Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

[goneinsane]

Message précédent :
- Disobedience (201) 1/5 Une femme retourne dans sa communauté juive orthodoxe qui l'avait rejetée en raison de son attirance pour une amie d'enfance. Une fois de retour, leurs passions se ravivent alors qu'ils explorent les frontières de la foi et de la sexualité.

Tous les intégristes sont cons. Le message subliminal est que peut-être chez les juifs orthodoxes, on peut changer ou du moins faire passer l'amour pour son prochain avant la doctrine religieuse. C'est pas folichon comme film. J'ai regardé, évidemment pour Rachel McAdams , bien enlaidie pour le rôle

[jolan]

Et Rachel Weisz c'est de la compote de pomme peut-être ?

[Thierry_2]

Deux anciens présidents se retrouvent. A l'initiative de Nicolas, François se laisse séduire par l'idée d'un retour en politique en commun pour faire barrage à l'extrême droite. A voir certains films, on se demande quel est le but poursuivi. Il s'inscrit complètement dans la réalité, même si la crise covid le rend déjà obsolète. Macron et Lepen sont explicitement cité (mais Anne Fontaine n'a pas vu venir Zemmour), mais ses présidents sont des copies incomplètes. Ils sont Nicolas et François, trainent les mêmes casseroles, les mêmes tics mais ne sont pas tout-à-fait leur modèle. Choix assumé par la réalisatrice et il faut reconnaître que Dujardin est savoureux. Reste que ce film, s'il compte quelques scènes jouissives (dont une Dora Tillier qui se paie Carla Bruni), tourne comme une suite de private jokes, sans vraiment essayer de dire quelque chose. Quelles sont les intentions d'Anne Fontaine ?

pour mes gamins... un drôle de film hybride qui sert de véhicule pour Ryan Reynolds. Dans un jeu vidéo, clone de GTA, Guy est un Personnage Non Joueur. Quelques lignes de codes qui le limitent dans une routine d'élément de décor. En croisant une joueuse, il commence à sortir de son rôle et, sans conscience de sa nature, il prend une part de plus en plus active dans le jeu. Ce film fonctionne essentiellement sur l'abattage de son acteur principal et multiplie les emprunts, parfois à la limite du plagiat, entre ready player one, Lego Movie, le "They live" de Carpenter et Truman Show. Mais il reste relativement sur les bons rails d'un divertissement familial pas trop violent, pas trop moralisateur, pas trop bas du front (mais un peu quand même). Vite vu, vite oublié mais permet deux heures amusantes en famille.

[Jillroad]

Revu :


Film à l'esthétique magnifique, musique sublime, un scénario qui tient la route. Bref, un très bon moment.

[euh... si vous le dites]

Deux films avec miss euh... pour ce samedi pluvieux à la maison :

* The host (2006) de Bong Joon-Ho
Une capacité à mêler les genres qui peut dérouter mais qui se révèle complètement jouissive si on adhère.
Bong est un vrai dingue et ses films sont toujours beaucoup plus intelligents que l'impression qu'ils pourraient laisser à l'occasion d'un visionnage distrait.
La miss a adoré (plus que Parasite qu'on avait regardé hier).

* Eastern promises (Les promesses de l'ombre) (2007) de David Cronenberg
Pas mal de fans du Cronenberg vintage dédaignent les films plus classiques que Cronenberg a commencé à réaliser à cette époque. Ben moi, même si je voue un culte au Cronenberg première manière, j'aime aussi vraiment beaucoup de Eastern promises avec la délicieuse Naomi Watts projetée dans le monde sans pitié de la mafia russe londonienne. Viggo Mortensen a la classe ultime, mais ça y a pas besoin de le dire. La scène de fight dans le sauna vaut son pesant de cacahouètes et vaut à elle seule la vision du film. Y a juste Vincent Cassel qui en fait un peu trop.
Je crois que c'était la troisième fois que je voyais le film et je l'aime toujours beaucoup. La miss a trouvé ça top.

[fanche]

Deux films avec miss euh... pour ce samedi pluvieux à la maison :

* The host (2006) de Bong Joon-Ho
Une capacité à mêler les genres qui peut dérouter mais qui se révèle complètement jouissive si on adhère.
Bong est un vrai dingue et ses films sont toujours beaucoup plus intelligents que l'impression qu'ils pourraient laisser à l'occasion d'un visionnage distrait.
La miss a adoré (plus que Parasite qu'on avait regardé hier).

Essayez Mother. Moins barré que The Host mais une claque. Avec les filles je ne conseille pas

[Aleksi]

Deux films avec miss euh... pour ce samedi pluvieux à la maison :

* The host (2006) de Bong Joon-Ho
Une capacité à mêler les genres qui peut dérouter mais qui se révèle complètement jouissive si on adhère.
Bong est un vrai dingue et ses films sont toujours beaucoup plus intelligents que l'impression qu'ils pourraient laisser à l'occasion d'un visionnage distrait.
La miss a adoré (plus que Parasite qu'on avait regardé hier).

