériorité, porté par Emmanuelle Béart elle aussi au sommet de son art et de sa beauté.
1995 - Nelly & Monsieur Arnaud
13/20 Un peu déçu, mais il y a beaucoup de choses infimes qui passent dans ce dernier film, et à travers le personnage de Serrault amoureux de la jeune Béart. Sans doute un autoportrait testamentaire...