Meurtres à la St Valentin Patrick Lussier - 2009
M'attendais a plus pourri surtout vu le gars qui réalise Dracula 2001 quoi ), bon c'est pourri bien entendu mais dans le genre c'est moins chiant que le dernier Vendredi 13.
La première demi heure est même super, quasiment pas de perte de temps, plein de mort, l'espace d'un instant j'ai cru qu'on allait zapper les présentations débilos puis pas de chance après 30 minutes ça essaye de raconter une histoire ( oulala mais qui peut bien être le tueur ?? ) avec des persos dont on se fout éperdument et un twist cramé très rapidement, pas aidé il est vrai par un casting catastrophique ou tout les acteurs sont plus mauvais les uns que les autres ( sauf Tom Atkins bien entendu ) et pourtant j'aime bien Jaime King normalement mais là elle est vraiment génial, la palme revient au tueur schizophrène, il est trop bon cet acteur
Le tueur au look de chti est pas trop mal :
Niveau bodycount c'est cool et le tueur il est bien il tue tout le monde : nain, jeune, vieux, chauve, nympho, espagnol, non vraiment c'est du bon tueur bon il est pas innovant mais il manie très bien la pioche et ça donne lieu à quelques meurtres graphiques très sympa mention à celui avec la pelle et celui de Tom Atkins, le hors champ est proscrit ainsi on en rate pas une miette et tout les films d'horreur devrait prendre exemple sur ce film en foutant tous une séquence de 15 minutes avec une pouf à poil en full frontal, bon par contre une poitrine un peu plus fournit ce serait mieux.
Un remake fidèle à l'original à savoir aussi nase donc, dont on retiendra seulement qu'une pioche c'est efficace.
Sinon je l'ai vu en 2D et ça avait l'air cool en 3D y a plein de trucs qui gicle sur l'écran ( et une naine en 3D ça doit être cool ).
4/10
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Defendor Peter Stebbings - 2010
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Mouais le sentiment qui prédomine après avoir vu le film c'est que c'est chiant et qu'on s'emmerde vraiment souvent, alors oui c'est bien interprété, oui la réalisation est correct, oui y a une bonne BO mais putain c'est chiant.
J'échange pas mon bidon de Kick Ass contre un bidon de Defendor ( même si au final les 2 films n'ont strictement rien a voir ).
M'attendais a plus drôle ( le coup des billes c'est marrant une fois de même que les sorties du Defendor ) mais on se retrouve devant un drama pas bien finaud ( la vie elle est vraiment méchante ) dont on devine aisément la fin, au bout de 20 minute je me demandais ou allait le film et finalement y va nul part, le fil conducteur est vraiment pas bien épais ( mais c'est vrai que c'est le meilleur gag du film : Captain Industrie ).
Woody Harrelson porte le film sur ces épaules et c'est grâce à lui que je l'ai regarder en entier, je peux pas en dire autant des autres comédiens, Koteas je l'aime bien mais là je l'ai trouvé mauvais, la teen elle est encore plus mauvaise, ça fait plaisir de revoir Michael Kelly mais il a un rôle de merde.
Quand le ciné indépendant s'empare du film de super héros c'est pas bien.
Mais a coup sur ça plaira a tout ceux qui ont aimé Juno, Bliss et cie.
4/10
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Vengeance Froide Phil Joanou - 1996
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Bien avant Tavernier et son Dans la Brume Electrique, un autre réalisateur s'était attaqué au roman de James Lee Burke.
Joanou au même titre qu'un Foley ou un Newell, restera l'homme d'un seul titre ( Les Anges de la nuit donc ), et au vue de c'est excellent polar on pouvait penser qu'il était l'homme de la situation pour adapter l'univers de James Lee Burke et bein cruel désillusion.
Les changements par rapport au roman sont nul, et ça transforme une enquête bien écrite en truc tout téléphoné ( y a plus aucune surprise
dans le livre on ne sait pas qui a tuer Annie, ici direct on nous montre bien les coupables, de même que le twist avec la femme de Bubba qui arrive bien plus tard.
et certains perso ne servent plus a rien notamment le flic des narcotiques qui ici sert juste à faire coucou histoire de dire qu'on l'a mit dans le film et y a un gros problème de rythme alors que le livre est passionnant de bout en bout ici on se tape des longueurs bien chiante.
