yannzeman a écrit:Au final un super album
Ah bah tu vas pouvoir l'acheter alors maintenant !
yannzeman a écrit:Au final un super album
Cooltrane a écrit:JAUNE a écrit:Perso, adoré aussi. Mon coup de cœur de ce début d'année avec "Mon traître" !
heureusement qu'on est au moins d'accord sur le foot et les auteurs que tui fais venir chez toi,
.... parce que pour moi, c'est les deux grosses deceptions 2018, so far
JAUNE a écrit:Cooltrane a écrit:JAUNE a écrit:Perso, adoré aussi. Mon coup de cœur de ce début d'année avec "Mon traître" !
heureusement qu'on est au moins d'accord sur le foot et les auteurs que tui fais venir chez toi,
.... parce que pour moi, c'est les deux grosses déceptions 2018, so far
Je me faisais la même réflexion
Bon en même temps, y a-t-il vraiment quelque chose de plus important que le foot, et Anderlecht?
Arnusse a écrit:Je suis arrivé au bout de "Cinq branches de coton noir", une brique de 176 pages ! Il y a de quoi se passionner pour les aventures de ces soldats noirs qui veulent prendre une part plus active dans les combats de l'armée américaine. Leur mission qui parait accessoire, au milieu du tumulte de la guerre, devient un sacré enjeu. Au fil des pages, on traverse de nombreux lieux de batailles, mais on traverse aussi le temps pour retrouver l'origine du drapeau qu'ils ont la mission de ramener à tout prix.
La BD nous immerge dans l'histoire de l'indépendance des USA, puis au cœur de la seconde guerre mondiale. Mais cette histoire sert de toile de fond à un récit imaginaire qui aborde le racisme dont sont victimes les noirs américains. Côté scénario, cela traîne pas mal en longueur, surtout au début du récit. Mais le dessin très travaillé de Steve Cuzor fourmille de détails, rappelant même des visages d'acteurs célèbres. J'espérais une autre fin à cet album, mais bon, Yves Sente aime les mélodrames...
yannzeman a écrit:
Là, je vais prendre la défense de yves Sente, qui n'est pas mon scénariste préféré par ailleurs.
Si la fin ne vous a pas plu (comme elle ne m'a pas plu), il ne faut rien reprocher au scénariste ; c'est le monde qui est comme ça, dans l'Amérique du XXème siècle.
Les noirs américains n'ont pas les mêmes droits que les blancs (protestants ou juifs) jusqu'aux marches pour les droits civiques des années 60. C'était comme ça.
Et donc l'histoire a cette fin, qui n'est pas heureuse, mais qui reflète la réalité de l'époque.
Aujourd'hui, on a trop tendance à réécrire l'histoire, à mettre de la diversité dans des époques où elle n'existait pas, et ce révisionnisme me dérange.
Cette fin fait parti du propos du livre ; la changer, pour une fin heureuse, n'aurait pas donné le même sens à cette oeuvre, et au combat pour l'égalité qu'il porte.
yannzeman a écrit:Cette fin fait parti du propos du livre ; la changer, pour une fin heureuse, n'aurait pas donné le même sens à cette oeuvre, et au combat pour l'égalité qu'il porte.
corentin a écrit:Sente comme scénariste m'a fait reculer.
Arnusse a écrit:Je suis arrivé au bout de "Cinq branches de coton noir", une brique de 176 pages ! Il y a de quoi se passionner pour les aventures de ces soldats noirs qui veulent prendre une part plus active dans les combats de l'armée américaine. Leur mission qui parait accessoire, au milieu du tumulte de la guerre, devient un sacré enjeu. Au fil des pages, on traverse de nombreux lieux de batailles, mais on traverse aussi le temps pour retrouver l'origine du drapeau qu'ils ont la mission de ramener à tout prix.
La BD nous immerge dans l'histoire de l'indépendance des USA, puis au cœur de la seconde guerre mondiale. Mais cette histoire sert de toile de fond à un récit imaginaire qui aborde le racisme dont sont victimes les noirs américains. Côté scénario, cela traîne pas mal en longueur, surtout au début du récit. Mais le dessin très travaillé de Steve Cuzor fourmille de détails, rappelant même des visages d'acteurs célèbres. J'espérais une autre fin à cet album, mais bon, Yves Sente aime les mélodrames...
corentin a écrit:yannzeman a écrit:
Là, je vais prendre la défense de yves Sente, qui n'est pas mon scénariste préféré par ailleurs.
Si la fin ne vous a pas plu (comme elle ne m'a pas plu), il ne faut rien reprocher au scénariste ; c'est le monde qui est comme ça, dans l'Amérique du XXème siècle.
Les noirs américains n'ont pas les mêmes droits que les blancs (protestants ou juifs) jusqu'aux marches pour les droits civiques des années 60. C'était comme ça.
