Druillet - Les lecteurs ont du talent

[Cobalt 60]

Message précédent :
Oui, c'était un grand classique des Humanos à une époque : sortir un maximum de titres et les faire imprimer et façonner en Espagne au moindre coût.
L'EO de Den est impossible à lire si vous voulez la garder en bon état. Le Métal Spécial Alien, je n'en parle même pas. Dionnet l'a admis dans une interview, les Humanos merdaient gravement par soucis d'économie.

[TOMY35]

Oui, c'était un grand classique des Humanos à une époque : sortir un maximum de titres et les faire imprimer et façonner en Espagne au moindre coût.
L'EO de Den est impossible à lire si vous voulez la garder en bon état. Le Métal Spécial Alien, je n'en parle même pas. Dionnet l'a admis dans une interview, les Humanos merdaient gravement par soucis d'économie.

Tout à fait d'accord avec toi Le Métal spécial Alien je ne l'ai malheureusement jamais vu en bon état, toujours en pages volantes

J'ai acheté le Druillet aux éditions MEL, n'ayant aucun visuel sur le net, ni aucun détail je me suis contenté de la version standard à 49 Euros ( acheté 46 aux centre culturel Leclerc ) je ne voulais pas payé 100 euros de plus sans avoir un minimum de détails quelle mauvaise communication de la part des éditions MEL.... rien sur le net, peut être estiment ils ne pas en avoir besoin !? Je n'avais jamais acheté de tirage chez eux donc l'inconnu très peu pour moi. Je me suis contenté de l'ouvrage standard qui est tout bonnement sublime, je n'ose imaginer l'allure du tirage à 150 euros si la beauté est graduelle en fonction du tarif

À la base mon libraire habituel devait me le vendre mais le tirage est arrivé fracassé, impossible dans avoir un autre chez les éditions MEL car tout avait déjà été distribué direction Leclerc ou j'avais prudemment mis de côté le seul et unique exemplaire reçu. ..

[TOMY35]

Personne n'a acheté le TT ?

[nexus4]

LA PREVIEW DE LA BETE :



Présentation chronologique des cinquante années de carrière de P. Druillet à travers des planches, des storyboards, des peintures, des affiches de films, ou des sculptures. Avec un entretien de l'artiste et une visite de ses ateliers successifs.



Et puisqu'on y est, la preview du De Crecy, les deux sont magnifiques :



Première monographie illustrée de l'artiste, cet ouvrage est construit en 2 parties, chacune montrant un aspect singulier de l'oeuvre de Nicolas de Crécy. Fort d'une amitié de très longue date, l'ouvrage est introduit par un entretien de l'artiste avec Michel-Edouard Leclerc. La première partie déroule de manière chronologique l'ensemble de l'oeuvre publiée de l'artiste de manière chronologique, depuis son premier ouvrage " Foligatto " (Editions Les Humanoïdes Associés) en 1991 jusqu'à son manga " La République du Catch " (Editions Sh¯ueisha / Casterman sorti en mai 2015.
Elle est richement illustrée de documents d'archives, de crayonnés, d'esquisses, de story-boards ainsi que des planches et dessins les plus emblématiques de chaque album. Chaque ouvrage est introduit par un texte de l'artiste dans lequel il explique son processus créatif et ses motivations littéraires et artistiques. La seconde partie de l'ouvrage s'attache à son oeuvre graphique, faisant la part belle, thème après thème, aux dessins et peintures qu'il réalise depuis plus de 20 ans.
Ces oeuvres, publiées pour la première fois dans un ouvrage, montrent de manière exhaustive un pan de l'oeuvre méconnu du grand public, sortant Nicolas de Crécy de la bande dessinée ; art dans lequel il a trop souvent été cantonné. L'ouvrage est enrichi de nombreux textes de Nicolas de Crécy, réalisés par lui spécialement pour cet ouvrage, dans lesquels il explique son travail, ses thématiques et les raisons qui ont motivé chaque étape de son parcours.
Ces textes permettent de rentrer dans l'intimité d'un grand artiste aux marges du 9ème Art.

