Bpn, vu la culture cinématographique de notre "spécialiste", je propose que nous recentrions le sujet sur la BD, et plus aprticulièrement Blake et Mortimer.
L'intéraction entre bulle et image n'est pas ce qui me saute aux yeux le plus. Ce n'est pas là que ça pêche, si tant est que ça pêche. Le style de Jacobs était plein d'élipses. il ne s'embarassait pas de transitions d'une image à l'autre. Ses transitions à lui, c'était les fameux récitatifs, ou voix off. Ce qui renvoie à ce que je disais sur le fait qu'il rentrait dans une double page ce que n'importe quel autre auteur aurait dilué sur 5 ou 6.
Ca a ses bons et ses mauvais côtés.
Evidemment, il y a toujours des critiques bas de plafond qui pensent que "c'est de la merde", et qui les traitent de "collés montés connards de la haute".
Qu'est ce que vous voulez, on peut pas plaire à tout le monde, et encore moins aux connards de la basse.
Au chaud dans mon lit pendant qu'il pleut dehors et pendant une tempête.
Essayez de lire la Marque Jaune à 2 heures du matin une nuit de tempête...
Vous verrez celà le fait...Comme quoi Jacobs reste indémodable
Et si je vous dis que, moi, je lis Blake et Mortimer d'une seule main ?
Amusants ces comparaisons parfois très tranchées entre scenarios de Jacobs et de Hergé ...... quand on sait que dans l'ombre plus d'un doit beaucoup (vraiment beaucoup) à la même personne, l'invisible du trio, l'ami Jacques : Van Melkebeke!
Les scénarios que Van Melkebeke a signé de son nom (pour des séries comme Corentin ou Hassan et Kadour) ont quand même assez mal vieilli dans l'ensemble, moins bien en tout cas que ceux des albums de Tintin ou de Blake et Mortimer dont il serait, selon certains, le scénariste occulte.
Je pense pour ma part que Van Melk avait beaucoup d'idées, dans lesquelles ont puisé Hergé et Jacobs, mais qu'il n'était pas forcément capable de les agencer lui-même en un récit cohérent et intéressant.
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