Et donc l'histoire a cette fin, qui n'est pas heureuse, mais qui reflète la réalité de l'époque.
Aujourd'hui, on a trop tendance à réécrire l'histoire, à mettre de la diversité dans des époques où elle n'existait pas, et ce révisionnisme me dérange.
Cette fin fait parti du propos du livre ; la changer, pour une fin heureuse, n'aurait pas donné le même sens à cette oeuvre, et au combat pour l'égalité qu'il porte.
Comme tu parles de révisionnisme, il existait également à cette époque une ségrégation à l'encontre des juifs et un antisémitisme très répandu aux Etats-Unis, on n'en fait pas souvent mention, mais il était présent, je te conseille deux excellents films sur le sujet 'Gentleman's agreement' d'Elia Kazan et 'Crossfire' de Edward Dmytryk.
J'ai feuilleté l'ouvrage, graphiquement, ça m'a l'air intéressant, mais Sente comme scénariste m'a fait reculer.
Pouffy a écrit:yannzeman a écrit:Cette fin fait parti du propos du livre ; la changer, pour une fin heureuse, n'aurait pas donné le même sens à cette oeuvre, et au combat pour l'égalité qu'il porte.
Le problème ne vient pas de la fin, qui est prévisible mais acceptable... ce que je reproche c'est[Révéler] Spoiler:que le sœur reçoive la lettre et se fasse faucher, c'est un peu mélo mais ça en remet une couche sur la conditions des noirs, pourquoi pas. Par contre, que le soldat, retrouve l'officier allemand qui se balade avec le drapeau sur son tank, tank qui lui tire dessus à bout portant, le rate, le soldat n'a rien, les deux soldats armé de fusil mitrailleurs le ratent aussi, dans une clairière à 25m... il se cache dans une grotte, se fait canarder et envoie sa lettre accrochée à un marcassin... sans déconner...
Il eut été plus simple que le soldat se face tuer par l'officier et que ses congénères retrouvent la lettre sur son cadavre, ça ne changeait rien à l'histoire et ça la rendait un poil plus crédible, ce qu'elle était jusqu'alors.
Cooltrane a écrit:
Je doute fortement (j'ai pas fait de recherches historiques) que l'on aie demandé l'avis des blacks/esclaves en 1776... Et s'ils ont pu être bien plus enthousiastes lors de la guerre de sécession, qqes 80 à 100 ans après coup, ils n'ont pas dû ressentir un grand engagement à servir ce pays qui se souvient d'eux que pour en faire de la chair à canon , que ce soit en Europe, en Corée ou au Vietnam.
Si ajd, un pourcentage anormal des armées étatsunienne est black (statistiquement ils sont presque 50% des soldats, alors qu'ils ne sont que 15% de la population civile totale), ce n'est pas par civisme ou patriotisme, c'est parce que l'armée est souvent une des rares opportunités de sortir des ghettos et offer une formation "gratuite" et un début carrière .... au prix de se retrouver en première ligne dans les conflits armés.
yannzeman a écrit:Et dans ce cas, ça passe !
Je devais être de bonne composition (et surtout, totalement subjugué par le dessin de Cuzor, que je ne connaissais pas).
Blackfrag a écrit:Le dessin N&B est plus classe c'est clair ! mais la couleur apporte aussi une lisibilité sur l'ambiance que tu ne retrouve pas suffisamment sur le N&B je trouve. Sur celui-ci tu croirais presque que la scène se passent en pleine journée sous un soleil de plomb, ce qui n'est pas vraiment le cas. Chacun y trouvera son compte et j'aime beaucoup le N&B généralement mais le choix de la couleur sur cet album n'est pas aussi si idiot que l'on pourrai le croire à mon avis. Merci dans tout les cas d'avoir poster les deux versions
petercriss a écrit:Blackfrag a écrit:Le dessin N&B est plus classe c'est clair ! mais la couleur apporte aussi une lisibilité sur l'ambiance que tu ne retrouve pas suffisamment sur le N&B je trouve. Sur celui-ci tu croirais presque que la scène se passent en pleine journée sous un soleil de plomb, ce qui n'est pas vraiment le cas. Chacun y trouvera son compte et j'aime beaucoup le N&B généralement mais le choix de la couleur sur cet album n'est pas aussi si idiot que l'on pourrai le croire à mon avis. Merci dans tout les cas d'avoir poster les deux versions
Je rejoins tout à fait ton analyse , surtout que sur cette album en particulier , outre les effets nocturnes que tu cite , une dominance de couleurs est attribué pour chaque lieu ou temps de l 'histoire. Mais certaines , masque pas mal les traits de l 'auteur.
Marron clair --> Histoire 1777.
Marron Foncé ->USA
Vert -----> sur le front Français.
Bleu ----> pour les effets de nuit.
yannzeman a écrit:
Je suis d'accord, les couleurs apportent quelque chose de plus à cet album.
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