[pierryves]

L'expo de feu Le Quartier de Quimper cet été était vachement bien.

[Anianka]

j'ai regardé la preview (Druillet) et je sais pas, j'accroche pas vraiment au format du bouquin, j'ai plus l'impression de lire un catalogue de vente aux enchère qu'autre chose ...

[TOMY35]

Détrompes toi, l'ouvrage est splendide, avec immersion dans l'atelier de Drudru.. Pour moi l'ouvrage est déjà un incontournable

[lleywen]

Curieux de voir ca.

Druillet quand même

[meganyolo]

Personne n'a acheté le TT ?

G
Sortie repoussée à Février d'après mon libraire. ( M'enfin )

[TOMY35]

Et sur le contenu du TT toujours mystère et boule de gomme

[meganyolo]

Personne n'a acheté le TT ?

G
Sortie repoussée à Février d'après mon libraire. ( M'enfin )

Finalement sorti fin décembre.

Le Tirage luxe est le même que le tirage à 49 € , même livre, si ce n'est le coffret sobre et la sérigraphie signée et numérotée (150ex).

[kilfou]

Enfin lu un Druillet


A priori grosse inspiration de Mad Max (un de mes films de chevet), et je suis un peu déçu.
Je connais l'histoire du bouquin, mais ça m'a pas touché, c'est trop hermétique pour moi. Le dessin esr écrasé par les couleurs et le format, les dialogues sont réduits à des éructations, on peut pas dire que Druillet aide son lecteur (c'était probablement pas le but)

Bon j'en lirai d'autres mais c'est pas un essai inaugural très concluant quoi.

[nexus4]

Jeune explorateur enthousiaste découvrant des contrées aux mille promesses, écoute l'autochtone et lis Salambo.

[Alonzo Cabarez]

La Nuit a un côté cathartique (lié au traumatisme du dessinateur consécutif au décès de sa femme) qui n'en fait pas le titre idéal pour aborder l'univers de Druillet.
Cette curieuse forme de thérapie s'est poursuivie dans les albums suivants : le portrait photo plus ou moins retouché de Mme Druillet (et le plus souvent nue) revient encore fréquemment dans les pages de Salammbô.
Les premiers albums de Lone Sloane ou Délirius sur scénar de Lob me paraissent plus accessibles.

[Aigle Solitaire]

Jeune explorateur enthousiaste découvrant des contrées aux mille promesses, écoute l'autochtone et lis Salambo.

J'enchéris.

[M Novembre]

Jeune explorateur enthousiaste à la découverte de contrées aux mille promesses, j'ai trouvé sur une brocante, une vieille édition de Gaïl. Mon premier Druillet, donc.

Graphiquement j'aime assez. Par contre, l'histoire... Je n'ai vraiment pas accroché. C'est décousu et pseudo-mystique, sans être à la hauteur des dessins qui, eux, ont véritablement quelque chose de fascinant.

En me renseignant, j'ai appris qu'en cours de réalisation de l'album, sa femme est décédée. Druillet a mis de côté Gaïl pour dessiner La Nuit et au final, cet opus de Lone Sloane aura été réalisé sur plusieurs années avec un fort traumatisme au milieu. Il n'empêche : l'histoire m'a profondément ennuyé et m'a refroidi.

Bref, tout ça pour dire : dois-je persévérer et poursuivre mon exploration avec Salambô ?

[Vainsy]

Mais oui, il FAUT insister !!!
Pour du Druillet moins mystique et plus varié, je conseille la lecture de

... mais je sais pas si il est dispo en ce moment, ou facilement trouvable (2 ventes en ce moment-même sur BDG).
Pour du Druillet carrément déconnant (enfin, relativement, ça reste du Druillet quand même...),

vaut son pesant de cacahuètes...

[pierryves]

Si je peux me permettre, M. Novembre, je suggère que tu débutes par quelque chose de moins massif et colossal que Salammbô qui te collera mal au crâne (même si c'est excellent).

