Une exposition consacrée à l’œuvre de Didier Comès a été montée par le musée des Beaux-Arts de Liège courant 2012. Fin janvier 2013, elle sera proposée au public du festival international de bande dessinée à Angoulême. L’occasion de revenir sur le travail d’un auteur, trop souvent considéré comme l’homme d’un seul album : Silence, grand prix d’Angoulême en 1981.
Si l’on excepte le temps des débuts et la trajectoire psychédélique...
C’est avec Silence que le nom de Comès commence à faire du bruit. Conçu en noir et blanc, avec un trait plus lâché et parfois plus suggestif, cet album se démarque par une grande liberté graphique, comme si l’auteur expérimentait de nouvelles techniques. L’unité de l’ensemble n’en pâtit pas le moins du monde. Bien au contraire, l’évolution graphique est en totale harmonie avec l’histoire contée et son lent glissement vers une certaine folie...
NARCISSE a écrit:C était sorti il y a deux trois ans il me semble.. Comès c est mieux en noir et blanc c est clair! Caster avait fait la même chose pour le pouvoir du schninkel de van hamme et rosinski mais l'avait divisé en trois albums avec une mise en couleurs atroce
Cooltrane a écrit: (et trop rose dominant)....
nexus4 a écrit:Ben c'est a dire que Silence est le Maus de Comès. Comme disait Paul Mc Cartney, le plus dur n'est pas d'arriver au sommet, mais d'y rester. Qd on fait un chef d'oeuvre, il y a un après. Et ce qu'il a fait après est bcp moins fort à mon avis.
edgarmint a écrit:nexus4 a écrit:Ben c'est a dire que Silence est le Maus de Comès. Comme disait Paul Mc Cartney, le plus dur n'est pas d'arriver au sommet, mais d'y rester. Qd on fait un chef d'oeuvre, il y a un après. Et ce qu'il a fait après est bcp moins fort à mon avis.
Ouaip, ben comme écrit dans mon blabla (liens ci-dessus), si Silence est un album effectivement assez fantastique, j'ai tendance à penser qu'il y a sous la partie apparente de l'iceberg de sacrés pépites qui n'ont sans doute pas rencontrées leur public.
Eva et La belette cité ci-dessus en sont de parfaits exemples. Bon, je ne saurais dire si ces albums n'ont pas rencontré leur public à l'époque de leur parution, mais je pense qu'il y a aujourd'hui pas mal de lecteurs qui pourraient avoir bien du plaisir à découvrir ces bandes dessinées.
Bigwolf a écrit:Tout ce topic m'a furieusement donné envie de me faire une semaine de relectures Comès !
Avec Eva, tout en laissant plus que jamais un noir profond prendre possession de l'espace, Comès change de registre : point de sorcellerie, une nature pour ainsi dire absente, un trait qui se raidit et des visages quasiment inexpressifs. Huis clos érogène et dérangé, l’intrigue est jouée par trois protagonistes, quelques marionnettes et autres automates dans une grande demeure et ses dépendances...
...La scène qui introduit L’arbre-cœur se déroule en Afghanistan, dans les années 80, en pleine guerre. Le récit va rapidement revenir vers les terres de l’auteur, mais pas sans ramener de là-bas ce qu’il faut de souffrance et de traumatisme...
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