Cinéma : En avant les daubes...

[grey_pigeon]

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Cyborg Albert Pyun - 1989



Sinon dernier détail croustillant avec le dvd y a un livret et dans ce livret on ose citer Leone et Kurosawa comme influence majeur pour ce film.

2/10

[Scalp]

The Loved Ones Sean Byrne - 2010




Comme le chantait Public Ennemy "Don't Believe the Hype", car ce film est précédé d'un buzz assez énorme et WTF c'est quoi ce truc sérieux c'est pas un film qu'on a l'impression d'avoir vu déjà 50 fois, non celui là on l'a déjà vu 100 fois.
Le héros est tellement antipathique que j'étais bien content le voir s'en prendre plein la gueule, la storyline avec le copain et la bonnasse sert strictement à rien ( mais rien de chez rien surtout que la petite gothique on aimerait bien la voir à poil ), et la fin ou la copine se dit mais y doit être chez Lola Stone super script ça surtout que bon elle l'a sucé pour avoir cette info .
Sur 1h20 y se passe rien de bien notable pendant 1h10 ( la première demi heure est un putain de calvaire avec le background du héros bien poussif ), les 2 zinzins c'est marrant 2 minutes mais ça s'arrête là, on attend longuement un rebondissement heureusement quand il arrive il est plutôt cool et on a enfin un truc bien à se foutre sous la dent avec de la violence bien viscéral autre que de la torture qui tourne en rond, l'idée de la fosse à mec est sympa par contre y a un putain de trou dans le script car a un moment on nous dit qu'une des victimes a disparu alors que bon c'est lui qui est percuté au début du film.
Reste le duo d'acteur plutôt convaincant et là c'est vrai on est nettement au dessus du niveau moyen de ce genre de prod, et une BO pas déplaisante ( quoiqu'on du hard rock bien nase quand même ).
Bon c'est pas honteux, la courte durée fait que ça se laisse suivre mais je reste dubitatif par l'unanimité du truc ( car oue y a vraiment plein de monde qui aime ce machin ).
Vous voulez un bon film Australien qui vient de sortir tourner vers Red Hill qui lui au moins n'essaye pas de se la raconter car faut pas leurrer on est devant un énième Torture Porn.

4/10

[Scalp]

The Door, la porte du passé Anno Saul - 2009



David, un ancien peintre à succès, cherche un sens à sa vie après s'être rendu responsable de la mort de sa fille de sept ans. Cinq ans plus tard, il découvre une porte qui lui donne une seconde chance, celle de recommencer tout à zéro. Mais ce nouveau départ qui tient du miracle va se transformer en un cauchemar éveillé car dans le passé, les apparences sont trompeuses..

Et encore un grand prix de Gerardmer complétement volé.
Outre l'aspect désagréable de déjà vu c'est surtout l'aspect fantastique qui est traité par dessus la jambe ( bon c'est moins catastrophique que pour le pitoyable The Box auquel on pense un peu ), la fin où on se rencontre que tout le quartier a utilisé la porte on sombre dans le nawak total, le concept de départ est clairement traité à la va vite, tout s'accélérant dans les 20 dernières minutes de façon beaucoup trop abrupte ( et sans beaucoup de cohérence ).
Le coté drame intimiste est plutôt bien foutu si on aime le genre mais bon ça reste du drame chiant quand même avec une réflexion sur le deuil un peu lourde le tout étant beaucoup trop froid pour qu'on soit vraiment impliquer et pis la fin est un peu ( beaucoup ) trop moralisante.
Quelques scènes sont sympa : hop la pioche, oups le crayon.
La réalisation est très froide et ça a un coté très allemand dans le mauvais sens du terme à savoir que malgré le scope et une certaine élégance dans les mouvements de caméra c'est assez moche ( Derrick Stylz quoi ).
Madds est bon mais c'est clairement pas sa meilleure performance il fait juste le boulot avec le talent qu'on lui connait, Jessica Schwarz est mignonne et on la voit à poil et c'est a peu près tout ce qu'on dire sur elle car niveau acting c'est moyen moyen.
Au final on dirait que le film ne s'assume pas, le mixe drame intimiste traitement purement fantastique ne prend pas, ça se laisse suivre mais c'est vraiment anecdotique.