Le problème de Druillet est qu'il n'est absolument pas scénariste. Et que ça se voit.
En fait, on ne lit pas Druillet pour les histoires, mais pour l'ambiance très personnelle (toujours grandiloquente) qui ressort de ses albums.

Pour bien entamer Druillet, je préconise plutôt la lecture des 6 Voyages de Lone Sloane (des histoires courtes qui dans l'ensemble forment un tout cohérent), puis surtout Delirius, écrit par Jacques Lob. C'est sans doute le meilleur LONE SLOANE, et un des meilleurs Dru-Dru parce que, en plus de cette ambiance typique, on a cette fois une histoire de qualité écrite par un vrai scénariste.
Toujours dans la série LONE SLOANE, Chaos - qui marquait le retour de Druillet à la BD en 2000 - est généralement moins bien considéré, mais je le trouve très bon. On n'est clairement plus dans les années 1970, mais l'évolution graphique est très valable. En revanche, il faut éviter Delirius 2 (dixit Dru-Dru himself).

Et comme toujours en BD, il faut relire les albums. Surtout avec quelqu'un comme Druillet.
Ça ne s'apprécie pas forcément à la première lecture (tu l'as constaté avec Gail). Il faut lui laisser le temps.
Au début j'avais aussi du mal avec Gail, mais maintenant, je l'aime beaucoup. Surtout si on a lu les albums précédents et La Nuit dans l'ordre chronologique.

Ensuite, il y a bien Yragaël ou la fin des temps qui est graphiquement un des sommets de l’œuvre de Dru-Dru, mais dont l'histoire (et surtout les textes de Demuth) est outrageusement pompeuse (voire incompréhensible) et prétentieuse comme rarement. La suite, Urm le fou (par Druillet seul), est nettement plus abordable et graphiquement toujours splendide.

Autrement, j'ai détesté Mirages dont parle Vainsy (les goûts, les couleurs, tout ça) et je n'ai jamais compris non plus l'engouement pour Vuzz et Là-bas (qui viennent d'être réédités en jolie intégrale format comics), qui est soi-disant très drôle et dont je me demande toujours à quel moment on est sensé rire ou sourire.

Mirages est un album d'histoires courtes qui peut te faire détester Druillet. Donc : méfiance.
Si tes goûts sont proches de ceux de Vainsy, ça te plaira. Si, en revanche, ils sont plus proches des miens, voilà plus précisément ce que j'en pense : https://www.senscritique.com/bd/Mirages ... e/46046312

[naamlock]

Ensuite, il y a bien Yragaël ou la fin des temps qui est graphiquement un des sommets de l’œuvre de Dru-Dru, mais dont l'histoire (et surtout les textes de Demuth) est outrageusement pompeuse (voire incompréhensible) et prétentieuse comme rarement.

Tiens, justement, j'étais en train de me demander quel est son album le plus somptueux d'un point de vue graphique ?

Sachant que je n'ai que Gail, Vuzz, La nuit(que j'hésite à ouvrir tant mon album est en piteux état) et Yragael (qui est selon moi, le plus beau des 4 )

Toutefois, j'ai vu quelques planches de Salammbo sur le web et ça m'a l'air particulièrement splendide.

Du coup, quel est selon vous l'album qui représente son sommet graphique ? (Je suppose que ça va être très dur a départager)

Ne sont-ce pas des illustrations tirées du prochain Enfer ?
Surtout la première image, dont le fond évoque pas mal la vision de l’œuvre de Dante par Dürer.

J'ai l'impression que cette image réinterprète une case d'Yragael :

Voici l'image en question :

http://yogvolo2.free.fr/forum/druillet01.jpg

[Aigle Solitaire]

Tiens, justement, j'étais en train de me demander quel est son album le plus somptueux d'un point de vue graphique ?

Salammbô 1 et 2, pour moi.

[nexus4]

Y a de l'écho !