fred a écrit:même si notre ami xcorion a modifié son message, je reprends tout de même son premier terme "maniaque".
Pas du tout, il y a toujours de nuances, rien n'est blanc ou noir.
Je me considère comme qqun de soigneux avec les objets que j'achète, que cela soit mes BD, ma bagnole, ma maison,... C'est le fruit de mon travail, j'y tiens.
Pour certains, il faut les entretenir, les faire réviser, tondre la pelouse,....et tout de suite, c'est plus joli.
Pour d'autre, il ne s'agit pas de les mettre dans une cage de verre mais force est de constater qu'à partir du moment où les bd sont rangées dans une biblio, le risque de déterioration se réduit.
Ensuite, ne pas exposer ses bouquins au soleil, c'est comme ne pas arroser sa pelouse à midi, c'est du bon sens, pas de la maniaquerie.
Je partage aussi cette analyse
Et à l'aspect de notre travail qui nous finance nos albums, il faut aussi tenir compte d'un autre critère : la rareté. J'ai beau avoir l'argent que vaut un album, si je dois l'attendre des années avant de ne serait-ce que l'apercevoir, d'avoir eu tout ce mal, même sans avoir dépensé beaucoup, ca décuple le fait qu'on y tienne. Et quand on tient à quelque chose, ca fait mal de le voir dépérir à l'usure. C'est une partie de notre effort qui part en fumée.
C'est vrai que je me reconnais volontier avec autodérision comme maniaque de mes albums, mais n'est-ce pas plutot une question de soin et de précaution? Le maniaque , ce n'est pas plutot celui qui veut que tout soit parallèle, perpendiculaire, ponctuel, rigoureux, partout avec tout ?
Est-ce que ca a vraiment un rapport avec ce qui ne touche qu'à l'usure des choses, et donc plus généralement au soin qu'on y apporte (peut être excessif, je l'accorde, mais chacun voit midi à sa porte) ?
Parce que c'est vrai que je soigne ma collection comme un trésor, mais je me moque pas mal des parallélismes, du fait que ce soit rangé avec rigueur (pas vraiment de classement, trop d'exceptions) ou de choses du genre. Alors, est-ce que je suis vraiment maniaque?
En fait, je m'en fous, je suis heureux comme je suis, je n'en ait jamais souffert et je m'en tape royalement de mettre des mots sur tel ou tel état d'esprit. Chacun voit midi à sa porte, c'est l'essentiel. Ce qui compte ,c 'est de ne pas faire de prosélytisme, mais ca, c'est dur dur, qaund on est passionné