Daniel Clowes

[toine74]

Message précédent :
Comme pour Wilson, Le rayon de la mort va être adapté au cinéma. Décidemment, Clowes a la cote auprès des indépendants d'Hollywood...

Motion-picture rights to The Death-Ray are in development with Jack Black’s Electric Dynamite Productions, with noted director Chris Milk attached to direct.

[le moine]

Pour ma part j'ai abandonné Clowes depuis 3 ou 4 albums, mais je ne peux m'empêcher de feuilleter ses nouvelles parutions J'ai lu quelques pages de Wilson... non vraiment je ne suis plus du tout dans ce qu'il fait, ce que j'en ai lu m'a vraiment "échappé" Je feuilletterais surement son prochain album mais je ne crois plus trop en relire un

Si je peux me permettre, ce n'est pas un album sur lequel on peut se faire un avis en le "feuilletant". J'avais fait comme toi, j'avais lu quelques pages au hasard en librairie, je trouvais ça nase, je ne comprenais pas pourquoi il essayait de faire de l'humour comme ça, ça tombait à plat...
Mais à la lecture de l'album, c'est tout à fait autre chose. On se rend compte que, sous cette forme de gags d'une page, c'est en fait toute une histoire qui se déroule, beaucoup plus profonde que ce qu'on pourrait penser de prime abord. C'est de la grande bd (à mon avis).

[edgarmint]

Trouvé en librairie, chez Cornélius (collection Solange) :



L'éditeur en dit :

Avec ce livre construit autour de saynètes parues chaque semaine dans le New York Times, Daniel Clowes donne naissance à un nouvel anti-héros : Marshall, célibataire introspectif et grisonnant, s’apitoie sur son sort et sur celui de l'humanité toute entière qui part à vau-l'eau. Il attend Nathalie, avec qui un couple d’amis bienveillants lui ont arrangé un rendez-vous et dont il est presque certain qu’elle ne viendra pas. Les minutes passent, Marshall est de plus en plus déprimé, de plus en plus saoul et de plus en plus obsessionnel.

Nathalie finira par arriver et Marshall achèvera de se torturer afin de ne pas passer à côté de «l’être humain le plus génial ayant jamais existé», la compagne idéale de ses petits-déjeuners dominicaux fantasmés.

Savant mélange d’humour, de tragédie et de romantisme, Mister Wonderful met en scène l'attachement profond de Clowes pour ces personnages esquintés par la vie mais jamais complètement irrécupérables.

[MLH]

Comme je l'ai dit précédemment, je n'accroche plus à Clowes. Même si le pitch de l'éditeur est séduisant, ce sont ces mêmes pitchs qui m'avaient poussé à lire ses derniers albums qui m'ont pourtant déçu

J'en profite pour répondre avec "un peu" de retard à le moine

J'ai lu quelques pages de Wilson... non vraiment je ne suis plus du tout dans ce qu'il fait, ce que j'en ai lu m'a vraiment "échappé" Je feuilletterais surement son prochain album mais je ne crois plus trop en relire un

Si je peux me permettre, ce n'est pas un album sur lequel on peut se faire un avis en le "feuilletant". J'avais fait comme toi, j'avais lu quelques pages au hasard en librairie, je trouvais ça nase, je ne comprenais pas pourquoi il essayait de faire de l'humour comme ça, ça tombait à plat...
Mais à la lecture de l'album, c'est tout à fait autre chose. On se rend compte que, sous cette forme de gags d'une page, c'est en fait toute une histoire qui se déroule, beaucoup plus profonde que ce qu'on pourrait penser de prime abord. C'est de la grande bd (à mon avis).

Comme je l'ai précisé, je ne me suis pas contenté de feuilleter Wilson (je parlais de feuilleter son prochain album), j'ai bien lu plusieurs pages mais vraiment sans accrocher du tout. Je ne doute pas que l'ensemble présente une cohérence mais je ne me vois pas me forcer à lire une bd dont chaque page ne m'apporte pas de satisfaction en espérant simplement que tout se révélera à la dernière

[LSD]

Trouvé en librairie, chez Cornélius (collection Solange) :



L'éditeur en dit :

Avec ce livre construit autour de saynètes parues chaque semaine dans le New York Times, Daniel Clowes donne naissance à un nouvel anti-héros : Marshall, célibataire introspectif et grisonnant, s’apitoie sur son sort et sur celui de l'humanité toute entière qui part à vau-l'eau. Il attend Nathalie, avec qui un couple d’amis bienveillants lui ont arrangé un rendez-vous et dont il est presque certain qu’elle ne viendra pas. Les minutes passent, Marshall est de plus en plus déprimé, de plus en plus saoul et de plus en plus obsessionnel.

Nathalie finira par arriver et Marshall achèvera de se torturer afin de ne pas passer à côté de «l’être humain le plus génial ayant jamais existé», la compagne idéale de ses petits-déjeuners dominicaux fantasmés.

Savant mélange d’humour, de tragédie et de romantisme, Mister Wonderful met en scène l'attachement profond de Clowes pour ces personnages esquintés par la vie mais jamais complètement irrécupérables.

Lu et adoré...mais bon....je suis une inconditionnelle de Clowes....Peut-être pas objective....J'ai tous ses albums et aucun, je dis bien aucun, ne m'a jamais déçu (il me manque juste caricature pour avoir la totale).)

[maxmax_2]

J'adore la couverture ... Si c'est une suite de saynetes comme dans Wilson ce n'est pas pour me déplaire, c'était indubitablement excellent !!!

[Tofi]

Lu et adoré aussi !