4,5/10

[Scalp]

La Guerre de l'Ombre Kari Skogland - 2008



Basé sur l'histoire vraie de Martin McGartlan. En 1988 à Belfast, un jeune Irlandais en quête d'argent vite fait, père d'un enfant et amoureux, devient «taupe» pour la police anglaise en dénonçant les projets de ses amis de l'IRA.


Décidément dès qu'un film traite de l'IRA ça a une sacrée tendance à m'emmerder ( entre le pas fameux Crying Game, le chiant Le Vent se Lève et le surcoté The Boxer c'est pas la joie ) et celui là ne déroge pas à la règle, ça a un petit côté Donnie Brasco en IRA mais malheureusement tout ce qui fait l'intérêt des films d'infiltration est ici bien trop secondaire pour que ce soit réellement captivant ( le pitch sur-vend carrément le truc ) ici jamais on se dit attention là il va se faire choper non c'est assez pépère.
Bon c'est pas complétement déplaisant, le Belfast occupé c'est toujours très cinématographique et là le réalisateur ( la réalisatrice en fait car je viens de voir que c'est une femme ) a fait une bonne reconstitution d'époque ( ah ces fameux jean taille slim coupé pour aller au fraise ) et une bonne bande son ( si je dis pas de conneries on doit entendre The Pogues, enfin je prend pas de risque en disant ça ), dans l'ensemble c'est plutôt bien filmé malheureusement les scènes de tension c'est autre chose, ça peine vraiment à instaurer un climat tendu et d'avoir de séquences marquante.

Jim Sturgess je l'ai enfin trouvé bon dans un film, il s'en sort très bien sur le coté petite frappe un peu moins quand son personnage est tiraillé par son rôle de taupe et de trahir ses amis ( cette partie du film est pas très bien écrit d'ailleurs, peut être un peu trop éliptique ) le coté perte d'identité dans ce genre de film est ici traité par dessus la jambe ( je le redis encore une fois mais l'un des tous meilleurs film sur le sujet c'est On The Edge de Yau ), Ben Kingsley a des cheveux et c'est bien le seul truc qu'on peut dire sur sa prestation en supérieur figure paternelle, sinon ça fait toujours plaisir de voir Rose McGoowan ( dont le héros ne succombera même pas au charme alors que la femme qu'il a la maison est bien soulante avec sa voix de canard et son physique de nageuse d'ex Allemagne de l'est ).
Le problème du film c'est d'avoir le cul entre 2 chaises, d'un coté on sent que la réalisatrice veut faire un vrai drame plutôt intimiste en s'attardant plus sur le coté social mais de l'autre elle se sent obliger de coller des séquences d'actions pas très efficace et loin d'être aussi immersive que prévu et qui au lieu de vraiment faire décoller le film le font plutôt plonger tellement c'est filmé sans une once d'idée.
Clairement pas un mauvais film mais le sentiment qui ressort c'est que je me suis surtout emmerder.

4,5/10

[Scalp]

La Brute, Le Colte et Le Karaté Antonio Margheriti - 1974



Western Soja ( oui oui on appelle ça comme ça ) genre qui n'a pas laisser d'oeuvre impérissable à part Soleil Rouge ( Bronson, Delon, Andress et Mifune c'est autre chose que les autres casting faut dire ).
Ici a part une idée de départ bien bis et fun : Lee Van Cleef et Lo Lieh ( dont j'ai jamais été un grand fan dans les premiers rôles de gentil, je le préfère en méchant ) partent à la recherche d'un trésor dont les indices sont tatoué sur le cul de jolies femmes ( dont celui magnifique de Erika Blanc ) ce qui amène un petit peu d'érotisme gentillet bienvenu.


Lo Lieh cherchant a mater le cul de la donzelle

Bon alors coté Kung Fu ça vaut pas une cahouète ( à sauver quand même le premier combat en Chine ) et niveau gunfight bein on a connu Margheriti plus inspiré, y a rien de bien convaincant à part le pseudo duel final entre le bad guy et Lee Van Cleef et ce dernier qui porte une gatling ( porte seulement car la suite c'est le cascadeur qui fait tout le boulot dans une séquence pas top ).
Heureusement que le duo Lieh/Van Cleef fonctionne bien et donne un petit coté buddy movie sympa avec quelques répliques marrante ( le Son of Bitch est bien fendard ) mais ça s'arrête là, niveau péripétie c'est très paresseux et l'action est pas marquante.
Bon vais allez me revoir Soleil Rouge c'est quand même autre chose.