Je parlerais même pas de l'édulcoration honteuse du perso de Robicheaux, jamais on ressent le coté borderline du personnage, jamais on le sent hanté par ces démons intérieur ( le vietnam est jamais abordé ), jamais le dilemme de la vengeance perso n'est abordé.
Le casting est pas des plus intelligent, quel idée de prendre Alec Baldwin ( alors au top de sa carrière ), il a rien d'un Dave Robicheaux au contraire de Tommy Lee Jones qui était une évidence en cajun, ici jamais on a l'impression de voir un ancien alcoolique borderline qui a toujours vécu dans le bayou, on dirait un gars de New York, il joue pas mal mais c'est pas Robicheaux ( bon il a quand même la mèche blanche ), Kelly Lynch elle pas de problème elle ressemble bien à Annie, Eric Roberts est pas trop mal dans son rôle de gros bras, la meilleure idée du cast reste Mary Stuart Masterson très convaincante dans son rôle de strip teaseuse qui se déshabille pas ( au contraire du bouquin ou il y a du cul, ici y a que dalle ), la pire idée du film c'est pas Baldwin mais Terry Hatcher en femme fatale, la vision de sa poitrine m'avait bien dégouté la première fois que j'ai vu le film ( habillé elle est plutôt bandante mais nue c'est autre chose
), niveau jeu elle a pas le talent nécessaire pour ce rôle fort ( pourtant on voit qu'elle fronce les sourcils pour donner de la prestance à son personnage ).
Longtemps on se demande si c'est bien le même gars qui a réalisé les Anges de la nuit et ce film, jusqu'au gunfight dans l'appart ou on se rappelle que Joanou est capable de pondre des séquences foutrement efficace avec un montage habile et des plans bien choisit ( ce sera malheureusement la seule scène du film réussit qui se paye un look de téléfilm de M6 le reste du temps c'est dommage car le film commence par un super plan aérien du bayou sous la superbe musique de George Fenton et l'espace de 2 minutes j'ai pensé qu'on allait retrouver l'atmosphère moite du roman mais malheureusement non).
Au final c'est pas un film honteux si on pense pas trop au roman mais même si on pense pas au roman c'est pas un bon film.
4/10
From Paris with Love Pierre Morel - 2010
C'est pourrigolo, Europa s'impose vraiment comme le nouveau Canon ( avec des scripts remplit de poncif et qui tiennent sur une ligne ), mais du Canon petit joueur parce que là c'est du PG 13 de fillette et pas du gros R qui tache.
Pendant 1 heure j'ai cru que Besson avait retenu la leçon de Mozinor, ainsi on avait ni gros noir ni audi ( y a des putes par contre mais on les voit jamais à poil ), mais on l'a bien la séquence en Audi ( bien perrave pour le coup ).
Sinon le script a dut lui prendre moins de temps que d'habitude tant ça raconte rien, y a même des moments on comprend rien ( Travolta tue des chinois, du coup après il va buter des arabes puis ça l'amène à des pakistanais et au boss final tout ça sans queue ni tête ) et Besson repousse les limites du cliché a son stade ultime, par contre j'avoue je l'ai pas vu venir le coup de la copine terroriste, Besson n'étant pas un adepte des twists et le coup du coup de flingue en plein repas ça avait bien plus dans Taken du coup Besson se s'en obliger de nous le refourguer ici aussi.
Comme dans Taken Besson se sent obliger d'étirer l'intro, ici faut encore se taper 30 minute de mongolito pour avoir le premier coup de feu.
Comme d'habitude Besson règle ces comptes avec la gente féminine ( il a un vrai problème de ce coté là : chez lui une femme c'est soit une pute, soit une terroriste, soit une pute qui fait pipi partout, soit une pute terroriste et ici le héros bute sa copine qu'il aime d'un merveilleux headshot ).
Travolta fait son show et ça va il est pas trop mal avec plein de punchlines débiles, Rhys Meyers bon bein c'est loin de ces films anglais, le reste du cast est pourri.
Le bodycount est pas mal avec Wax qui bute une petite trentaine de bad guy : du jaune et de l'arabe, pas de pays de l'est ici et Paris dans les mains de Besson c'est devenu la ville la plus dangereuse du monde devant Bagdad.
Les séquences d'action se regarde mais on est loin de Taken ou même de B13, y a un moment c'est marrant Morel se prend pour John Woo et on va dire qu'il y arrive pas trop.
Au final c'est dommage on passe pas loin du nanard de competition.
4/10