L'histoire n'est pas extraordinaire mais l'ambiance, les travers du personnage principal, et surtout le découpage... Certaines cases occupent une double-page de ce joli format à l'italienne, j'ai trouvé ça génial.

Pis j'aime beaucoup les petits personnages qu'il dessine quand les scènes sont imaginées (oué jme comprends)

Encore un bon Clowes, et un bon Cornélius.

[edgarmint]

Ouais, ben pas tant convaincu que ça. Oui, c'est du D. Clowes pur jus quant à la forme (la qualité du découpage citée plus haut), très aseptisé, mais j'ai trouvé ça assez ennuyeux en fin de compte, là où d’habitude, il arrive à insuffler une certaine rythmique, même fausse, à ce qu’il raconte. Là, ça démarre plutôt bien, mais en fin de compte, quand ça démarre vraiment avec l’arrivée de la demoiselle, ça devient soporifique, la voix off étouffant le reste, cela jusqu’à la fin. Bon, il y a de bons passages, des choses bien vues, mais globalement, ça ne fera pas partie des albums de D. Clowes dont je conserverai un souvenir impérissable.

[edgarmint]

Et puis pendant que je suis motivé, petite digression en forme d'illumination inutile : j'ai vu hier soir un film avec François Berléand, et il ne fait nul doute dans mon esprit que cet acteur excellerait à incarner à l'écran le personnage principal de cet album de D. Clowes.

[Tofi]

Je vois ce que tu veux dire Edgar, sur le rythme. C'est vrai que ça se relâche quand la fille arrive. Mais quand même, je suis allée jusqu'au bout avec enthousiasme. C'est pas Ghost World mais c'est un sacré bon moment quand même.

[edgarmint]

Disons que ça radote un peu (beaucoup). Va qu'il y a de bons morceaux, même si noyés dans la masse. Dommage, parce que ça partait très bien cette affaire là !

[onehmouninehl]

En ce qui me concerne, j'ai adoré, bien qu'ayant trouvé ça trop court... Après avoir été déçu par Wilson, j'ai été rassuré.

[maxmax_2]

J'ai lu et j'ai encore une fois trouvé celà admirable. Définitivement Clowes est un très grand. Je ne reviendrai pas sur son graphisme qui me transporte à chaque fois, mais c'est surtout une histoire très bien racontée (ce qui est rare aujourd'hui ). Ok c'est toujours l'éternel looser (décidémment très en vogue aux US cf Crumb, Bagge, Matt, Heatley etc..) mais on a l'impression que Clowes veut se faire le peintre de référence de la mélancolie, et c'est plutôt réussi !!!!

[Videopunk]

Comme un Gant de Velours, je vient de le lire, il est génial, du grand Clowes, barré, chaud à comprendre, avec une ambiance mais pas vraiment (j'ai trouvé) de prétentions élitistes comme on peux le reprocher à l'Underground, c'est à dire qu'il n'y avait pas ces habituels sous entendus ou métaphores tordus (que j'adore mais qui sont fatiguante à la longue). Y avait une histoire, tordus, bordélique, mais pas vraiment de message derrière, et c'est tant mieux.
Ca m'a rappelé EightBall d'ailleurs, surtout avec le Furhburger.

[tom pouce]

Je viens de lire "Caricatures", à part la première histoire que j'ai apprécié, le reste de l'album m'a profondément ennuyé emmerdé. La lecture de Wilson ne m'avait pas emballé non plus.

Dans le même style d'histoire (et de dessin), je préfère largement les ouvrages d'Adrian Tomine...

[maxmax_2]

Je viens de lire "Caricatures", à part la première histoire que j'ai apprécié, le reste de l'album m'a profondément ennuyé emmerdé. La lecture de Wilson ne m'avait pas emballé non plus.

Dans le même style d'histoire (et de dessin), je préfère largement les ouvrages d'Adrian Tomine...

C'est vrai que caricatures n'est pas son meilleur mais ahhhh les goûts et les couleurs.... . Mais, en revanche, je trouve qu'avec ses derniers ouvrages, notamment Wilson et Mister wonderful, Clowes a atteint une sorte de plénitude dans la narration. C'est fin et l'histoire se déroule admirablement, on dirait que l'on tire un fil sans qu'il n'y ait jamais aucun accroc. Tout s'enchaine sans forcer et ça c'est très fort enfin je trouve.

[gotlib-fan]

Je viens de découvrir cet auteur y a quelques temps... J'ai trouvé le sujet concerné !
En lisant Comme un Gant de Velours Pris dans la Fonte, j'ai eu l'impression de LIRE du Lynch, l'ambiance et tout, c'est énorme !
Après je m'suis enchainé Le Rayon de la Mort, Wilson, Ice Haven et Eightball. Le dernier cité est pas mal et pis de toutes façons, j'aime bien les compilations "fourre-tout" (Aaah, les Inédits de Gotlib et Breakdowns de Spiegelman, que de belles images et de jolis textes...). En revanche j'ai moyennement apprécié Ice Haven. Trop froid, trop petit, trop terne... Ai eu un frisson à la fin de Wilson. Le Rayon de la Mort est peut-etre le plus "normal". C'est pas le moins bon .
Voilà pour moi.

[silversurfer]

Tu as de la chance, il te reste encore à découvrir 2 des meilleurs Clowes :





Bon du coup ca me donne envie de retenter du Clowes récent après avoir été assez déçu par Caricature puis Ice Haven...

[gotlib-fan]

Le second, je connaissais de nom mais le premier... Que dalle !
Bon.
Ben je vais aller voir (et lire, et, j'espère, apprécier) ça !
Merci des conce-eyh.

[D H T]

Ils sont vraiment très bien...

[LSD]

Ils sont vraiment très bien...

je confirme