Olaf Le Bou a écrit:bon, je mets ça ici même si ce n'est pas vraiment un coup de gueule vu que je n'ai aucune idée précise sur la question.
(surtout que je n'ai jamais compris ce qu'était véritablement l'autisme, dont la définition me parait au mieux évolutive, au pire assez floue)
Tu as raison, c'est flou et évolutif car cela fait partie des nombreux troubles non encore résolus en maladies bien identifiées.
On parle d'ailleurs de TSA : troubles du spectre autistique.
Au plus simple, c'est un trouble neurologique associant un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales et des troubles du comportement.
Des anomalies génétiques complexes et des facteurs environnementaux très nombreux sont évoqués. Trop nombreux, c'est là le problème : on ne sait pas.
Il n'y a pas de traitement médicamenteux.
La prise en charge doit être individualisée, adaptée pour chacun de ces très jeunes enfants.
L'abord psychanalytique est critiquée, y compris par les parents, mais les mêmes font remarquer le peu d'alternatives proposées étant donné le manque cruel de structures spécialisées.
Adhérent au point de vue aristotélicien (voir Éthique à Nicomaque), l'ingérence du politique ne me gène pas en elle-même.
Mais la proposition semble fort motivée par des soucis d'économie, sans contrepartie.
C'est ainsi que se traduira notre incapacité à défendre et réformer notre modèle social : par la souffrance de nos enfants.