jolan a écrit:Mon coeur d'artichaut a dû rester froid devant ce spectacle, hélas...
Bon tu viens jouer avec nous Pabelle ?
jolan a écrit:Kiss me deadly (En quatrième vitesse) – Robert ALDRICH – 1955
Bon eh bien je n'irai pas par quatre chemins, j'ai trouvé ce petit film de seconde zone (au titre français idiot) très mauvais
lobo a écrit:jolan a écrit:Kiss me deadly (En quatrième vitesse) – Robert ALDRICH – 1955
Bon eh bien je n'irai pas par quatre chemins, j'ai trouvé ce petit film de seconde zone (au titre français idiot) très mauvais
Je me demande si je vis sur le même planète que toi... Faut partager un minimum de goût en commun pour participer à ce genre de club, sinon, on se sent blessé par la violence des critiques. Après ce que tu as dit sur Visconti, maintenant une critique méchante de Kiss me deadly, pour moi, ça fait trop... Sans moi, pour le suite. Je n'ai pas le cuir assez dur.
lobo a écrit:jolan a écrit:Kiss me deadly (En quatrième vitesse) – Robert ALDRICH – 1955
Bon eh bien je n'irai pas par quatre chemins, j'ai trouvé ce petit film de seconde zone (au titre français idiot) très mauvais
Je me demande si je vis sur le même planète que toi... Faut partager un minimum de goût en commun pour participer à ce genre de club, sinon, on se sent blessé par la violence des critiques. Après ce que tu as dit sur Visconti, maintenant une critique méchante de Kiss me deadly, pour moi, ça fait trop... Sans moi, pour le suite. Je n'ai pas le cuir assez dur.
lobo a écrit:OK. Mais si quelqu'un tient à un film, essayons de ne pas le ou la blesser. Car comme disait La Rochefoucauld : "notre amour-propre souffre plus impatiemment la condamnation de nos goûts que de nos opinions". Il y a toujours moyen d'euphémiser. Le titre du topic le dit : nous sommes dans un club, pas dans un saloon...
lobo a écrit:D'un point de vue purement cinématographique, je suis assez d'accord avec Olaf et euh... mais ce n'est pas ça qui me fascine dans ce film. J'aime sa photo, ses voitures, ses polos Lacoste, et l'image qu'il donne de Los Angeles. Mais ce qui me fascine littéralement c'est qu'il met en scène, pour moi de façon inégalée, la Grande Peur nucléaire des années 1950. Cette Grande Peur que l'on voit dans toute la SF de cette époque (cf. le livre de David Seed, American Science Fiction and the Cold War), dans des documents de propagande comme Duck and Cover, dans beaucoup des comics (à mes yeux une des plus grandes périodes, celle juste avant le Comics Code)... Et que cette Grande Peur nucléaire que j'associe à la tonalité d'ensemble de l'esthétique pop des années 1950 provoque chez moi un effet de sublime (au sens de Burke ou de Kant pour celles et ceux qui ont un peu de lettres). Il y a un sublime nucléaire comme il y avait à l'époque de Burke un sublime des à-pics vertigineux ou des ponts du Diable. Or pour moi Kiss me deadly est un peu le point d'orgue de ce mouvement dramatique-esthétique du début de la guerre froide...
euh... si vous le dites a écrit:Je ne connaissais pas Edmund Burke mais après quelques petites recherches Google sur son ouvrage Recherches philosophiques sur l'origine de nos idées du sublime et du beau, je comprends mieux ce que tu as cherché à exprimer à propos du Visconti et de Kiss me Deadly.
Et ça me donne bien envie de me procurer cet essai et de le lire rapidement.
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