Non c'est votre formateur. Regarde les recommandations internationales médicales, études et même les infos sur les sites de secourisme.
Puis merde, faites un effort. Faites des recherches!
non pratique du bouche à bouche s’inscrit également dans la continuité des recommandations internationales qui préconisent un rythme de 100 à 120 compressions thoraciques par minutes et un enfoncement de 5 à 6 cm. C’est donc un massage plus rapide et plus fort qui doit être pratiqué avec une décompression complète pour augmenter le retour veineux. En effet, si peu de sang est revenu jusqu’au coeur alors il y a peu de sang à envoyer. De plus, l’accent est également mis sur la chasse aux pauses qui ne doivent excéder les 5 secondes.
Lorsque le secouriste doit réaliser les insufflations, il doit nécessairement interrompre le massage cardiaque pendant environ 5 secondes. Or, la perfusion vasculaire cérébrale et la perfusion des artères coronaires alimentant le cœur à ce moment ne sont plus assurées. Il y a donc un risque car la pression artérielle n’est pas continue et donc le cerveau n’est pas préservé.
Comme la pression de perfusion des coronaires nourricières du cœur diminue très rapidement, il faut en général entre 10 et 15 compressions pour atteindre de nouveau le niveau de perfusion du cycle précédent. D’où l’importance de stopper le moins possible le massage cardiaque et donc « de ne pas faire de bouche à bouche » qui peut être source de perte de temps. On en revient aussi au fait que comme l’organisme dispose d’un résidu d’oxygène, la pratique des insufflations n’est pas une nécessité.
Le bouche-à-bouche, augmente la pression à l’intérieur du thorax, ce qui diminue le retour veineux, mais aussi la perfusion artérielle coronaire et le débit sanguin cérébral. Si on comprime le thorax pendant le bouche-à-bouche, cela augmente encore la pression thoracique.
Beaucoup d’étude mettent aussi en avant que l’on insuffle toujours trop fort et l’administration d’oxygène à haute dose pourrait avoir un effet délétère sur le cerveau. Conserver une saturation en oxygène (SpO2) entre 94 et 98% serait meilleur pour la survie à terme.
Voilà voilà.
Mais bon encore une fois. Il dout y avoir en France des spécificités de l'organisme qui font que les recommandations internationales de réanimation cardiaque ne sont pas valables pour nous.
Ou il y a une autre possibilité. Les mecs qui font les stages restent sur leur acquis et ne font pas les formations pour se mettre au niveau actuel des données médicales de la science.