* Eastern promises (Les promesses de l'ombre) (2007) de David Cronenberg
Pas mal de fans du Cronenberg vintage dédaignent les films plus classiques que Cronenberg a commencé à réaliser à cette époque. Ben moi, même si je voue un culte au Cronenberg première manière, j'aime aussi vraiment beaucoup de Eastern promises avec la délicieuse Naomi Watts projetée dans le monde sans pitié de la mafia russe londonienne. Viggo Mortensen a la classe ultime, mais ça y a pas besoin de le dire. La scène de fight dans le sauna vaut son pesant de cacahouètes et vaut à elle seule la vision du film. Y a juste Vincent Cassel qui en fait un peu trop.
Je crois que c'était la troisième fois que je voyais le film et je l'aime toujours beaucoup. La miss a trouvé ça top.

Bong joon-ho c'est que du bon comme Cronenberg

Dans sa période récente mon coup de cœur reste sur History... avec un Casting impeccable (pas de Vincent Cassel )
Et un film qui reste dans la droite lignée de toute la filmographie du canadien sans le fantastique mais la thématique du monstre et de la transformation y est d'autant plus terrifiante et les séquences de Baston n'ont rien à envier au futur sauna (la séquence du bar est elle aussi grandiose)

[goneinsane]

- Avengers Endgame (2019) 2.5/5 Après les événements dévastateurs d'Avengers : Infinity War (2018), l'univers est en ruines. Avec l'aide des alliés restants, les Avengers s'assemblent à nouveau afin d'inverser les actions de Thanos et de rétablir l'équilibre de l'univers.

Bon encore un épisode de baston généralisée. Passionnant . Et s'ils s'amusent à se rescuciter les uns les autres tout en en perdant d'autres, ils vont pouvoir encore faire des films! C'est sans fin, ce truc, contrairement à ce que suggère le titre.

A part ça? C'est long. Ils ont bien amoché Nebula alias Karen Gillian (cela devait être interdit) comme dans les opus précédents. L'Amérique blanche cède sa place aux Noirs...c'est dans l'ère du temps. Cela ne changera rien car il n'y a que Thanos qui réfléchit dans tout ce bordel: sa conclusion, suite au film précédent où 50% des humains sont rayés de la carte, correspond parfaitement à mon opinion, à savoirque les 50% qui ont survécu, se souviendront du passé, et recommenceront (les mêmes conneries). Encore et encore et encore. Donc: faut éradiquer les humains. Amen. Je cite:

Thanos: Vous ne pouviez pas vivre avec votre propre échec. Où cela t'a-t-il mené ? A moi. Je pensais qu'en éliminant la moitié de la vie, l'autre moitié prospérerait. Mais tu m'as montré que c'était impossible. Et tant qu'il y aura des gens qui se souviendront de ce qui était, il y aura toujours des gens incapables d'accepter ce qui peut être. Ils résisteront.

Tony Stark : Oui, nous sommes tous des têtus.

Thanos : Je suis reconnaissant. Parce que maintenant je sais ce que je dois faire. Je vais déchiqueter cet univers jusqu'à son dernier atome. Et ensuite, avec les pierres que vous avez collectées pour moi, j'en créerai un nouveau grouillant de vie qui ne sait pas ce qu'il a perdu mais seulement ce qu'il a reçu. Un univers reconnaissant.

[Le Complot]

Ca, c'est de la critique.

[goneinsane]

- Ophelia (2018) 3.5/5 Une réimagination d'Hamlet, racontée du point de vue d'Ophélie.

Comme quoi Rey - euh, non- Daisy Ridley peut être ravissante quand elle n'a pas les cheveux en arrière (truc vraiment casse-gueule d'un point du vue esthétique). Mais je suis resté "scotché" jusqu'au bout. Une époque pas vraiment différente de la notre.

[goneinsane]

- Dear Dictator (2017) 1/5 Lorsque des troubles politiques obligent un dictateur britannico-caribéen à fuir son île, il se réfugie et se cache chez une adolescente rebelle dans une banlieue américaine. Il finit par apprendre à la jeune adolescente comment lancer une révolution et renverser les "filles méchantes" de son lycée.

Ben v'là un film dont je ne sais pas trop quoi penser: nanar ou pas?. Sais pas. Cela part un peu dans tous les sens avec des personnages déjantés mais pas trop (pour ne pas choquer le public?)- Tatiana (Odeya Rush) n'a de punk que ses godasses (et t-shirts), Michael Caine en dictateur mais pas trop (ou alors c'est un vaste n'importe quoi), Katie Holmes insupportable...Bref, c'est très étrange...C'est plein de demi-mesures. Une sorte d'Ovni, quoi.

[Thierry_2]

revu pour la 2586ème fois, cette fois avec mes gamins qui ont aimé. J'y prends toujours un vrai plaisir et m'amuse toujours autant à retrouver tous les indices semés au fil des scènes pour "trahir" la nature de Seahaven Island. Par contre, il y a une chose qui me frappe avec le temps. Il y a une chose qu'Andrew Niccol et Peter Weir n'ont pas su anticiper : la haine d'une partie du public. Le film ne montre que des spectateurs empathiques et aimant Truman. Même ceux qui critiquent le show semblent se soucier avant tout de Truman. On sait désormais que Truman aurait une armée de haters à ses trousses. C'est comme si ce film se déroulait dans un monde préservé, à l'image du monde de Truman. Presque une mise en abîme involontaire et un film qui reste parmi mes favoris.