4/10

[Brian Addav]

et tu peux pas nous en mettre une de photo, d'Erika Blanc avec l'indice dessus ?

[Scalp]

Désolé, pas trouvé

[Olaf Le Bou]

[Scalp]

Shuttle Edward Anderson - 2009



Oh putain que c'est mauvais.
C'est super mal écrit, avec des rebondissements bien bidon, à la fin vu la souffrance que j'avais endurer à pas m'endormir m'attendais au moins à un twist rigolo bein non rien de tout ça on se rend juste compte que les gars c'est des pauvres boulets et qui devrait prendre exemple sur les roumains de Taken.
Le seul bon point du script c'est que pendant 30 minutes on ne sait pas trop à quoi s'attendre : film fantastique ? torture porn ? Thriller ? survival ? au final ce sera rien de tout ça et juste un film chiant.
Comme je l'ai dit c'est très mal écrit, déjà le géolier rholala dans le genre boulet y se pose là et faut voir les trucs à la con qu'on nous sert et va y que je fous le feu à l'intérieur d'un distributeur avec moi dedans et va y que je me sauve en courant mais au lieu d'aller dans un endroit exigu histoire que le bus ne puisse pas suivre bein je cours sur le parking pour pouvoir bien me faire écraser comme une merde, c'est aussi la seule ville des States où tu peux rouler 2 heures sans croiser une seule voitre, bon je vais pas détailler tout le film mais c'est tout le long comme ça.
Niveau réal circulez y a rien a voir et la photo est assez moche.
Tony Curran en bad guy est ce qu'on appelle une belle catastrophe on veut nous faire croire que c'est un pro alors qu'il accumule les bourdes et que c'est un vrai abruti ( bon ça c'est plus une faute de script que d'interprétation mais ça change pas que l'acteur est bidon ), les 2 nanas sont mignonne mais reste malheureusement habillé par contre faut noter que leurs personnages s'éloignent un peu des stéréotypes du genre : pas de femme forte en débardeur, pas de bimbo qui crie à tout va, non elles ont plutôt des réactions normal.
Non sérieux c'est tout moisi ce truc.
Seul bon plan du film :

2/10

[Scalp]

Sept Morts sur Ordonnance Jacques Rouffio - 1975



Dans une ville de province, à quinze ans de distance, deux chirurgiens vont connaître le même destin : ils seront tous les deux victimes du chantage et de la calomnie qui les pousseront au suicide...

Ca commence super bien, avec un massacre de petite famille très très cash et assez glauque ( ça bute du gamin et un bébé plein champs ) et une intrigue qui se met tout doucement en place, malheureusement au bout de 30 minutes ( voir avant même ) on comprend ou va nous emmener le film et c'est clairement pas passionnant ( chiant même ), le récit en flashback en alternance au début c'est sympa mais au bout d'un moment ça soule un peu surtout que je croyais que ça allait être un peu thriller mais en fait c'est un drame mou de la bite où on comprend tout 2heures avant Piccoli.
La réalisation bein c'est laid, rien à retenir et la photo ressemble à rien, à sauver le montage où présent et flashback se croise de façon intelligente.
Le casting c'est pas super convaincant soit ça surjoue comme Depardieu qui se révèle guère convaincant soit ça joue pas comme Piccoli, Jane Birkin est là pour une touche exotique surement et bon actrice c'est pas son métier, seul Charles Vanel s'en sort très bien.
A noter que c'est tiré d'un fait divers.

3,5/10


Il était une fois dans le Queens Dino Montiel - 2006



Gros gros bof, trouvé ça assez chiant alors oui ça lorgne pas mal de film plus illustre comme Means Streets, Il était une fois dans le Bronx ou certains Spike Lee ( avec un coté un peu plus Larry Clark ) sauf qu'ici rapidement on se fout de ce qui arrive au personnage.
Le casting m'a pas emballé, en fait à part Rosario pour des raisons évidentes et Chazz Palminteri, tout les autres je les ai trouvé très très moyen, la palme au gros boeuf Tatum jamais juste, par contre la gamine qui joue le rôle de Rosario jeune j'ai l'impression qu'elle est doublé par Rosario ( ou alors le timbre de voix c'est exactement le même ), Dpwney Jr c'est typiquement le genre de personnage qu'il est incapable de jouer, Shia machin oue bein quand il a une scène avec Chazz Palminteri la différence de talent nous saute aux yeux.
Chronique urbaine adolescente assez poussive, pas très bien dialogué et sans surprise ( bon c'est bridé par le coté autobiographique du film mais c'est pas une excuse ), bon on peut pas enlever la sincérité du truc quand même.

