jolan a écrit:C'est pas partir seul à 60 bornes qui est fort - puisqu'il a pris une minute en 10 bornes - c'est surtout d'emblée résister à des Küng, Pedersen, Politt réunis, et de creuser comme il l'a fait (grâce à ses coéquipiers), je rappelle qu'il a 3 minutes à l'arrivée sur Philipsen (et au meilleur moment, quand Vermeersch emmenait le groupe)
C'est le lot du cyclisme moderne (depuis 2018 par là)
Tu fais l'effort au bon moment, tu fais le trou, et après tu peux gérer sans avoir à batailler avec un petit groupe ou dans un sprint à la victoire hypothétique.
Evenepoel, Pogacar, WVA et VDP ne gagnent quasiment que comme ça.
Mais on a eu des victoires du même genre auparavant, je me souviens des belles escapades de Tchmil et Cancellara (ou Thierry Marie sur le TDF, dans un registre totalement différent)
Pourquoi la réussite de Van der Poel est une bonne affaire pour la Belgique
Het Laatste Nieuws » a analysé les revenus déclarés par le coureur néerlandais qui est domicilié à Schilde (Anvers) : après impôts, la société qui gère ses revenus a déclaré un gain net d’1,36 million d’euros en octobre 2022 et septembre 2023
next
Dans le peloton, avant se lancer à la conquête des pavés de l’Enfer du Nord, certains membres du peloton pouvaient se demander s’il était vraiment nécessaire de courir Paris-Roubaix. Après avoir fait preuve d’une incroyable maîtrise du Tour des Flandres, Mathieu van der Poel a été à la hauteur de son statut de grand favori. Déjà vainqueur de l’E3 Saxo Classic à Harelbeke il y a quinze jours et de la Coupe du monde de cyclocross au début de l’année (sans oublier sa 2 e place à Gand-Wevelgem), il semble bien parti pour faire encore mieux que la saison dernière. En 2023, il avait également accroché à son palmarès des monuments comme Milan-Sanremo et Paris-Roubaix et est devenu champion du monde sur route à Glasgow, en Écosse, au début du mois d’août.
Cette domination ne plaît pas nécessairement à tout le monde, comme l’ont montré les huées et des jets de bière dont il a été victime à l’occasion du récent Tour des Flandres.
Cette mésaventure ne va certainement pas perturber Mathieu van der Poel, surtout après avoir jeté un coup d’œil à son compte en banque. Car le vainqueur du Ronde et de Paris-Roubaix, meilleur cycliste du moment, fait également cavalier seul ou presque sur le plan financier. C’est ce qui ressort de ses nouveaux comptes annuels que nos confrères de « Het Laatste Nieuws » ont épluchés. Avec 1,36 million d’euros net, il n’a jamais gagné autant qu’aujourd’hui.
Parade avec Lamborghini
La meilleure saison de sa carrière a forcément influencé positivement ses revenus. C’est ce qui ressort des nouveaux comptes annuels qu’il a déposés cette semaine à la Banque nationale. Même si son passeport reste bien néerlandais, le petit-fils de feu Raymond Poulidor vit depuis des années à Schilde, près d’Anvers. Il est donc obligé de divulguer les revenus de « VDP Sports », la société où il verse ses revenus. Au grand regret de tous ceux qui l’envient – y compris sans doute les lanceurs de bière et les chahuteurs présents dans le Vieux Quaremont – Mathieu van der Poel a engrangé entre le 1 er octobre 2022 et le 30 septembre 2023 pas moins de 1.951.580 euros de revenus brut (chiffre d’affaires moins les coûts). Mais surtout : ils s’élèvent à 1.364.256 euros après impôts. Jamais le coureur n’avait réalisé autant de bénéfices, et il s’est donc versé un dividende bien mérité de 1.286.983 euros. Globalement, les gains nets de Mathieu van der Poel se montaient déjà à 4.210.956 euros nets, entre 2015 et 2022. Une somme qui lui avait permis de s’octroyer un total de 3.986.935 euros de dividendes.
