de jolan » 26/11/2018 21:40
The Girl in the Train – Tate TAYLOR – 2016
Je ne m'attendais absolument pas à un film de ce genre, je pensais que ce serait un film plus fantastique, et non, c'est un drame intimiste. Le scénario ne présente pas vraiment de surprise, c'est de la trame assez basique, on ne tombe jamais dans le panneau, mais ça se laisse regarder, il y a un charme certain dans la réalisation brumeuse, le déroulement des faits, en flashbacks, et les cheminements psychologiques dépeints par petits touches subtiles. Un film purement féminin, donc, qui pourrait être assez quelconque, mais il se détache par la très belle composition de Emily Blunt, excellente actrice.
9/20
Rupture pour tous – Eric CAPITAINE – 2016
Un chouette petit film, tendre et poétique, avec Benjamin Lavernhe, parfait pour ce rôle lunaire, détaché et sérieux. La fin, avec la boîte qui ouvre, est grotesque. Jolie petite actrice pétillante et enjouée, Elisa Ruschke, entre Emma de Caunes et Vimala Pons, qui illumine tout le film avec sa jolie frimousse et son sourire, son attitude positive et déterminée.
10/20
Dunkerque – Christopher NOLAN – 2017
Mouais, un petit film pas très utile, je mets un peu de temps à comprendre la narration quand même, et impossible de distinguer un seul des personnages parmi les soldats, c'est tous des bruns avec la même tête. Et le patriotisme triomphant final avec assauts de musiques et de ralentis, un peu de mal, j'avais l'impression de mater du Spielberg, mais bon, difficile de passer outre sur un tel sujet.
8/20
Perfect Sense – David MACKENZIE – 2011
Superbe film. Excellent scénario, très belle réalisation, magnifique Eva Green. Ca ne pouvait finir autrement, je l'avais bien pressenti, mais la voix off final est de trop, inutile, ça gâche un peu cette belle fin. Par contre, à un moment je pensais que le réel sentiment amoureux pourrait en sauver quelques-uns et que ceux-ci en feraient partie, leurs sentiments grandissant, mais il n'en est rien. Peut-être cela aurait-il été un brin trop simpliste et Bessonien, mais jusqu'à ce qu'il pique sa crise de colère quand elle vient vivre chez lui j'ai cru cela possible, et il y aurait eu moyen d'en faire quelque chose, mais quelque chose d'autre, et peut-être un film moins réussi. Très belle surprise, un très beau film fort et émouvant, larme pas loin, leur histoire d'amour est jolie, film réussi.
13/20
Nos Futurs – Rémi BEZANCON – 2015
Un chouette petit film klapischien dans le thème et le traitement. Mais il est vrai que Bezançon fait souvent ces histoires familiales. Je ne m'attendais pas à ce genre de film en fait. De belles actrices ( Mélanie Bernier, qui est de tous les bons petits films récents, Laurence Arné, et la rarissime Roxane Mesquida ). Marmaï et Rochefort sont bien également. Le dénouement ne présente pas vraiment de surprise, on s'y attend depuis le début, mais c'est plaisant à suivre.
9/20
Premiers crus – Jérôme Le MAIRE – 2015
Ecrit par Rémi Bezançon, donc après « Ce qui nous lie », « Nos Futurs » et ce film, Bezançon/Klapisch même combat. Les comédiens sont tous très bien, Lanvin, Lespert, Taglioni, toujours aussi craquante. Un beau petit film donc, à peu près le même, à peu près la même note, mais comme il n'y a pas d'humour et que c'est un peu trop formaté ( dialogues ellipsés, mouvements de caméras inutiles, façon téléfilm de meurtre F3 ), moins personnel, ça sera du
9/20
Rock'n'roll – Guillaume CANET – 2017
Mouais, ça partait bien, avec le tournage du film, le héros qui veut se taper sa jeune partenaire, qui prend conscience du ridicule de son attitude, de l'écart entre les générations, puis avec le personnage de Cotillard qui travaille son accent québécois, c'est très drôle, et lorsqu'elle imite Céline Dion j'étais plié, donc j'étais plutôt confiant, ça allait monter crescendo sur de l'humour décalé, comme lorsqu'il commence à devenir rock'n'roll et odieux avec tout le monde, où la séquence chez Johnny. Mais il n'en fût rien : à partir du moment où il se fait botoxer ça devient du grand n'importe quoi, de plus en plus lourdingue, pas drôle, le final m'a bien gonflé. Il n'y a que la magnifique Cotillard qui tire son épingle du lot.
7/20
Adieu Berthe (l'enterrement de mémé) – Bruno PODALYDES – 2012
Quand le film américain de base que tu as vu avant est plus agréable à regarder que le Podalydes que tu découvres, c'est que c'est mauvais. Ils font toujours un ou deux films loupés entre chacun des films réussis. Là, c'est du niveau de « Liberté-Oléron » ou « Bancs publics Versailles ». C'est creux, un peu de poésie, de loufoquerie, d'absurde, mais surtout énormément d'ennui. J'ai lutté pendant tout le film.
5/20
Dheepan – Jacques AUDIARD – 2015
Palme d'Or. Ah ? Et en vertu de quoi ? Parce qu'il y a des plans au ralenti d'un éléphant peut-être ? Sans doute, je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre...
7/20
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.