Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[euh... si vous le dites]

Message précédent :

Bon ok, alors c'est parti pour la 69 !!!

(@Euh : tu as le film, ou je l'envoie ?)

* * *
Séance 68 : Canyon Passage (J. Tourneur 46) = 3,87

Je peux vous envoyer ça.
Je fais ça demain.

[jolan]

Hockey koule

[euh... si vous le dites]

Double messieurs :

[Révéler] Spoiler:

https://we.tl/t-kQk4qbNBzj

[sergent latrique]

Merci Euh...
Je regarderai le film demain soir dans le train

[fanche]

Vu
Bon ben c'est pas la joie et j'écris ça à chaud. C'est le tournant foireux du cinoche français ou c'est moi?
retrouvailles positives avec une époque (OK)
Cette Bouquet qui louvoie faussement c'est censé représenter quoi?
Puis les mecs qui picolent et n'en foutent pas une
Le "fameux" doubleur de Belmondo relève un chouille le niveau
Stévenin est inexistant et Carol Bouquet est fanée

Mais j'ai aimé le western de Tourneur.
Bref, je ne suis pas au taquet désolé

[sergent latrique]

Double messieurs - Jean-François Stévenin - (1986)

Une total découverte pour moi, n'ayant vu aucun des 3 films réalisés par Stévenin.
L'histoire: deux anciens amis qui se retrouvent après 25 ans d'absence, deux quadras à Paris, le premier plutôt rangé François (JF Stévenin) et le second un farfelu resté encore grand adolescent foufou, Roger-Léo (Yves Afonso) partent sur un coup de tête et à l'occasion d'un déplacement du premier à Grenoble à la recherche du troisième larron "Le Kuntch", qui complétait leur petite bande en colo dans cette région.

Le début semble plutôt prometteur, avec ce Léo fantasque qui entraine un François hésitant dans une sorte de road movie et dont le générique et les références à l'histoire commune des trois jeunots laissent penser qu'il y aura des faits anciens et des rebondissements pour pimenter le récit actuel.
Mais la suite, catastrophe, plus aucun fil directeur, une rencontre laborieuse avec une Carole Bouquet froide et inexistante, dont on ne comprend ni le rôle ni la personnalité.
Voir la suite a été d'un ennui mortel. Et pourtant, des films se basant sur l'absurde ou l'incohérent peuvent bien fonctionner, comme Blier dans Buffet froid, mais là, tout tombe à plat les acteurs à part Yves Afonso, totalement farfelu et JF Stévenin, et encore, ne semblent pas dans leur rôles.
Côté cinématographique, un montage qui m'a paru parfois maladroit voir bâclé ou incohérent.
Bon, c'est peu de dire que je n'ai pas apprécié. Des articles sur le net parlent de film culte, de croisement entre Blier et Lynch, ça me laisse pantois.
Ma note 0,5/6

[Olaf Le Bou]

Double messieurs :

j'ai abandonné à 20 minutes de la fin, ne comprenant ni les tenants ni les aboutissants de cet ovni cinématographique. je n'ai retenu que deux éléments de ce film, la beauté de Carole Bouquet (même si effectivement son rôle est inconsistant) et la laideur des années 80. mis à part ça, j'ai eu l'impression que le film était grandement improvisé, les dialogues (assez peu audibles d'ailleurs) sans lignes directrices, tout ça m'a paru être fait en roue libre, à la va comme je te pousse, et c'est peu dire que je n'ai pas adhéré.

1/6.

[euh... si vous le dites]

Eh ben, vous vendez du rêve, là...

[makidoo]

Oui dégoûté de ne pas pouvoir le voir moi

[sergent latrique]

Double messieurs :

j'ai abandonné à 20 minutes de la fin, ne comprenant ni les tenants ni les aboutissants de cet ovni cinématographique. je n'ai retenu que deux éléments de ce film, la beauté de Carole Bouquet (même si effectivement son rôle est inconsistant) et la laideur des années 80. mis à part ça, j'ai eu l'impression que le film était grandement improvisé, les dialogues (assez peu audibles d'ailleurs) sans lignes directrices, tout ça m'a paru être fait en roue libre, à la va comme je te pousse, et c'est peu dire que je n'ai pas adhéré.