4,5/10

[Scalp]

Intolérable Cruauté Coen Bro - 2004



Je voulais lui redonner une seconde chance et non ça passe toujours pas, c'est vraiment pas bien, mauvais même, carrément indigne pour un Coen.
Pour une comédie c'est rarement drôle ( à part le gag de l'inhalateur c'est même pas drôle du tout et y a pas vraiment de scènes à ressortir du lot comme les autres Coen ) et puis cette fin terriblement convenue est vraiment décevante alors que jusque là le ton acerbe était plutôt sympa.
Clooney est en mode cabotin, autant ça faisait des merveilles dans O'Brother mais ici c'est pas génial, Zeta Jones mouais elle m'a rarement convaincu et c'est pas avec ce rôle que je vais changer d'avis à ce niveau là de jeu c'est même pas une Hepburn du pauvre, c'est pire encore, les seconds rôles sont moins bon que d'habitude : Rush est insupportable, le black catastrophique ( Am gonna nail yo ass, c'est marrant 2 minutes et encore mais le gars t'as envie de lui foutre des baffes tellement y soule ), reste l'assistant de Clooney et Billy Bob ( bon quand il est arrivé j'ai un peu piqué du nez et bien raté un bon quart d'heure du film ).
Parait que le score est de Carter Burwell, bein ça a pas du lui demander trop de travail.
Pas le plus mauvais Coen ( qui reste et de loin Ladykillers ) mais un film plus que mineur et une comédie fonctionnelle même pas drôle, je descendrais pas trop bas pour la note car bon techniquement ça reste mieux branlé que 90% des comédies.

4/10



A.I Steven Spielberg - 2001



Je voulais lui redonner une seconde chance et ça passe toujours pas, c'est niais au possible et la dernière heure est un putain de calvaire.
J'avais aucune empathie pour David ce qui est un peu gênant et le coup des Aliens ça m'a scié ( et même si c'est des robots y ont trop des têtes de ET pour qu'on adhère au fait que ce soit des robots ), WTF, il aurait terminé son film devant la statue sous l'eau j'aurais pu mettre la moyenne mais là c'est juste pas possible.
La partie que je préfère c'est largement le début avec David chez ses parents et la rivalité avec son frère, cette partie aurait mérité d'être plus creusé parce que dès que David est tout seul ça devient de plus en plus pénible à suivre ( faut dire que rapidement le gosse m'a soulé donc ça aide pas ) c'est entrecoupé de bonnes idées pas toujours bien exploité ( l'arène sur le papier c'est génial à l'écran c'est nul ) le meurtre du gosse par un autre gamin ça par contre c'est bien couillu mais là encore on ne s'attarde pas assez dessus.
Bon la réalisation Spielby oblige y a pas grand chose à reprocher ( enfin bon des plans séquences sur un nounours c'est quand même pas ce qu'il a fait de mieux ) ainsi c'est toujours blindé de mouvement de caméra toujours aussi élégant mais vu que c'est sur des trucs bien niais ça m'a souler ( la fin c'est une succession de plan tout droit sorti de pub entre celle pour le café et celle pour la lessive on est servit ).
Le casting est juste correct, Jude Law qui fait des claquettes c'est marrant 2 minutes, Haley Joel Osment est pas trop mal mais il ne fait passer aucune émotion, le meilleur acteur c'est le nounours
La photo de Kaminski est moins belle que d'habitude.
Le score de Williams est nase.
Pinocchio c'est mieux.

4/10

Haute Voltige Jon Amiel - 1999



Vaguement divertissant, vaguement interprété, vaguement écrit et pas du tout réalisé.
Le meilleur plan du film :
Du caper movie pour 3ème age qu'on a déjà vu 50 fois et qui ne propose rien de bien intéressant, c'est jamais passionnant y se passe plein de trucs mais on s'en fout et vlà le twist pourri.
Quel triste fin de carrière quand même pour Sir Sean Connery qui a accumulé les films indigne de son talent ( son dernier grand rôle date quand même de 1990 ) et ici une fois de plus il se foule pas trop et nous refait sa compo de vieux sage devenu sa marque de fabrique, Zeta Jones est mauvaise comme d'habitude, les seconds rôles ont s'en fout.

Pas nul, mais terriblement insignifiant comme 90% de la filmo de Amiel quoi, dans le même genre sortie à la même époque mieux vaut revoir le McT.

4/10



Les 100 Fusils Tom Gries - 1969



1912, au Mexique, un shérif va s'allier à un voleur métis qui soutient la résistance indienne Yaqui face à l'armée gouvernementale méxicaine du général Verdugo, soutenue par l'armée allemande. Afin d'avoir une chance de s'opposer au général Verdugo qui tente de faire régner l'ordre par la terreur, le shérif et son nouvel ami projettent de dévaliser de cent fusils mis en réserve, une compagnie de chemin de fer.

Autant le dire d'entrée le film a un seul intérêt :

Enième western se déroulant pendant la révolution mexicaine et ici on est loin, très loin de La Horde Sauvage, Vera Cruz, Les Professionnels ou même de Sierra Torride, malgré un casting sympathique sur le papier : Burt Reynolds, Jim Brown et Raquel Welsh, l'alchimie entre eux ne prend jamais et on ne crois jamais à Jim Brown en cow boy ( je l'aime bien Brown mais là il est pas à sa place ) et je parle même pas de Reynolds en indien ( il était meilleur dans Navajo Joe ) et en bon macho man il tape une femme encore une fois.
Le script est assez maigre et tout est très prévisible, en soit c'est pas un soucis mais vu qu'on croit pas aux personnages et que la réalisation est pas génial bein on s'emmerde assez rapidement, du coup on se rabat sur Raquel, Raquel qui se dénude, Raquel qui va se faire violer, Raquel en petite tenue, Raquel sous la douche qui se masse les seins, Raquel sous la douche avec un fusil , c'est cool mais ça fait peu.
Tom Gries déjà auteur du très moyen Will Penny ne fait pas d'étincelles et film le tout assez platement, vu qu'on est en 69 ça lorgne du coté de l'Italie avec un peu de sang et du politiquement incorrect, enfin pour l'époque, avec une scène de sexe en Brown et Welsh, les scènes d'actions sont même pas dans la moyenne du genre.
A voir ou pas pour Raquel.

4/10

[Scalp]

TimeBomb Avi Nesher - 1992



Le Colonel Taylor charge des tueurs de retrouver Eddie Kay, que la CIA croyait mort au Vietnam. Mais Kay, qui découvre qu'on essaie de l'assassiner, a peu à peu des hallucinations. Aidé par une psychothérapeute, il se rend compte qu'il a été victime de manipulations psychiques qui ont fait de lui un tueur.

Série B qui lésine pas sur l'action mais qui se révèle assez quelconque au final, bon je reviendrais pas sur le script hautement débile ( première scène pour tuer le héros le gars y sort un couteaux alors que bon un bon petit silencieux c'était plus efficace c'est balot quand on est sois disant des supers tueurs et que c'est réalisé par Avi Nesher en ancien agent du Mossad, il a pas dut tuer beaucoup de monde le gars ).
La réalisation a rien de bien marquant ( ça a une grosse gueule de téléfilm ) mais on sortira du lot tout de même un gunfight vraiment bien géré dans un cinéma avec notamment une gestion de l'espace vraiment impeccable ( de loin la meilleure scène du film, les autres scènes d'actions se révélant très quelconque, mais heureusement y a un gros boydcount avec pleins de victimes collatérales ), sinon la découverte du labo on la croirait tout droit sorti de l'Arme X ( Wolverine ).
Michael Biehn a déjà été bien plus convaincant ( pas aidé il est vrai par un brushing bien laid ), Patsy Kensit en atout charme ( on essaye de nous faire croire qu'elle est psy mais on retient surtout qu'elle est bien niaise ) comme tout les films à l'époque ( Arme Fatale 2 en tête ) elle se déshabille c'est d'ailleurs à ce moment là exact que je me suis souvenu avoir déjà vu le film du coté des méchants on retiendra Tracy Scoggins en tueuse et Billy Blanks ( que seul ceux qui ont grandit dans les 90's en regardant plein de DTV moisi connaissent ).
Vainqueur du prix public Avoriaz 92 ( putain y avait quoi en face ), pas nase mais franchement quelconque.

4/10

[Yoichi Hiruma]

TimeBomb Avi Nesher - 1992

Grand fan de Michael Biehn, j'ai vu ce film lors d'une soirée nanards entre potes (en plus c'est moi qui ai acheté le DVD ! Merci Cash converter, source intarissable de nanards )... Non vraiment, à mes yeux, il restera le caporal Hicks à vie !



J'aime bien son rôle de shérif dans Planète terreur.... (avec l'inénarrable Tom Savini !)



Quand je vois sa filmo, je me dis : quel gâchis quand même...

[MacCabbe]

Sean Connery ( son dernier grand rôle date quand même de 1990 )

Ha putain, je voulais te contredire et suis allé voir sa filmo sur IMDB. Ben non, rien de glorieux depuis 90. Rude.

[Scalp]

Et oui

[noise]

Ouais et finir ou presque avec Chapeau Melon c'est terrible quand même tellement le film est nul

[ulys]

Je l'aime bien Chapeau Melon moi !
Par contre les Gentlemen Extraordinaire c'est mauvais.

[Morti]

Ouais et finir ou presque avec Chapeau Melon c'est terrible quand même tellement le film est nul

La seule chose sympa dans ce film, c'est Uma Thurman en combinaison de cuir...

[ulys]

Ouais et finir ou presque avec Chapeau Melon c'est terrible quand même tellement le film est nul

La seule chose sympa dans ce film, c'est Uma Thurman en combinaison de cuir...

Tu ne préfères pas la tenue "gros nounours rose" ?

[Scalp]

Wanda's Café Alan Rudolph - 1985



Les vies d'un ancien détenu, d'un propriétaire de café et d'un jeune couple s'entremêlent quand le mari du couple commence à travailler pour le crime organisé.

Pseudo film noir à l'esthétisme très 80's qui pique les yeux et curieux mélange de comédie ( slapstick même avec une fin complétement débile qui ne fait pas l'effet qu'elle devrait faute à une mise en scène paresseuse ).
Malgré 2 acteurs qu'on a toujours plaisir à voir : Kris Kristofferson et Keith Carradine, le film se révèle rapidement très chiant.
Le film se repose beaucoup trop sur son ambiance ( suffit pas d'avoir une belle photo et des beau plans avec de la fumée pour que ça fasse un bon film, sinon c'est très con de vouloir faire croire que c'est une ville imaginaire et qu'a coté de ça on a des plans de la tour de Seattle ) et ne raconte rien à coté ( des gens se croisent dans un café et voilà en gros ), au bout de 20 minutes ca commence à tourner et en rond, les personnages ont s'en fout de ce qui leur arrive, Keith Carradine a rarement été aussi mauvais, bon Kristofferson fait le taf comme toujours et avec sa dégaine on le croirait tout droit sortie d'un polar des 50's.
Le reste du casting on s'en fout mais on retiendra tout de même que Geneviève Bujold est vraiment l'actrice la plus moche de sa génération.
Fan de film noir passe ton chemin, fan de comédie passe ton chemin, fan de film de merde ( fan de Guillaume Canet quoi ) fonce c'est pour toi.

2/10

Venganza Agustín Díaz Yanes - 2008



Réalisateur du très sympathique Alatriste, Agustín Díaz Yanes s'essaye au film de casse et il se foire dans les grandes largeurs faute à un script assez hallucinant de conneries et raccourcis.
Le film s'ouvre sur un casse qui tourne mal avec nos 4 bomba latina, l'un d'entre elle se fait attraper, jusque là rien de bien choquant mais scène suivante en plus d'être des voleuses l'une d'entre elle est une pute ( pourquoi pas à la rigueur ) et là gros WTF après avoir pompé le dard d'un gangster mexicains celui ci la demande direct en mariage alors là on se dit oue pourquoi pas mais vu que l'intrigue qui va suivre découle exclusivement de cet évènement c'est un peu gros à avaler ( avaler étant un terme important car nos vaillante héroine passent leur temps à sucer des bites ).
Bon après la pauvre se fait taper par son méchant gangster de mari puis se retrouve dans le coma du coup les 3 amies vont se vouloir se venger mais pour ça faudrait que leur copine sorte de prison, ça pas de soucis une petite pipe au juge et c'est réglé.
Du coup les 3 filles décident de braquer la planque des mexicains avec coffre fort remplit de tunes, y a bien une scène de repérage et une scène de préparation du matos mais le réal choisit le partie pris de ne rien expliquer, du coup on doit tout deviner et tout passe pas l'image et là c'est le drame car y a des trucs c'est juste incompréhensible : lors du casse l'une des fille creuse le trou et l'autre pour la rejoindre passe par les toilettes d'une boite de nuit en robe de soirée ( elle pouvait pas passer par le même endroit que sa copine ?? ) bon le casse en lui même est bien réalisé avec notamment un clin d'oeil sympa puisque le garde regarde la Horde Sauvage pendant ce temps là, là les filles piquent le disque dur du bad guy, déjà là on se demande pourquoi elles ont pas pris le cash, après elles demandent une somme ridicule en échange ( la traduction doit être à l'ouest puisque çà dit 100 000 dollars alors qu'a l'arrivé vu l'épaisseur de la liasse c'est plus 10 000 dollars ), bon déjà faire un échange quand on est en terrain adverse c'est pas très malin et là attention ni une ni 2 vlà pas que les 3 amis repartent faire le casse au même endroit cette fois ci pour piquer la thune, alors pourquoi ? on sait pas, bon je raconte pas la fin mais elle est nulle.
Du coté de la réalisation c'est plutôt pas mal par contre, les scènes de casses sont vraiment réussi avec ce qui faut de suspens et de montage nerveux, certains séquences sont très esthétique ( genre le meurtre sous la pluie ).
Reste le casting qui là tient toutes ses promesses, Ariadna Gil depuis Le Labyrinth de Pan et Appaloosa j'en suis fan et ici elle confirme tout son talent, Elena Anaya dans son rôle de pute est bien ( c'est d'ailleurs le genre de rôle ou elle devrait se cantonner ça ou femme vampire dans Van Helsing plutôt que d'essayer de venir jouer des femmes mariés en France ), Victoria Abril est pas trop mal et Pilar López de Ayala est la moins convaincante des 4, le casting masculin on s'en fout.
La BO est pas trop mal et à un moment y a les notes de Gimme Shelter des Stones qui résonnent mais malheureusement c'est une reprise ( aucune idée de qui chante ).
La seule originalité du film est de proposer des femmes casseuses de coffre mais c'est tellement mal écrit que ça plombe intégralement le film.

4/10

[Scalp]

Les Experts Phil Alden Robinson - 1992



Mouais alors le fait que toute les technologies du film soient datées c'est pas spécialement un problème, le problème c'est que c'est vraiment très poussif et que ça pousse le vice à durer 2 heures, alors on se rattrape sur un casting sois disant prestigieux mais moi ce cast je le trouve pourri à part Redford ( qui se foule pas trop en plus ) et David Strathairn vraiment excellent en aveugle, Poitier en fin de carrière oue bof, Aykroyd je l'aime pas, Ben Kingsley en mode j'ai des cheveux et je cabotine, Andy Mcdowell mauvaise comme souvent,River Phoenix à la rigueur ça va.
L'intrigue tourne autour d'un McGuffin que tout le monde veut, alors on a des infiltrations pour le piquer c'est pas follement trépidant et le coté à la cool apporte pas grand chose, à sauver tout de même la scène où Redford vole le truc pour la première fois et ou il baratine la maitresse, c'est bien marrant.
Le film est emballé très mollement et c'est dure de rester éveillé tant on sent que Robinson veut nous endormir avec son rythme léthargique.
Robinson retouchera au film d'espionnage avec le très moyen La Somme de toute les Peurs, et finalement le seul truc à sauver de la carrière de Robinson ce sera son épisode de Band of Brothers.
C'est un peu le Ocean 11 de l'espionnage ( c'est aussi mauvais quoi, on y retrouve même le coté niais ).

4/10