Infectés Alex et David Pastor - 2009
Mouais, pas génial, rien de honteux mais pas marquant du tout, en fait le tort du film c'est d'avoir 5 ans de retard, car depuis 28 jours plus tard ce type de film on en a mangé à toutes les sauces et on a un peu vu tout les styles : le dépressif La Route, le fun Eli, le rigolo Zombieland... ce Infectés est donc une succession de scènes et situations qu'on a déjà vu ailleurs ( encore ça c'est pas pas trop un drame ) mais surtout en mieux, les abandons d'être cher, l'égoïsme du perso principal, la méfiance vis à vis de tout le monde tout ça on connait.
Rien d'infâme donc mais un sentiment déjà vu omniprésent tout au long du film ( y a même une séquence me suis dit tient ça c'est Jurassic Park
)
Heureusement ça dure que 1h20 ce qui est déjà pas mal vu que ça brasse pas mal de vent, mais faut reconnaitre qu'on s'ennuie pas mais passé la partie avec Meloni ( de loin le meilleur passage du film et le plus touchant )ça devient beaucoup trop prévisible et l'histoire perd quand même beaucoup en intérêt et pis la relation entre les 2 frères plis clicheton tu meurs ça devient rapidement soulant ( et le coup des vieilles images vidéo c'est bien nase et jamais ça donne l'épaisseur voulu à leur relation ), c'est bien de vouloir raconter son histoire le plus sérieusement possible en évitant tout surenchère gratuite mais faut encore que les persos soient solide comme dans La Route et là c'est loin d'être le cas, en plus on a dut mal a s'attacher au perso, rapidement j'en avais rien a foutre de ce qui leur arrivait ( et pis y leur arrive pas grand chose on croise 2 infectés dans tout le film ).
Au niveau de la réalisation y a un beau scope ( bien mit en valeur avec une très belle photo ) mais c'est a peu près tout, bien la peine de réaliser à 2 si c'est pour pondre un truc aussi quelconque, c'est bien simple y a aucune scène a retenir du film, y a pas un moment ou on se dit oue ça c'est une bonne idée, la gestion de la tension est catastrophique a aucun moment on ne ressent vraiment la peur du virus ( suffit pas d'un plan sur une main s'enfonçant dans un siège en cuir ) et je trouve que l'ambiance fin du monde est loin d'être réussit.
Niveau casting à part Christopher "Oz" Meloni ( vraiment trop rare au cinéma ) qui bouffe bien l'écran c'est vraiment pas la joie, Chris Pine est loin d'être convaincant en leader, Piper Perabo on comprend pourquoi on la voit pas trop vu son jeu, les 2 autres acteurs sont un peu mieux mais rien d'exceptionnel.
Serie B anecdotique que tout le monde aura oublié dans 6 mois.
4,5/10
The Killer Inside Me Michael Winterbottom - 2010
Pauvre Jim Tomphson alors qu'en France Coup de Torchon et Serie noire on montrer qu'on pouvait adapter ces romans, Winterbottom se rate tout autant que Stephen Frears et son pas fameux Les Arnaqueurs.
Pendant 30 minutes ça fait illusion on ne sait pas trop ou le film va nous emmener puis dès le premier meurtre ça sombre petit à petit dans l'ennuie polie puis totale avec un personnage principal très très mal écrit du coup on en a strictement rien a foutre de ce qui arrive à Affleck.
C'est dommage car la reconstitution d'époque est plus que réussit, l'ambiance redneck texane des 50's très plutôt convaincante ( enfin on a quand même vu mieux, ici Winterbottom se contente finalement de foutre un accent ( qui sonne faux ), des chapeaux et des bottes ), le soundtrack est excellent, la photo magnifique et le cast masculin envoie du lourd, que masculin parce que Alba et Hudson mon dieu qu'elles sont mauvaise ( comme d'hab quoi, surtout Alba ), on a l'impression qu'elles sont pas à leurs places dans ce film, par comparaison dans un registre un peu identique Mia Kirshner dans le Le Dahlia Noir était nettement plus convaincante, ici Alba et Hudson n'ont rien d'autre à proposer que leur cul et encore pour celui de Alba ça doit être un body double, jamais elles ne donnent l'épaisseur voulu à leur personnage, les voir sans prendre plein la gueule ne nous émut guère et pis le power punch c'était pas obligé ça donne un effet comique involontaire à la scène.
Mais voilà c'est affreusement mal raconté cette analyse d'un tueur, le rythme lancinant étant ici un vrai supplice et par moment je comprenais même rien, c'est qui Bill Pullman ? l'enquête est un bordel sans nom, les actions et réactions de Affleck sont jamais cohérente ou expliqué, il a des pulsions meurtrières et on devra se contenter de ça comme explication ( ça et son petit trauma infantile ), jamais on entre vraiment dans sa tête, le film est beaucoup trop distant et tout ce qui se passe à l'écran on s'en fout complétement.
Par contre j'ai bien aimé la dernière séance avec Affleck qui prépare sa maison ( enfin sauf l'explosion tout droit sorti d'une prod nu image ) avec le petit twist surprenant.
Gros manque aussi du coté de l'ambiance poisseuse et glauque qu'on était en droit d'attendre d'un bouquin de Thompson, on est vraiment devant un film hollywoodien pas de doute, la violence reste très gentillette ( à 3 plans près et la preuve que c'est pas choquant ma femme qui est l'exemple typique féminin sensible n'aimant pas les trucs trop violent et facilement impressionnable a rien dit, donc ça doit choquer que les bisounours ce film ) et on est devant un film pseudo sulfureux c'est très chaste ( sont où les nibs ??? faut pas trop choquer le spectateur moyen quoi ) et derrière la caméra Winterbottom confirme son non talent naturel.
Cassey Affleck j'ai l'impression qu'a part son accent y propose rien dans son rôle ( et en plus son accent on le sent bien forcé au contraire de celui qu'il prenait dans Gone Baby Gone ) y se contente de faire sa tête de Casey Affleck jeune premier hollywoodien ( bon la scène ou il nargue Baker avec son cigare est très bien mais c'est la seule scène ou il joue vraiment ) et c'est bien dommage quand on sait comment il est peu être bon, heureusement les seconds rôles sont bien Pullman ( dommage on le voit que 2 minutes ), Koteas, Baker, Beaty tous assure bien.
On est très très loin du polar noir et dur auquel on était en droit d'attendre, on dirait Henry portrait d'un serial killer en version bisounours et mal raconté.
3/10
De battre mon coeur s'est arrêté Jacques Audiard - 2005
Bon je m'attarde pas trop car j'ai pas du tout aimé.
C'est pas bien, et pas bien du genre très très chiant ça raconte rien au bout d'une heure me suis tient on dirait que ça décolle et qui va enfin y avoir une intrigue correct à sa foutre sous la dent bein finalement non ( parce que sérieux l'enjeu principal y reste super mince et on s'en fout un peu quand même ) on est dans le pur cinéma d'auteur qui a rien a raconter et ou tout le monde se branle la nouille devant, niveau émotion c'est zéro, niveau script est ultra prévisible et tellement convenue que ça en devient risible.
J'ai rien a reproché à Duris génial en jeune con prétentieux, violent et antipathique mais alors l'histoire et la réalisation d'Audiard c'est vraiment pas fameux, la caméra à l'épaule pour coller aux plus des réactions de Duris ça soule vite.
A sauver un excellent soundtrack et l'interprétation de Duris ( c'est grâce à elle que j'ai regarder le film en entier mais ça été un bon petit supplice quand même ), ça donne pas envie de voir Sur mes lèvres.
3/10