1/6.

Les vingt dernières minutes sont encore plus incompréhensibles. J'ai du me forcer pour aller jusqu'au générique de fin.

[fanche]

Pour la note j'hésite entre celle du sergent et celle plus clémente d'Olaf. Allez 0.75

[jolan]

Double messieurs – Jean-François STEVENIN – 1986

Ah, je l'avais déjà vu en fait, il y a trèèèèèès longtemps.

Ce que j'aimais beaucoup chez Stévenin acteur, c'était une forme de féminité, de tendresse, une humanité. Un peu comme Marcel Bozzuffi, auquel il ressemblait d'ailleurs. Quant à Yves Afonso, on aime ou on déteste. Moi qui avais vu à cette époque "Maine-Océan" ou "Les Arcandiers" (où il joue le même personnage fan de Johnny), je suis habitué à cette virilité débile qui crée le désordre partout autour de lui malgré lui. Mais il est vrai qu'il ne sait jouer que ce rôle. Tiens, on croise aussi leur ami Jackie Berroyer, fan de guitare lui aussi – et qui a aidé à l'écriture de ce film, des "Arcandiers" et de "Lune Froide".

Que dire du film en lui-même ? Eh bien tout est mauvais. Ca ne fait pas un pli. C'est le mauvais résultat d'une tentative de faire un cinéma improvisé à la Cassavetes, dont Stévenin était admirateur. Sauf que chez Cassavetes l'improvisation se concentrait sur le jeu des comédiens. Là c'est aussi le cas sur l'histoire, qui ne ressemble à rien, et les séquences s’enchaînent sans raison, sans logique. Ce qui occasionne d'ailleurs un montage plus que raté, dû certainement à des excès d'improvisations. Pareil pour les scènes dévolues aux comédiens, c'est de la mauvaise improvisation qui en fait des tonnes et ne veut rien dire, n'apporte rien.

Bref, tout est ridicule dans ce film. C'est un peu une souffrance de regarder ce genre de naufrage intégral, mais il serait idiot de rapporter cet ofni à part au cinéma français des années 80, qui compte moultes grands films.

0,5/6

[jolan]

Séance qui n'aura pas été aussi longue que la précédente, le creux de la vague est peut-être passé.

Bon, plus que Euh (apparemment) et on enchaîne sur la 70 (Olaf peut rattraper sa séance, sinon c'est à Makidoo)

[jolan]

Olaf, ou Makidoo, sinon Lobo, ou Fanche.

Dans l'ordre.

On essaie d'embrayer sur une séance ou on attend que quelqu'un meure ?

[jolan]

...

[Le Complot]

Repasse en Septembre.

[Révéler] Spoiler:

Rooooo ça va, le prends pas comme ça.

[makidoo]

Si Olaf ne se manifeste pas, je propose une petit sélection classique de films de casse :

The asphalt jungle, John Huston, 1950
The killing, Stanley Kubrick, 1956
Seven thieves, Henry Hathaway, 1960
The league of gentlemen, Basil Dearden, 1960
Mélodie en sous-sol, Henri Verneuil, 1963

[jolan]

The asphalt jungle, John Huston, 1950 Jolan
The killing, Stanley Kubrick, 1956
Seven thieves, Henry Hathaway, 1960
The league of gentlemen, Basil Dearden, 1960
Mélodie en sous-sol, Henri Verneuil, 1963

[sergent latrique]

Alors je poste mon choix, ça fera peut être venir les notes en retard , sinon, on continue

J'élimine les trois films déjà vus (par ailleurs que j'aime beaucoup) et je retiens parmi les restants

The asphalt jungle, John Huston, 1950
The killing, Stanley Kubrick, 1956
Seven thieves, Henry Hathaway, 1960 sergent latrique
The league of gentlemen, Basil Dearden, 1960
Mélodie en sous-sol, Henri Verneuil, 1963

[sergent latrique]

Amis du cine club, c'est l'heure de la rentrée

[euh... si vous le dites]

Je vote pour Asphalt jungle (et je compte voir le Stévenin lundi)