De quoi pouvoir s’offrir une ou deux Lamborghini… même s’il n’a pas besoin de s’offrir pareil bolide de ses propres deniers. Les Huracán Sterrato et Urus S dorées avec lesquelles il s’est présenté à quelques cyclocross l’hiver dernier, lui ont été prêtées en tant qu’égérie de la marque italienne de voitures de sport. Cette fonction d’ambassadeur officiel expire ce mois-ci, mais on parie qu’elle va sans doute être renouvelée.
Devant Van Aert et Evenepoel
Et cela promet pour les années à venir. Son contrat avec l’équipe belge Alpecin-Deceuninck a été récemment prolongé jusqu’à la fin de l’année 2028, et, selon le quotidien italien La Gazzetta dello Sport, il a bénéficié d’une forte augmentation de salaire au début de la saison 2024. Alors que Van der Poel devait auparavant se contenter d’un salaire brut de 2 millions d’euros, ce montant aurait doublé pour atteindre les 4 millions d’euros. Soit autant que le double vainqueur du Tour Jonas Vingegaard et un montant qui lui permet de figurer parmi les plus gros salaires du peloton. Certes, il reste derrière le Slovène Tadej Pogacar (6 millions d’euros bruts) et son compatriote Primoz Roglic (4,5 millions), mais il devance son éternel – et malheureux – rival Wout van Aert (3,5 millions) et Remco Evenepoel (2,8 millions).
Pour être clair, ces montants n’incluaient même pas les autres revenus provenant, par exemple, des primes de départ et de victoire, ainsi que des contrats individuels de sponsoring. Par exemple, Van der Poel a conclu des accords à long terme avec la marque de lunettes de sport 100 % et le programme d’entraînement physique en ligne Zwift, entre autres. Mais surtout, il a récemment signé un méga contrat exclusif de 10 ans avec le fabricant de vélos Canyon. Ce contrat est exceptionnellement long : en 2034, « MVDP » pourrait – maintenons le conditionnel par sécurité – être « à la retraite » depuis plusieurs années. Mais cela en dit long sur la valeur commerciale actuellement attachée au champion cycliste. Les détails financiers du contrat « à vie » avec Canyon restent top secret, mais on peut penser à des sommes à sept chiffres.
Il a payé plus de 470.000 euros d’impôts en Belgique
Et puis, il y a les primes de participation et de victoire que MVDP a déjà accumulées en 2024. Sa victoire dimanche au Vélodrome de Roubaix lui a rapporté 30.000 euros, sa victoire au Tour des Flandres a été gratifiée de 20.000 euros, tandis que le bouquet glané à l’E3 Saxo Classic valait 16.000 euros. Mais c’est surtout sa passion hivernale, le cyclo-cross, qui s’est révélée la plus lucrative jusqu’à présent. Bien que Van der Poel ait limité son calendrier de cyclocross à 14 courses l’hiver dernier – qu’il a presque toutes remportées – il a récolté 54.200 euros. Avec les primes de départ – de 15.000 à parfois 20.000 euros – qu’il a empoché à chaque fois, ces 14 courses lui ont déjà rapporté 210.000 euros. Son dernier hiver lui a donc rapporté au minimum 264.200 euros.
Et contrairement à certains « supporters » belges, notre trésor public se réjouit des performances inégalées de Van der Poel. L’année dernière, il a payé 470.614 euros d’impôts en Belgique, ce qui constitue également un record.
Cooltrane a écrit:je suis assez d'accord
https://www.rtbf.be/article/tom-boonen- ... t-11357393
Même si son père l'a gagnée (LBL); ce sera sans doute la seule occasion pour le fiston de le faire au vu des absents
bone a écrit:Cosnefoy a gagné un semi classique (Flèche Brabançonne) hier
Julien Despreux a écrit:Un coureur français aurait révélé jeudi dans le Parisien qu'il avait couru les classiques flandriennes avec une fracture de la tête du péroné gauche contractée los de sa chute aux Strade Bianche.
Il le regrette.
Retourner vers Café des sports
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités