lutindesbois a écrit:Dominium a écrit:
Ha bin tiens, justement! Je reconnais très bien çà!
D H T a écrit:Belle planche... Il serait intéressant, comme je l'avais suggéré plus haut, de faire accompagner les albums d'une pétition, par exemple pour réclamer plus de moyens et d'effectifs en faveur des services d'aide, d'accueil et d'écoute, ainsi que pour les autorités de police... Ou mettre en place des lois contre l'esclavage - voir mon exemple de la Sénégalaise plus haut.
fleur a écrit:D H T a écrit:Belle planche... Il serait intéressant, comme je l'avais suggéré plus haut, de faire accompagner les albums d'une pétition, par exemple pour réclamer plus de moyens et d'effectifs en faveur des services d'aide, d'accueil et d'écoute, ainsi que pour les autorités de police... Ou mettre en place des lois contre l'esclavage - voir mon exemple de la Sénégalaise plus haut.
une pétition, c'est une autre démarche: pas la même portée je pense
fleur a écrit:Je crois que tu devrais essayer de trouver un homme comme dessinateur, tsu (tu dois avoir quelques relations dans le milieu de la BD ): d'une part il y a plus de choix, d'autre part le lectorat est aussi très masculin et certains dessinateurs sont capables d'une vraie médiation sensible entre les publics. Et puis, faire comprendre, ressentir ton vécu à un homme qui devra le faire percevoir à d'autres hommes, j'ai l'impression que même si c'est plus difficile, c'est aussi plus ... efficace (?)
Ceci dit, c'est sans doute pas facile de trouver la perle rare
Quand elle arrive dans sa nouvelle école d’art, la jeune Åsa sent qu’elle va enfin prendre confiance en elle. Au cours d’une soirée, le beau Nils vient la séduire et elle en tombe aussitôt amoureuse. Nils devient son chevalier protecteur ; avec lui, Åsa n’a plus peur de se projeter dans l’avenir. Parfois, il a pourtant des réactions étranges : il se fâche si Åsa ferme les yeux quand il l’embrasse, et s’emporte dès qu’elle cesse de prêter attention à lui. Peu à peu, l’idylle se transforme insidieusement en cauchemar, sans qu’Åsa ne comprenne vraiment ce qui se passe. Elle aime tellement Nils qu’elle ferait tout pour qu’il soit heureux avec elle… Elle essaie donc de changer pour devenir celle qu’il voudrait qu’elle soit, mais les choses ne font qu’empirer. Nils l’insulte et l’humilie. Et plus Åsa se soumet, plus Nils devient violent, jusqu’à l’agresser physiquement. Un jour, il va trop loin et Åsa trouve enfin le courage de le quitter. Commence alors une nouvelle épreuve pour se reconstruire…
7e étage nous raconte avec beaucoup de justesse et de simplicité l’histoire d’une relation abusive. Sorte de journal intime en bande dessinée, il nous fait ressentir, de l’intérieur, le mécanisme psychologique de déconstruction de soi, sans aucune démonstration ou didactisme. Une histoire forte et tragique, porté par un graphisme très expressif ; une autobiographie bouleversante et radicale !
« En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint »
LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES EN FRANCE
Dans l’Hexagone, 400 000 femmes ont été victimes de violences conjugales en deux ans, commises par le conjoint ou l’ex-conjoint. Les victimes se rendent très rarement au commissariat. Le taux de plainte varie de 2 % pour les violences sexuelles à l’intérieur du ménage à près de 20 % pour les violences ayant entraîné des blessures.
Les femmes jeunes et de milieu modeste sont les premières victimes. 3,8 % des femmes vivant en zone urbaine sensible déclarent des violences physiques au sein de leur ménage, contre 2,4 % dans les quartiers voisins.
En 2011, 122 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon. Le passage à l’acte est souvent causé par une séparation mal vécue (40 % des cas).
Le coût des violences conjugales est estimé à 2,5 milliards d’euros par an, soit près de 40 € par habitant. Cette somme se répartit notamment entre les coûts médicaux, les frais de justice et de police et la perte de production liée au décès ou à l’incarcération.
Anne Le Nir, à ROME
Le coût des violences conjugales est estimé à 2,5 milliards d’euros par an, soit près de 40 € par habitant. Cette somme se répartit notamment entre les coûts médicaux, les frais de justice et de police et la perte de production liée au décès ou à l’incarcération.
fleur a écrit:Je ne pensais pas qu'il y en avait tant!Le coût des violences conjugales est estimé à 2,5 milliards d’euros par an, soit près de 40 € par habitant. Cette somme se répartit notamment entre les coûts médicaux, les frais de justice et de police et la perte de production liée au décès ou à l’incarcération.
Quelles mauvaises citoyennes, toutes ces nanas qui vont se faire soigner ou qui attaquent en justice!
Et si en plus, ça porte atteinte à la productivité, alors là, c'est vraiment très mal de cogner sur une femme!
Thomas Mathieu raconte des histoires vraies (qui lui sont confiées par des filles) liées à des problématiques comme le harcèlement de rue, le machisme, le sexisme, avec une approche féministe et bienveillante vis-à-vis des femmes. Dans ses planches, les hommes sont tous représentés en crocodiles verts tandis que les décors et les personnages féminins sont traités en noir et blanc de manière plus réaliste. Son approche interpelle et fait réfléchir aux relations entre hommes et femmes dans notre société actuelle.
fleur a écrit:Je ne pensais pas qu'il y en avait tant!
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