Dans les textes je trouve dommage (mais peut-être est ce là du pinaillage) que les bribes de texte en espagnol comprennent plusieurs erreurs grossières - la plus évidente est lorsque Joan s'adresse à la vierge en l'appelant "cariña madre" : tous les hispanophobes vous diront que le terme "cariña" n'existe pas...
Enfin le prénom de Joan me parait fort douteux aussi... Joao en portuguais ou Juan en espagnol mais là j'avoue que cet hybride me gâche un peu mon plaisir...
Sinon je vais me plonger d'ici peu et malgré tout dans le tome 3...
Il ne faut pas prêter attention
aux paroles des hispanophobes
ils sont trop de parti pris.
Ecoute plutôt les hispanophiles,
les hispanismes et autres américanismes
ne nous sont pas toujours très connus.
Quant au prénom,
quoi d'étonnant avec la mondialisation
que Joan prenne le pas sur Juan ou Joao.
Enfin de compte,
que ce soit sur la forme ou le fond,
c'est peut-être dérangeant
car cela bouscule un peu nos idées reçues.
Personnellement,
j'aime bien être bouculé par la vision personnelle d'un auteur,
ça m'est plus enrichissant que de retrouver un discours trop policé.
Cela ne doit pas empêcher pour autant
de prendre le recul nécessaire devant toute oeuvre de fiction.
Tout cela pour dire
que Cuervos est bien atypique
et qu'il mérite que l'on s'y intéresse
et c'est pour cette raison que j'en recommande la lecture.