juju13 a écrit:Un fac similé de Corto en Sibérie paraît ce jour, votre avis dessus ?
juju13 a écrit:des avis sur l'album ? est-il de qualité ? il y a un encart dedans, on y apprend des choses ?
Yoda33 a écrit:Petit fascicule explicatif, beau bouquin , papier épais et couleurs tramées
Yoda33 a écrit:A part ça, la récente sortie des Editions grand Vingtième sur Corto ... cousins de Golden Creek , bien que malheureusement chère, me semble une vraie réussite en N/B ( avec des suppléments qu'on n'a pas dans les Golden Creek)
arpagon a écrit:Yoda33 a écrit:Petit fascicule explicatif, beau bouquin , papier épais et couleurs tramées
la couleur est tramée trés-pop art, (qui a influencé le boulot de HP)..qu'on aime ou pas c'est au moins cohérent !
beboun7 a écrit: Concernant Hugo Pratt est le pop-art, il s'est effectivement souvent exprimé dessus dans des interviews, mais toujours de manière succincte. Dans sa période "difficile" (1963-1968), en plus de ces diverses collaborations avec le Corriereri dei piccoli, il a réalisé quelques toiles dans l'esprit Pop-Art (certaines sont visibles dans le 2eme tome périples). Il a fait également ses premières expositions à ce moment là en tant que peintre.
Ensuite, toujours dans cet esprit, il s'est lancé dans la sérigraphie avec le aujourd'hui très recherché portfolio des Grenadiers qui a également fait l'objet d'une exposition en 1968. Il a continué dans cette veine tout au long de sa vie (c'est dire son intérêt à cette forme d'expression) avec d'autres portfolio comme "Le temps d'une cigarette", "Tango" et "Flamenco". On pourrait sans doute y adjoindre "Mû" mais, c'est plus délicat.
A mon avis, Hugo était très intéressé par ce mouvement mais il en a beaucoup voulu à Roy Lichtenstein, voir à Wharhol, d'avoir fait des "emprunts" à la bande dessinée sans en reconnaitre la valeur artistique.
ce qui est assez amusant, c'est qu'il explique toujours avoir fait l'inverse de ceux-ci alors qu'il a fait la même chose mais de manière plus poussée dans ses port-folio: agrandir un espace jusqu'à le rendre abstrait.
Jopo de Pojo a écrit:
P.S: j'aime bien le concept d'"années difficiles"...
beboun7 a écrit:A mon avis, ne serait-ce que pour les couleurs, tout amateur de Pratt doit posséder cette édition. l'EO si on l'a depuis longtemps ou si on plus de moyens, cette réédition sinon.
Concernant la nouvelle réédition, elle ne me semble pas trop chère à 30€, surtout qu'elle est agrémenté d'une bonne préface de Dominique Petitfaux. Du coup, la question qui se pose est : les heureux possesseurs de l'EO doivent-ils racheter cette réédition ?
Concernant Hugo Pratt est le pop-art, il s'est effectivement souvent exprimé dessus dans des interviews, mais toujours de manière succincte. Dans sa période "difficile" (1963-1968), en plus de ces diverses collaborations avec le Corriereri dei piccoli, il a réalisé quelques toiles dans l'esprit Pop-Art (certaines sont visibles dans le 2eme tome périples). Il a fait également ses premières expositions à ce moment là en tant que peintre.
Ensuite, toujours dans cet esprit, il s'est lancé dans la sérigraphie avec le aujourd'hui très recherché portfolio des Grenadiers qui a également fait l'objet d'une exposition en 1968. Il a continué dans cette veine tout au long de sa vie (c'est dire son intérêt à cette forme d'expression) avec d'autres portfolio comme "Le temps d'une cigarette", "Tango" et "Flamenco". On pourrait sans doute y adjoindre "Mû" mais, c'est plus délicat.
A mon avis, Hugo était très intéressé par ce mouvement mais il en a beaucoup voulu à Roy Lichtenstein, voir à Wharhol, d'avoir fait des "emprunts" à la bande dessinée sans en reconnaitre la valeur artistique.
ce qui est assez amusant, c'est qu'il explique toujours avoir fait l'inverse de ceux-ci alors qu'il a fait la même chose mais de manière plus poussée dans ses port-folio: agrandir un espace jusqu'à le rendre abstrait.
beboun7 a écrit:Pour ma part, je ne l'ai pas encore racheté, j'ai les photos de la préface de Dominique Petitfaux (merci à celui qui me les a envoyé et qui regarde ce blog )mais j'aimerai bien mettre la main sur celle-ci et la glisser dans mon EO ....
J'avoue être très intéressé par le travail de Pratt (et son attirance) sur le pop-art. Si certains veulent échanger sur le sujet, je suis preneur.
A mon avis, on peut au moins distinguer 5 sujets de réflexion : les couleurs (en particuliers celles d'Anne Frognier), les tableaux, les portfolios, les illustrations diverses (Ring Ring,...etc), les "ouvertures" de certaines aventures de Corto Maltese avec les fameux travelling ...
Jopo de Pojo a écrit:beboun7 a écrit:Pour ma part, je ne l'ai pas encore racheté, j'ai les photos de la préface de Dominique Petitfaux (merci à celui qui me les a envoyé et qui regarde ce blog )mais j'aimerai bien mettre la main sur celle-ci et la glisser dans mon EO ....
J'avoue être très intéressé par le travail de Pratt (et son attirance) sur le pop-art. Si certains veulent échanger sur le sujet, je suis preneur.
A mon avis, on peut au moins distinguer 5 sujets de réflexion : les couleurs (en particuliers celles d'Anne Frognier), les tableaux, les portfolios, les illustrations diverses (Ring Ring,...etc), les "ouvertures" de certaines aventures de Corto Maltese avec les fameux travelling ...
En fait, ce qui m'a surpris dans cette référence au pop-art, c'est que le trait de Pratt a longtemps été assez jeté, spontané, et que ce n'est que plus tard -disons à partir de la "Sibérie" pour Corto- qu'il prend un tour plus cerné, et donc plus compatible avec ce que faisait Lichtenstein. Il est vrai que ses albums plus dépouillés -"Eden", "Macumba" et surtout "Jesuit Joe" et ses rouges-, par leur découpage et leurs couleurs, n'ont rien à envier à certaines toiles pop...
archie07 a écrit:quelques infos ici :
http://www.lematin.ch/culture/Corto-Mal ... y/24342536
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