[goneinsane]

- Buskwick (2017) 4/5 Lorsqu'une force militaire basée aux États-Unis envahit leur quartier de Brooklyn, Lucy, 20 ans, et Stupe, vétéran de la guerre, doivent compter l'un sur l'autre pour survivre.

Bushwick (2017).jpg (51.93 Kio) Vu 356 fois

Un aperçu de ce que pourrait être la Guerre Civile version 2.0 aux USA. Peut-être pas un chef-d'oeuvre mais je suis resté captivé jusqu'au bout.

[Thierry_2]

je suis retombé sur cette OVNI signé Banksy hier.
En gros, c'est présenté comme un documentaire qui commence parler de street art en général avant de se focaliser sur la personnalité de Thierry Guetta, cousin d'Invader. Tout d'abord vidéaste qui documente le travail de street artists, il devient proche de banksy et le suit dans plusieurs projets. Puis, sous l'impulsion Banksy, il s'invente subitement un alter ego d'artiste, Mr Brainwash, et se lance dans un projet d'exposition pharaonique.
De là, que veut faire Banksy ?
A voir l'art de Mr Brainwash, il est difficile de ne pas y voir un gloubi-goulba de pop art et de street art, qui recycle et s'approprie tout et n'importe quoi, du genre qu'on peut faire sous photoshop en 5 minutes. Le genre escroquerie mais qui existe sur le buzz et la manière très particulière du monde de l'art contemporain de vouloir toujours précédé la tendance, quitte à encenser n'importe quoi, au cas où...
La personnalité et les méthodes de Mr Brainwash rappellent un factory de Wharol en mode start up nation, le tout dirigé par un kéké qui ne doute de rien, et surtout pas de lui.
Qui est Mr Brainwash ?
Un génie ?
Un ramasse-miette qui surfe sur la vague ?
Une imposture montée par Banksy pour se moquer du monde de l'art ?
Ce film est-il un faux monté de toute pièce ou le témoignage d'un canular encore plus énorme qu'un simple mockumentaire ?
Je me suis demandé si cette fameuse exposition "Life is beautiful" avait effectivement existé. Visiblement, c'est le cas. On trouve encore des oeuvres à vendre pour des prix assez délirants.
Si c'est un canular, il faut reconnaître à Banksy d'avoir été particulièrement patient pour monter son coup, et continuer de l'entretenir.
En fait, à force de brouiller les pistes, il est difficile de savoir quand ce film devient de la fiction. C'est ce qui le rend fascinant. Et à quoi bon résoudre l'énigme ? Il en va de même pour l'identité de Bansky. Le jeu de piste est fascinant, mais une fois qu'il sera dévoilé, tout le plaisir aura disparu

[Olaf Le Bou]

je suis passé dessus vite fait deux trois fois mais j'ai trouvé les images tellement moches (c'était flou, pixélisé, cradingue) que je ne me suis pas attardé.

[crepp]

je suis passé dessus vite fait deux trois fois mais j'ai trouvé les images tellement moches (c'était flou, pixélisé, cradingue) que je ne me suis pas attardé.

Je trouvais ça moche aussi, mais les propos, et de me dire petit à petit bon c'est un canular, ah ben non, ah ben si .... conclusion j'ai pas décroché.

[goneinsane]

- The Departed (2006) 4.5/5 Un policier sous couverture et une taupe dans la police tentent de s'identifier mutuellement tout en infiltrant un gang irlandais dans le sud de Boston.

The departed (2006).jpg

Sympa le casting! Sur l'affiche il manque (quand même) Martin Sheen, Alec Baldwin et Vera Farmiga
Bref c'est bien foutu, on s'emmerde pas (cela dure 2 heures 30, mine de rien). Et je ne suis toujours pas convaincu par Wahlberg....

[Brian Addav]

Si t'as aimé, il te reste à voir l'original... Infernal Affairs, avec là aussi un casting de ouf côté HK.

[Aleksi]

En plus tu gagnes 1h sur le Scorsese et tu verras que c'est vraiment pompé (je crois que Scorsese disait qu'il n'avait pas vu le film... mouaip...)
Mais j'ai vraiment kiffé celle de Scorsese car pour le coup les personnages sont bien plus attachants et y a un Nicholson en méchant mafieux au top

[fanche]

En plus tu gagnes 1h sur le Scorsese et tu verras que c'est vraiment pompé (je crois que Scorsese disait qu'il n'avait pas vu le film... mouaip...)
Mais j'ai vraiment kiffé celle de Scorsese car pour le coup les personnages sont bien plus attachants et y a un Nicholson en méchant mafieux au top

Scorcese a plagié le film hong kongais Infernal Affairs pour info

[Brian Addav]

c'est de ça qu'on parle